13 - Saint-Martin-de-Crau Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-saint-martin-de-crau/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 27 Sep 2025 21:41:16 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 13 - Saint-Martin-de-Crau Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/13-saint-martin-de-crau/ 32 32 Disparu depuis plusieurs jours (Saint-Martin-de-Crau, 1er juin 1747) https://www.geneprovence.com/disparu-depuis-plusieurs-jours-saint-martin-de-crau-1er-juin-1747/ https://www.geneprovence.com/disparu-depuis-plusieurs-jours-saint-martin-de-crau-1er-juin-1747/#respond Sat, 27 Sep 2025 21:41:16 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26450 « L’an 1747 et le premier juin a été enseveli Joseph Chabert, travailleur et grangier, habitant de Regardevenir, en cette paroisse, âgé d’environ 60 ans, au terroir dit Tarusse, Après en…

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« L’an 1747 et le premier juin a été enseveli Joseph Chabert, travailleur et grangier, habitant de Regardevenir, en cette paroisse, âgé d’environ 60 ans, au terroir dit Tarusse,
Après en avoir béni le sépulcre pour l’impossibilité d’être transporté au cimetière,
Ayant été trouvé audit lieu pourri et corrompu, jetant des puanteurs insupportables, et visité par nous soussignés qui n’avons reconnu aucune blessure ni coup,
Mort soudainement selon toute apparence, manquant de son habitation depuis plusieurs jours,
En foi de quoi nous nous sommes signés. »
[Cornille, Nicolas, Chave curé]
  • Registre paroissial de Saint-Martin-la-Palud, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 151.

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Drame au mas du Petit-Rouvian (Saint-Martin-de-Crau, 2 octobre 1880) https://www.geneprovence.com/drame-sanglant-au-mas-du-petit-rouvian-saint-martin-de-crau-2-octobre-1880/ https://www.geneprovence.com/drame-sanglant-au-mas-du-petit-rouvian-saint-martin-de-crau-2-octobre-1880/#respond Fri, 22 Nov 2024 05:30:19 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23331 Un crime affreux ensanglanta une ferme de Saint-Martin-de-Crau le 2 octobre 1880 à 8 heures du matin et la nouvelle, arrivée à Arles vers midi, se répandit comme une traînée…

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Un crime affreux ensanglanta une ferme de Saint-Martin-de-Crau le 2 octobre 1880 à 8 heures du matin et la nouvelle, arrivée à Arles vers midi, se répandit comme une traînée de poudre dans tous les quartiers de la ville, où elle jeta la consternation.
Un jeune homme de 26 ans, Pierre Jouve, fils de feu Pierre Jouve et d’Eulalie Pasquet, propriétaires du Petit-Rouvian, avait été assassiné par un employé de la ferme, poussé à cet acte par un sentiment de jalousie.
Voici dans quelles circonstances eut lieu ce drame terrible :
Deux des fils de la maison, à la suite d’une altercation, dont on ignore la cause, avaient quitté la ferme vendredi 1er octobre au soir et étaient allés passer la nuit au mas de l’Olivier. Le matin, le plus jeune des frères réveilla son aîné et l’invita à rentrer à la ferme du Petit-Rouvian pour vaquer aux occupations de la journée. Ils se levèrent et rentrèrent à la maison, montant au fenil chercher le foin pour donner à manger aux chevaux.
À peine l’aîné, Pierre, avait-il le haut du corps au-dessus de la trappe qu’un coup de feu l’atteignait en pleine poitrine et il tombait ensanglanté dans les bras de son frère qui s’évanouit.
Presque aussitôt un deuxième coup de feu se faisait entendre… Le meurtrier s’était fait justice.
Le misérable qui s’est rendu coupable de cet acte horrible était un nommé François-Émile Mathieu, 32 ans, marié depuis le mois d’août à une femme de 28 ans, employée comme lui à la ferme.
Il s’était servi, pour perpétrer son crime, d’un fusil à deux coups, chargé avec du plomb n°8 ou 9. Le gros de la charge avait traversé le poumon droit du malheureux Jouve et quelques plombs l’avaient atteint au cœur ; aussi la mort fut-elle instantanée.
L’assassin mit ensuite fin à ses jours en se tirant dans la bouche un coup de fusil qui lui enleva toute la partie supérieure de la tête.

  • Sources : L’Homme de bronze, no 51, 3 octobre 1880, p. 2.
  • Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230.

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Un accident de charrette (Arles, 9 septembre 1880) https://www.geneprovence.com/un-accident-de-charrette-arles-9-septembre-1880/ https://www.geneprovence.com/un-accident-de-charrette-arles-9-septembre-1880/#respond Tue, 29 Oct 2024 05:30:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22969 Sébastien Imbert était un jeune homme de 34 ans, né à Arles (Bouches-du-Rhône), d’une famille de cultivateurs, le couple Joseph Imbert et Marguerite Miblet, et tous vivaient en bonne harmonie…

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Sébastien Imbert était un jeune homme de 34 ans, né à Arles (Bouches-du-Rhône), d’une famille de cultivateurs, le couple Joseph Imbert et Marguerite Miblet, et tous vivaient en bonne harmonie dans un mas en Crau, au quartier des Fourches, à Arles, non loin du hameau de Pont-de-Crau.
Il n’était pas encore 8 heures, ce matin du 9 septembre 1880 et le jeune homme était monté sur sa charrette pour se rendre à Raphèle, un autre hameau d’Arles, sur la route de Saint-Martin-de-Crau.
Sur la route, il croisa un bataillon de chasseurs à pied se livrant à des manœuvres dans un champ. Le bruit des cris et les détonations effrayèrent son cheval qui se cabra et imprima à la charrette un mouvement inattendu qui projeta le pauvre Imbert hors du véhicule.
Par malchance sa tête heurta le sol et sa mort fut instantanée.
Il allait falloir annoncer la nouvelle à ses parents.
  • Sources : L’Homme de bronze, no 48, 12 septembre 1880, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230.

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Le crime de la Croix-de-Callamand (Grans, 26 mai 1880) https://www.geneprovence.com/le-crime-de-la-croix-de-callamand-grans-26-mai-1880/ https://www.geneprovence.com/le-crime-de-la-croix-de-callamand-grans-26-mai-1880/#respond Sat, 31 Aug 2024 13:35:33 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=22006 Le mercredi 26 mai 1880, à 21 heures, Auguste Delaupie, 58 ans, qui habitait Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), et qui conduisait le courrier de Salon-de-Provence à Miramas fut assassiné dans sa voiture…

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Le mercredi 26 mai 1880, à 21 heures, Auguste Delaupie, 58 ans, qui habitait Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), et qui conduisait le courrier de Salon-de-Provence à Miramas fut assassiné dans sa voiture et toutes les dépêches du courrier furent dérobées.
La voiture, attelé d’un seul cheval, fut retrouvée le lendemain, vers 4 heures du matin, dans une petite prairie attenante au mas du Lion-d’Or, à Saint-Martin-de-Crau, par Blaise Benoit, fermier du domaine qui, voyant un homme assassiné couché au fond de la voiture dans une mare de sang, s’empressa d’aller prévenir la gendarmerie du village.
En attendant l’arrivée du Parquet, la gendarmerie fit remiser la voiture et le cadavre qu’elle contenait en lieu sûr en en faisant garder les abords.
Vers 9 heures et demi, le matin, le procureur de la République, le juge d’instruction et le docteur Duval arrivèrent sur les lieux et l’enquête commença.

On mena d’abord le cadavre de Delaupie à l’hôpital d’Arles où le docteur Duval réalisa l’autopsie. Celui-ci constata que la victime avait succombé à quatre blessures. Deux balles de revolver avaient pénétré à la hauteur de l’oreille jusqu’à la boîte crânienne. Il parvint à les extraire.
Mais il nota également que Delaupie avait reçu de chaque côté du cou un coup de poignard lui occasionnant des blessures profondes. Autant dire que chacune de ses quatre blessures était mortelle et qu’il n’avait donc aucune chance de survie.
À 16h30, l’après-midi du même jour, on inhuma le corps en présence de tout le personnel de l’administration des postes. Son acte de décès, fait à Arles, indiquait qu’il était né à Mirmande (Drôme) et qu’il vivait à Salon, chez M. Durand, entrepreneur du service des Dépêches de Salon à Miramas.

Le crime avait été commis au lieu-dit La Croix-de-Callamand, à Grans (Bouches-du-Rhône). On avait en effet trouvé sur place une large mare de sang. On avait retrouvé aussi une espadrille qui manquait au pied droit de la victime. En outre, on avait recueilli dans le canal de Boisgelin, près de la route, des dépêches et des papiers. La sacoche de la victime, elle, avait disparu. On la lui avait enlevée en coupant les deux extrémités de la courroie.
Les malfaiteurs avaient ensuite ôté les grelots du collier du cheval ainsi que sa bride et avaient mis l’animal en marche sur une autre route que celle qu’il suivait habituellement. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé à Saint-Martin-de-Crau, distant de 23 kilomètres du lieu du crime. Pour preuve à cette hypothèse, on retrouva les grelots cachés dans un buisson afin de dérouter les recherches et de gagner du temps.

Le Parquet soupçonnait deux hommes qui, semble-t-il, avaient utilisé les services de la voiture de Delaupie. En effet, pendant que le courrier faisait son service au bureau de poste, un des deux hommes était entré en trombe dans le bureau de tabac de Grans, le visage bouleversé, les yeux égarés et, après avoir acheté un paquet de tabac, il était ressorti avec la même allure étrange.
Peu après, le courrier reprenant la route de Miramas était suivi de deux hommes qui lui criaient d’arrêter et montèrent aussitôt à bord. C’étaient probablement les assassins.

Ces deux hommes, Amouroux et Teyssier, furent jugés par la Cour d’assises d’Aix le 8 janvier 1881 et condamnés aux travaux forcés à perpétuité.

  • Sources : L’Homme de bronze, no 32, 30 mai 1880, p. 3 ; ibid., 9 janvier 1881, p. 3.
  • État civil de la ville d’Arles, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230.

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Un infanticide découvert dix ans après (Saint-Martin-de-Crau, 15 mai 1880) https://www.geneprovence.com/un-infanticide-decouvert-dix-ans-apres-saint-martin-de-crau-15-mai-1880/ https://www.geneprovence.com/un-infanticide-decouvert-dix-ans-apres-saint-martin-de-crau-15-mai-1880/#respond Tue, 20 Aug 2024 20:17:11 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21883 Pierre Isoard et Barthélemy Eymes étaient domestiques sur les terres de M. Gravier à Saint-Martin-de-Crau. À la mi-mai de l’année 1880, ils allèrent trouver le garde champêtre du village pour…

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Pierre Isoard et Barthélemy Eymes étaient domestiques sur les terres de M. Gravier à Saint-Martin-de-Crau. À la mi-mai de l’année 1880, ils allèrent trouver le garde champêtre du village pour l’informer d’une découverte curieuse qu’ils avaient faite.
Ils lui indiquèrent que, alors qu’ils labouraient un champ, le soc de leur charrue avait rencontré et brisé un pot de terre. Intrigués, ils récupérèrent la pièce et en examinèrent le contenu. Celui-ci contenu des restes, pour ne pas dire des ossements, d’un bébé.
Aussitôt le garde champêtre demanda-t-il au docteur Dumas, médecin du village, de se porter sur les lieux pour examiner la découverte.
Le docteur convint que les restes étaient anciens, probablement une dizaine d’années et qu’on avait affaire au corps d’un enfant inhumé peu après sa naissance. La manière secrète dont la chose avait été faite laissait évidemment supposer qu’il s’agissait d’un infanticide.
  • Source : L’Homme de bronze, no 32, 23 mai 1880, p. 3.

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La violence du feu (Saint-Martin-de-Crau, 9 septembre 1903) https://www.geneprovence.com/violence-feu-saint-martin-de-crau-9-septembre-1903/ https://www.geneprovence.com/violence-feu-saint-martin-de-crau-9-septembre-1903/#respond Sat, 05 Nov 2022 12:28:50 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=18390 Le mercredi 9 septembre 1903, Mlle Madeleine Allemand1, une femme de 38 ans domiciliée à Saint-Martin-de-Crau, voulait allumer son four­neau à pétrole, sans doute pour y faire la cuisine. Il…

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Le mercredi 9 septembre 1903, Mlle Madeleine Allemand1, une femme de 38 ans domiciliée à Saint-Martin-de-Crau, voulait allumer son four­neau à pétrole, sans doute pour y faire la cuisine.
Il se trouvait que ce fourneau était devant la fenêtre, que celle-ci était ouverte et que ce jour était un jour de mistral.
Lorsqu’une flamme apparut, le vent la projeta dans les cheveux de Madeleine qui n’eut guère le temps de réagir, si ce n’est en poussant des cris et en se tapotant la chevelure. Mais ses mouvements rapides eurent tôt fait d’aviver la flamme qui se projeta sur ses habits.
En peu de temps, le feu la recouvrit.
Bien sûr, ses cris furent entendus. Son oncle Chovot et son beau-père Bord accoururent, mais en entrant ils trouvèrent la pauvre femme au sol, la tête et la poitrine littéralement consumées.
Le docteur Séguin, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès.

Note

1. Née le 16 août 1866 à Saint-Martin-de-Crau, de François Allemand et Angèle Caumont.
  • Source : Le Petit Provençal, 10 septembre 1903.

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Le drame de Mas-Thibert (Arles, 7 avril 1914) https://www.geneprovence.com/drame-de-mas-thibert-arles-7-avril-1914/ https://www.geneprovence.com/drame-de-mas-thibert-arles-7-avril-1914/#respond Tue, 21 May 2019 00:39:18 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16887 Ce 7 avril 1914, un train entre en gare de Mas-Thibert, commune d’Arles, située près de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône). Un cycliste, Louis Loret, 35 ans, semble attendre sur le quai. Quand…

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La gare de Mas-Thibert vers 1914. DR.
La gare de Mas-Thibert vers 1914. DR.
Ce 7 avril 1914, un train entre en gare de Mas-Thibert, commune d’Arles, située près de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône). Un cycliste, Louis Loret, 35 ans, semble attendre sur le quai. Quand une femme en descend, il la rejoint et tous les deux sortent du bâtiment pour se retrouver en quelques pas sur les bords du Rhône, dans une oseraie où ils prennent un repas frugal.
Mais soudain, cette scène bucolique et amoureuse bascule. Les gens passant à proximité entendent deux coups de feu et voient soudain l’homme s’échapper des roseaux, blessé au cou de deux balles. Grièvement atteint, il est transporté à Saint-Martin-de-Crau pour y recevoir les premiers soins.
La femme, elle, est introuvable. Son signalement est diffusé entre les polices locales et, le soir, à 6 heures, elle est interpellée en gare d’Arles, revenant de Saint-Martin. Elle se nomme Castellin, a 37 ans et est domiciliée à Roubaix. Interrogée par les policiers, elle préfère garder le silence et est écrouée sur ordre du procureur de la République.
  • Source : Le Petit Parisien, 8 avril 1914.

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Alerte à la peste (Arles, 24 novembre 1720) https://www.geneprovence.com/alerte-a-la-peste-arles-24-novembre-1720/ https://www.geneprovence.com/alerte-a-la-peste-arles-24-novembre-1720/#respond Tue, 18 Jun 2013 01:46:18 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=7932 [morte de la peste] « Marguerite Méronne âgée d'environ soixante six ans a été enterrée le vingt quatre novembre mille sept cent vingt. Présents : Claude Robert et Jean Burle, clerc. » [Tourniayre, curé] ** [morte de la peste] « Anne Méronne âgée d'environ soixante quatre ans a été enterrée le dix sept décembre mille sept cent vingt.

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[morte de la peste]

« Marguerite Méronne âgée d’environ soixante six ans a été enterrée le vingt quatre novembre mille sept cent vingt. Présents : Claude Robert et Jean Burle, clerc. »

[Tourniayre, curé]

**

[morte de la peste]

« Anne Méronne âgée d’environ soixante quatre ans a été enterrée le dix sept décembre mille sept cent vingt. Présents Jean Burle, clerc, et Honnorat Nicolas illitérés. »

[Tourniayre, curé]

crau-arles
Les mas autour de Saint-Martin-de-Crau point de départ de la peste d’Arles
(carte de Cassini, Gallica)

Note : Depuis le 20 juin 1720, une épidémie de peste est déclarée à Marseille, amenée par le navire « le Grand Saint-Antoine », de triste mémoire. Malgré le cordon sanitaire, un poissonnier des Martigues, nommé Simiot, arrive à quitter Marseille pour ce rendre à Tarascon. Il fait étape dans le cabaret dit La Tapie situé en Crau, à trois lieues d’Arles. Il y porte la contagion dans le pays dont Marguerite et Anne Méron sont officiellement les premières victimes de la peste.

Claude Robert, témoin du décès et neveu de Marguerite Méron, parvient lui-aussi à franchir le cordon sanitaire établi autour d’Arles, et pénètre dans la ville le 17 décembre. Il décède de la maladie le 19 décembre dans une maison des arènes où il logeait. Ce fut le début de la catastrophe pour Arles qui vit périr en quelques mois 10 000 de ses habitants, sur les 23 000 que comptait la cité.

Quant à Simiot, il poursuivit son chemin jusqu’à Tarascon, où il propage la maladie. On retrouve sa trace dans le registre paroissial de Boulbon retranscrit dans l’article « Arrivée de la peste (Tarascon, 14 décembre 1720) ».

Sources :

  • registre paroissiaux de Saint-Martin-de-Crau, AD13, 203E 151
  • Chronique d’une année de peste. Arles 1720-1721, R. Bouchet, P. Fargue, « Les cahiers d’Arles », Actes Sud, Arles, 2009.

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« Un tonnerre qui l’a étouffé » (Saint-Martin-de-Crau, 27 juin 1771) https://www.geneprovence.com/un-tonnerre-qui-la-etouffe-saint-martin-de-crau-27-juin-1771/ https://www.geneprovence.com/un-tonnerre-qui-la-etouffe-saint-martin-de-crau-27-juin-1771/#respond Mon, 25 Jun 2012 17:34:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=53 « L’an mil sept cent soixante et onze et le vingt sept juin a été ensevely dans le cimetière de cette paroisse Jean Estelon, travailleur, époux à Anne Romand, décédé subitement par un tonnerre qui l’a étouffé, originaire de la paroisse de Ribiers et habitant de celle Malijai, diocèse de Gap, âgé d’environ quarante ans.

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Tonnerre« L’an mil sept cent soixante et onze et le vingt sept juin a été ensevely dans le cimetière de cette paroisse Jean Estelon, travailleur, époux à Anne Romand, décédé subitement par un tonnerre qui l’a étouffé, originaire de la paroisse de Ribiers et habitant de celle Malijai, diocèse de Gap, âgé d’environ quarante ans.
Témoins présents et soussignez M. Louis Brun, m[aî]tre chirurgien du lieu de Fontvieille, et Jean Clamour, ménager de la ville d’Arles. »
[BRUN père, Jean CLAMOUR, MARTIN curé]

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Mort sous sa charrette (Saint-Martin-de-Crau, 3 septembre 1894) https://www.geneprovence.com/mort-sous-sa-charrette-saint-martin-de-crau-3-septembre-1894/ https://www.geneprovence.com/mort-sous-sa-charrette-saint-martin-de-crau-3-septembre-1894/#respond Tue, 06 Mar 2012 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=121 Le 3 septembre 1894, un grave accident a eu lieu dans les campagnes de Saint-Martin-de-Crau. La victime, François Marcel, un cultivateur célibataire de 38 ans, né à Sarrians (Vaucluse), mais de parents originaires de Mouriès (Bouches-du-Rhône), a perdu la vie dans des circonstances dramatiques.

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Le 3 septembre 1894, un grave accident a eu lieu dans les campagnes de Saint-Martin-de-Crau. La victime, François Marcel, un cultivateur célibataire de 38 ans, né à Sarrians (Vaucluse), mais de parents originaires de Mouriès (Bouches-du-Rhône), a perdu la vie dans des circonstances dramatiques. Le correspondant du journal Le Mémorial d’Aix en fait la relation suivante :

saint-martin-avenue-arles

« En charriant les raisins de vendanges dans les terres du mas de Bouscayer, en Crau, un cultivateur, François Marcel, est tombé devant sa charrette lourdement chargée et a eu la poitrine broyée par les roues. La mort a été instantanée. »

Annexe

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