Vous êtes probablement un lecteur de GénéProvence depuis plusieurs mois ou plusieurs années, à moins que vous ne découvriez qu’à peine le blog ; vous vous dites que c’est bien beau d’y lire les histoires des ancêtres de milliers de gens, mais que, désormais, c’est la longue chronique de VOS ancêtres que vous allez écrire, sachant que si ce n’est pas vous qui la faites, il y a peu de chance que quelqu’un s’en charge à votre place.
Mais avant cela, laissez-moi vous donner 5 conseils. Cela fait quinze ans que je pratique la généalogie parfois plusieurs heures par jour et il y a des choses que j’aurais aimé connaître avant de me lancer dans cette aventure. Ces conseils vont vous aider à progresser si vous les suivez scrupuleusement. Mettez cette page en favori et relisez-la régulièrement.
1. Je recherche les plus vieilles données que j’ai à disposition
2. J’utilise les outils de recherche en ligne
3. Je fréquente les centres d’archives
Toutes les archives anciennes ne sont malheureusement pas consultables sur Internet et il va falloir envisager de devenir un habitué de ces centres d’archives. L’inscription y est gratuite sur présentation d’une carte d’identité et vous pourrez y consulter tous les registres paroissiaux et d’état civil que vous souhaitez (ou plus probablement les microfilms qui en ont été extraits), mais aussi et surtout des kilomètres de documents consacrés à la vie des communautés dans lesquelles a vécu votre parenté. Vous allez retrouver un ancêtre maire, un autre bandit, un autre gendarme. Et vous allez vous passionner pour ces histoires. C’est à ce moment que vous allez réaliser qu’empiler des listes sans fin de noms d’ancêtres n’est aucunement la finalité en généalogie. Connaître son ancêtre, ce n’est pas seulement savoir son nom ; c’est connaître son visage, son enfance, les douleurs qu’il a endurées, les joies qu’il a vécues, les événements auxquels il a assisté. Et aller dans ces centres d’archives parfois éloignés de chez vous vous donnera aussi l’opportunité de découvrir les lieux où ont vécu les vôtres.
4. J’ouvre un blog
Créez un blog consacré au résultat de vos recherches. Au fil de vos recherches, vos ancêtres vont peu à peu retrouver vie et le monde entier va apprendre à les connaître. Aujourd’hui, ouvrir un blog ne demande quasiment aucune connaissance en informatique et peut se faire en moins de dix minutes. Des plateformes comme www.blogger.com ou wordpress.com sont accessibles en français et vous permettent de bâtir un blog de qualité très vite.
En gérant un blog, vous vous sentirez aussi obligé de ne jamais rester trop longtemps sans parler de vos ancêtres et cela vous incitera à poursuivre vos recherches. Maintenant que vous les avez découverts, présentez-les au monde !
5. J’aide les autres
Il se faut entraider, c’est la loi de la nature.
Vous avez découvert des ancêtres dans un relevé généalogique ? Remerciez l’auteur de ce relevé. Mais surtout, attelez-vous à entreprendre un relevé à votre tour. Soyez certain qu’il aidera d’autres personnes à trouver leurs propres ancêtres.
Imposez-vous de relever un certain nombre d’actes chaque mois. Non seulement, vous aiderez les autres, mais vous acquerrez de l’habileté à manipuler les registres anciens, à lire des écritures pluriséculaires, à sauter allégrement d’un registre de baptêmes à un registre de sépulture. Les tournures des phrases vous deviendront familières et vous serez à même de faire cinq à dix fois plus vite une recherche que n’importe quel débutant. Aider et s’aider en même temps !Voila ce que je voulais vous dire. Que ces conseils vous aident à la recherche de vos ancêtres et je suis convaincu que dans quelques jours, vos premières découvertes vous raviront tant qu’elles feront de vous un généalogiste passionné !