Un empoisonnement pour un motif futile (Marseille, 10 juin 1868)

Un cas d’empoisonnement, heureusement très rare, défraya la chronique dans les environs de Marseille au début de l’été 1868. Une jeune fille, âgée de seulement onze ans, tenta de commettre l’irréparable. Elle voulait causer la mort de sa propre mère. Pour ce faire, elle eut recours à une méthode insidieuse. Elle infusa des allumettes chimiques. Puis, elle les mélangea discrètement à une tasse de lait d’ânesse destinée à sa mère.
Selon les récits rapportés, le mobile de cet acte était sidérant. L’enfant souhaitait se venger d’une banale privation de dessert. Cela, apparemment, justifiait à ses yeux une telle extrémité. De plus, cette jeune personne manifestait déjà, par le passé, des preuves d’une profonde dépravation.
  • Source : Le Petit Marseillais, 15 juin 1868, p. 3.

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