La famille Le Mée de La Salle, comme son nom l’indique, est originaire de Bretagne, et plus particulièrement des Côtes-d’Armor (anciennement Côtes-du-Nord) où ses membres étaient marins. Si l’essentiel des Le Mée de La Salle y ont vécu, il se trouve qu’une branche a émigré à Marseille au milieu du XVIIIe siècle, dans une ville où ses descendants y ont exercé les professions de négociant ou d’avocat.
Armes : D’azur au chevron d’or, à deux étoiles d’argent en chef et à une ancre d’argent en pointe.
Origine de la famille : Côtes-d’Armor (Bretagne).
Implantation provençale au XIXe siècle : Marseille.
GÉNÉALOGIE
I. Mathieu LE MÉE DE LA SALLE (né à Étables-sur-Mer [22] en 1664), d’où :
II. Mathieu LE MÉE DE LA SALLE (né à Saint-Quay-Portrieux [22] 29/08/1701), d’où :
III. François Marie Joseph LE MÉE, négociant (né à Saint-Brieuc [22] 23/11/1743), émigré à Marseille en 1765, d’où :
- François Thomas Noël César LE MÉE DE LA SALLE ;
- François Jean Baptiste Mathieu LE MÉE DE LA SALLE, (né à Marseille le 07/03/1784), qui suit.
IV. François Jean Baptiste Mathieu LE MÉE DE LA SALLE (né à Marseille, paroisse Saint-Martin, le 07/03/1784), domicilié 79, rue Paradis, épouse Marie Féline ALLARD, d’où :
- François Joseph Charles LE MÉE DE LA SALLE (né à Marseille le 07/01/1817), qui suit ;
- François Jean Baptiste Louis LE MÉE DE LA SALLE (né à Marseille le 26/08/1818)
V. François Joseph Charles LE MÉE DE LA SALLE, négociant (né à Marseille le 07/01/1817), époux d’Antoinette Thècle Anne Nancy HAMAOUY (°c. 1824)
- François Antoine Marie Léopold LE MÉE DE LA SALLE (illustration ci-contre), négociant (né à Marseille, 02/04/1842), président de la chambre de commerce de Marseille ;
- François Marie Charles Arthur LE MÉE DE LA SALLE (né à Marseille le 13/05/1843), qui suit ;
- Françoise Joséphine Marie Marguerite LE MÉE DE LA SALLE (née à Marseille le 21/11/1848), épouse à Marseille le 24/04/1867 Marie François Balthazard Fernand ROUVIÈRE (né à Marseille le 12/04/1846), étudiant en droit, fils de l’ancien maire de Marseille, Balthazard François Xavier ROUVIÈRE ;
- Marie Michelle Mathilde LE MÉE DE LA SALLE (née à Marseille le 17/11/1855), épouse à Marseille le 25/04/1876 Jean Raphaël Paul BENET, avocat (né à Marseille le 27/12/1847).
DR.
VI. François Marie Charles Arthur LE MÉE DE LA SALLE (illustration ci-contre), avocat (né à Marseille le 13/05/1843), 27, cours Bonaparte (Marseille), épouse à Marseille le 24/04/1867 Marie Thérèse Marguerite ROUVIÈRE (née à Marseille le 11/07/1847), d’où :
- Françoise Marguerite Marie Coralie LE MÉE DE LA SALLE (née à Marseille le 26/04/1868).
Le nom Le Mée de La Salle
On trouve au XIXe siècle la forme Le Mée plutôt que Le Mée de La Salle. Pour quelle raison ?
François Mathieu Le Mée de La Salle, né à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor (voir généalogie ci-dessus), émigra à Marseille en 1765 et y exerça le métier de négociant. En cette circonstance, il souhaita s’affranchir de la fin de son nom (de La Salle) et ne fut plus connu que sous le nom de François Marie Joseph Le Mée. Ainsi, son fils, Charles, et ses descendants, naquirent avec le nom de Le Mée.
C’est Charles, le n°V dans la généalogie ci-dessus, qui revendiqua le droit de récupérer son nom complet et se tourna vers la justice. Lors d’une audience en date du 28 janvier 1891, le tribunal civil de Marseille accorda à la famille de jouir à nouveau de la totalité de son nom. Du coup, les actes d’état-civil concernant les membres de la famille furent rectifiés en ce sens.
François Mathieu Le Mée de La Salle, né à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor (voir généalogie ci-dessus), émigra à Marseille en 1765 et y exerça le métier de négociant. En cette circonstance, il souhaita s’affranchir de la fin de son nom (de La Salle) et ne fut plus connu que sous le nom de François Marie Joseph Le Mée. Ainsi, son fils, Charles, et ses descendants, naquirent avec le nom de Le Mée.
C’est Charles, le n°V dans la généalogie ci-dessus, qui revendiqua le droit de récupérer son nom complet et se tourna vers la justice. Lors d’une audience en date du 28 janvier 1891, le tribunal civil de Marseille accorda à la famille de jouir à nouveau de la totalité de son nom. Du coup, les actes d’état-civil concernant les membres de la famille furent rectifiés en ce sens.