Deux ans plus tard, il devient agrégé de mathématiques. Il part ensuite pour Bordeaux (Gironde), devient d’abord aide-astronome à l’observatoire de la ville, puis, en même temps qu’il est nommé professeur à la faculté des sciences de Bordeaux, devient astronome-adjoint au service équatorial, où il étudie la constitution des comètes.À la faculté, il enseigne la mécanique rationnelle entre 1902 et 1905 puis, après être devenu maître de conférences en 1905, enseigne entre 1909 et 1919 la calcul différentiel et la géométrie infinitésimale.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, il est employé au polygone d’artillerie de Gâvres (Morbihan) et y étudie les phénomènes sonores qui accompagnent les tirs d’artillerie.
Après la guerre, il est nommé directeur de l’observatoire de Strasbourg (Bas-Rhin). Il dirigera celui de Paris en 1929.
C’est là, dans la capitale, qu’il met au point l’invention qui fera de lui un scientifique renommé dans le monde entier.
Il meurt le 28 janvier 1954 à Eyrenville (Dordogne) des suites d’une courte maladie. Dans son éloge funèbre, Albert Pérard, membre de la Société française de physique, évoque un homme « d’un naturel gai, d’un caractère enjoué, plaisantant à propos de tout. “Jamais sérieux”, disait sa famille. »
Suffisamment quand même pour léguer au monde une invention si importante.
Photographie du bas : Ernest Esclangon. DR.
Photographie du bas : Le village de Mison d’après une œuvre de Binabik155 under the terms of the GNU Free Documentation License, Version 1.2 or any later version.