Aimé Le Coat de Kervéguen est né à Toulon (Var), le 18 novembre 1811. Il est connu principalement pour le rôle politique qu’il a joué dans le département du Var entre 1852 et 1868.
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Biographie
Né sous le nom d’Auguste Marie Aimé Philippe Le Coat de Kervéguen d’un père originaire du Finistère (Bretagne), Gabriel François Marie Le Coat de Kervéguen, le jeune homme se destine d’abord à devenir négociant en marine, comme l’était son père, et il s’établit dans sa ville natale.
Rapidement, pour illustrer le poids de la mer dans l’économie de Toulon, ses activités de négoce l’amènent à se rapprocher des milieux politiques et, en peu de temps, il devient conseiller général du canton ouest de Toulon.
Partisan de l’Empire issu du coup d’État de décembre, il se présenta, le 29 février 1852, comme candidat officiel, dans la 3e circonscription du Var, et est élu par 94,8 % des voix.
Il est réélu le 22 juin 1857 , par 15 753 voix (98,2 %), puis le 1er juin 1863 (66,8 %) contre Adalbert Philis (32 %). À ces deux dernières élections, il ne se présente pas sous l’étiquette dynastique, mais comme candidat indépendant.
Il participe à plusieurs débats et, lors de la discussion du budget de 1859, proteste contre la part prélevée par Paris sur le budget du pays.
Kervéguen dut surtout un court moment de célébrité aux accusations qu’il apporta à la tribune, le 10 décembre 1867, contre les rédacteurs en chef des principaux journaux de Paris, en s’appuyant sur les assertions d’un obscur journal belge, La Finance, qui affirmait que 50 000 thalers avaient été alloués par Bismarck au Siècle, à L’Opinion nationale, au Journal des Débats et à L’Avenir national. Ceux-ci mirent Kervéguen en demeure de justifier ses allégations devant un jury d’honneur. Ce jury, composé de d’Audelarre, Martel, Marie et Jules Favre, déclara que ces accusations ne reposaient sur aucune preuve sérieuse.
Le 2 août 1868, Aimé Le Coat de Kervéguen meurt à Madrid (Espagne).
Rapidement, pour illustrer le poids de la mer dans l’économie de Toulon, ses activités de négoce l’amènent à se rapprocher des milieux politiques et, en peu de temps, il devient conseiller général du canton ouest de Toulon.
Partisan de l’Empire issu du coup d’État de décembre, il se présenta, le 29 février 1852, comme candidat officiel, dans la 3e circonscription du Var, et est élu par 94,8 % des voix.
Il est réélu le 22 juin 1857 , par 15 753 voix (98,2 %), puis le 1er juin 1863 (66,8 %) contre Adalbert Philis (32 %). À ces deux dernières élections, il ne se présente pas sous l’étiquette dynastique, mais comme candidat indépendant.
Il participe à plusieurs débats et, lors de la discussion du budget de 1859, proteste contre la part prélevée par Paris sur le budget du pays.
Kervéguen dut surtout un court moment de célébrité aux accusations qu’il apporta à la tribune, le 10 décembre 1867, contre les rédacteurs en chef des principaux journaux de Paris, en s’appuyant sur les assertions d’un obscur journal belge, La Finance, qui affirmait que 50 000 thalers avaient été alloués par Bismarck au Siècle, à L’Opinion nationale, au Journal des Débats et à L’Avenir national. Ceux-ci mirent Kervéguen en demeure de justifier ses allégations devant un jury d’honneur. Ce jury, composé de d’Audelarre, Martel, Marie et Jules Favre, déclara que ces accusations ne reposaient sur aucune preuve sérieuse.
Le 2 août 1868, Aimé Le Coat de Kervéguen meurt à Madrid (Espagne).
Généalogie d’Aimé Le Coat de Kervéguen
1. Aimé LE COAT DE KERVÉGUEN, né à Toulon (83) le 17 novembre 1811, épouse à Paris (75) le 1er mars 1850 Mathilde Louise SEGUIN (1828-1885), née à Annonay (07).
2. Gabriel François Marie LE COAT DE KERVÉGUEN, né en 1771 à Landerneau (29), décédé en 1847 à Toulon (83), négociant, père de 18 enfants, épouse en 1802 :
3. Marguerite Anne Élisabeth Sophie PIGNOL, née en 1783, origine inconnue.
4. Joseph Hervé Xavier LE COAT DE KERVÉGUEN, épouse à Brest (29) le 9 septembre 1755 :
5. Marie Thérèse MANEUT.
8. Jean LE COAT, notaire royal à Saint-Renan (29), épouse :
9. Jeanne LE RUN DE SAINT-HAOUEN.