La violence du feu (Saint-Martin-de-Crau, 9 septembre 1903)

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Le mercredi 9 septembre 1903, Mlle Madeleine Allemand1, une femme de 38 ans domiciliée à Saint-Martin-de-Crau, voulait allumer son four­neau à pétrole, sans doute pour y faire la cuisine.
Il se trouvait que ce fourneau était devant la fenêtre, que celle-ci était ouverte et que ce jour était un jour de mistral.
Lorsqu’une flamme apparut, le vent la projeta dans les cheveux de Madeleine qui n’eut guère le temps de réagir, si ce n’est en poussant des cris et en se tapotant la chevelure. Mais ses mouvements rapides eurent tôt fait d’aviver la flamme qui se projeta sur ses habits.
En peu de temps, le feu la recouvrit.
Bien sûr, ses cris furent entendus. Son oncle Chovot et son beau-père Bord accoururent, mais en entrant ils trouvèrent la pauvre femme au sol, la tête et la poitrine littéralement consumées.
Le docteur Séguin, appelé en toute hâte, ne put que constater le décès.

Note

1. Née le 16 août 1866 à Saint-Martin-de-Crau, de François Allemand et Angèle Caumont.
  • Source : Le Petit Provençal, 10 septembre 1903.

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