84 - Avignon Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-avignon/ 500 ans de faits divers en Provence Fri, 19 Sep 2025 21:25:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 84 - Avignon Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/84-avignon/ 32 32 Bagarre dans la rue Argentière (Avignon, 18 avril 1813) https://www.geneprovence.com/bagarre-dans-la-rue-argentiere-avignon-18-avril-1813/ https://www.geneprovence.com/bagarre-dans-la-rue-argentiere-avignon-18-avril-1813/#respond Fri, 19 Sep 2025 21:25:38 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26365 « Ce jourd’hui, 18 avril 1813, sur environ 9 heures du soir, nous, commissaire de police du premier arrondissement de cette ville d’Avignon, passant dans la rue Argentière, avons aperçu trois…

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« Ce jourd’hui, 18 avril 1813, sur environ 9 heures du soir, nous, commissaire de police du premier arrondissement de cette ville d’Avignon, passant dans la rue Argentière, avons aperçu trois hommes qui disputaient entre eux et dont deux ont pris la fuite en nous apercevant.
Rue Argentière de nos jours.
© Jean Marie Desbois, 2025.
Nous avons enjoint à celui qui était resté sur les lieux de nous suivre. Il a obéi et, l’ayant conduit à l’hôtel de ville, nous lui avons demandé ses nom, prénom, et sa profession et résidence et de nous dire le sujet de la dispute qu’il avait avec les deux autres individus dans la rue Argentière, au moment où nous étions arrivés.
Il nous a dit se nommer Joseph Faure, boulanger, travailleur de son état dans cette ville chez le sieur Pascal, maître boulanger, rue de l’Arc-de-l’Agneau, et a ajouté que sur les 8 heures du soir de ce jour, étant au café du sieur Lieutard, maison de la veuve Grous, place de l’Hôtel-de-Ville où étaient aussi plusieurs personnes. Les sieurs Polliard fils, Boutoment et François Lamy, imprimeur, sont entrés.
Le sieur Lamy, lui adressant la parole, lui a demandé s’il avait porté le levain, qu’à l’heure qu’il était, il ne devait pas être là avec ses boîtes à revers mais bien à son travail, qu’il ne ferait pas gagner une fortune au cafetier et ne le ferait pas pisser dans un pot de chambre d’argent, et, après beaucoup d’autres plaisanteries grossières de la même nature, Lamy a fini par lui dire qu’il était un couillon, ce qui l’a porté à répliquer :
« Je ne sais pas, du moins pas plus que vous. »
Lamy l’a alors provoqué, lui disant de sortir avec lui.
Le déclarant s’est levé et alors, Lamy le saisissant au col, lui a dit : « Allons marcher avec moi » et l’a amené dans ladite rue Argentière où, arrivés, le déclarant lui a observé qu’il était trop tard pour se battre et qu’il fallait remettre la partie à demain.
À ces mots, Lamy lui a porté un coup de poing à côté de l’œil gauche. Le déclarant le saisit au corps et, l’ayant renversé par terre sans cependant le frapper, lui a dit :
« Eh bien, de qui dépends-tu à présent ? »
Dans ce moment, le sieur Polliard fils, étant survenu, a saisi le déclarant par les jambes et l’a traîné par terre, ce qui a facilité Lamy à se relever, et alors ce dernier s’est mis à frapper le déclarant, ce qui l’a porté à crier au secours.
M. Delapierre, voisin de celui-ci, s’est alors mis à sa fenêtre et Polliard a alors pris la fuite.
Le déclarant observe que, lorsque Lamy l’a provoqué dans le café Lieutard, ç’a été en présence dudit Lieutard, desdits Maillet, Bollier jeune, Vernay, Coutelier, Guigues et autres.
Il a observé en outre que, pendant la rixe qui a eu lieu entre lui Lamy et Polliard, son mouchoir à carreaux rayés rouge lui avait été enlevé.
Puis il a signé après lecture faite.
À Avignon, les an et jour susdits. »
[Signatures]
***
Rue de l’Arc-de-l’Agneau de nos jours.
© Jean Marie Desbois, 2025.
« Ce joud’hui, 20 avril 1813, entre 11 heures et midi, devant nous commissaire de police du premier arrondissement de cette ville d’Avignon, s’est présenté le sieur Joseph Faure, garçon boulanger, travailleur en cette ville chez le sieur Pascal, rue de l’Arc-de-l’Agneau,
Qui nous a dit qu’aujourd’hui, entre 9 et 10 heures du matin, la mère du sieur Polliard, désigné dans la plainte ci-dessus, s’est présentée dans la boutique dudit sieur Pascal et a dit à ce dernier :
« Avez-vous passé dispute avec François Lamy ? N’avez-vous pas perdu un mouchoir ? »
Et sur la réponse affirmative, cette femme lui a dit :
« Mon fils l’a trouvé et l’a démarqué, n’étant pas dans l’intention de le rendre, attendu qu’il en a lui-même perdu plusieurs qu’on ne lui a pas rendus. »
Et elle a rendu en même temps au déclarant son dit mouchoir que celui-ci a déposé en nos mains pour être envoyé à qui de droit, nous observant que tout le raisonnement ci-dessus et la restitution faite par elle en présence de la nommée Marthe Blanc, de la commune de Noves, nourrice de l’épouse du sieur Pascal, qui se trouvait dans la maison de cette dernière, étant venue pour la voir.
Le déclarant a signé après lecture faite.
À Avignon, les an et jour susdits. »
  • Registre de police d’Avignon, Archives municipales d’Avignon, 1J129, p. 3-5.

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Récit de la peste de Provence (Boulbon, 15 décembre 1720) https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/ https://www.geneprovence.com/recit-de-la-peste-de-provence-15-decembre-1720/#respond Sat, 06 Sep 2025 15:54:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=26277 Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à…

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Reconstitution du village de Boulbon en 1720. © GénéProvence, 2025.

Durant toute la seconde moitié de l’année 1720, le curé de Boulbon, Périer, fait le récit de la peste qui s’étend dans un premier temps à Marseille mais peu à peu dans un grand nombre de villes et villages de Provence. On a sous sa plume le récit d’un homme inquiet pour le village, ce « misérable lieu », qu’il administre.

« Cette année 1720, il y a eu une récolte abondante. Toutes les terres, les unes et les autres, ont rendu d’un dixième dans le temps de la foire de Beaucaire.
On a soupçonné Marseille de peste et avec juste raison puisqu’elle y est si maligne qu’on assure que depuis le commencement de ce mois d’août, jusqu’à aujourd’hui vingt-huitième août, il y est mort plus de quatorze à quinze mille âmes et il continue à ce qu’il nous en revient à y en mourir toujours sans nombre.
Toutes les villes et villages de la province se gardent et il n’y a plus de commerce ni avec le Languedoc ni avec Avignon, et si Dieu n’y met sa main par sa divine miséricorde, nous sommes tous perdus.
Aubagne, Lançon, sont atteints de ce mal-là, Aix est soupçonné et on assure qu’il est au faubourg.
Le 3 octobre, le parlement, après avoir prêté serment, s’est retiré à Saint-Remy, s’étant eux-mêmes condamnés à faire quarantaine.
La peste est aux quatre coins d’Aix. Le 30 septembre, il y mourut dans une nuit vingt-cinq personnes.
On assure qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de cinquante mille âmes.
Nous nous gardons ici le mieux que nous pouvons, jour et nuit.
Aujourd’hui 23 octobre 1720, nous avons renouvelé le vœu de sainte Élisabeth et nous sommes allés en procession à Notre-Dame chanter la grand-messe. Les consuls y ont été pieds nus, la corde au col et la torche à la main, ce qui se continuera in aeternam.
Saint-Remy est soupçonné de contagion. Dieu veuille qu’il n’y ait rien.
J’ai grand peur que la peste n’y soit bientôt déclarée, comme aux autres endroits.
Du onze novembre, on mande qu’il est mort à Marseille ou à ses bastides plus de soixante mille âmes. Il y a eu de terribles désordres dans cette ville, causés par les forçats de galère qu’on avait tirés pour servir les malades et pour servir de corbeaux.
Il y est mort une grande quantité des prêtres et de religieux. Monseigneur l’Archevêque s’y est exposé autant que les prêtres les plus zélés et Dieu l’a conservé jusqu’à aujourd’hui. Le pape a envoyé trois mille saumées1 de blé pour soutenir le pauvre peuple et la contagion fait aujourd’hui à Aix autant de ravages à proportion qu’il en a fait à Marseille, où elle commence fort à calmer.
On soupçonne toujours Saint-Remy et il y a apparence que cette ville aura le même sort que toutes les autres villes et villages, qui ont été soupçonnées où elle est aujourd’hui aux quatre coins. Dieu veuille la préserver.
On dit que Lançon, il n’y est resté presque personne.
Le Martigues et Salon sont confinés.
Le 5 décembre, M. l’Intendant s’est retiré à Barbentane, méchante marque pour Saint-Remy. Madame l’Intendante s’est accouchée en chemin et a fait l’enfant dans son carrosse.
Certainement la contagion doit y être quoi qu’on le cache, mais dans moins de quatre à cinq jours, il sera confiné quoi qu’on en dise.
Le 15, troisième dimanche, à 4 heures du soir, l’ordre de M. de Jossaud, commandant dans cette viguerie, est arrivé, de confiner Saint-Remy.
Dieu veuille nous garder par sa divine miséricorde, car nous sommes en grand danger dans ce misérable lieu où il n’y a pas grand ordre.
Tarascon est en grand danger et nous aussi.
Le 14 décembre, la peste a commencé à Tarascon, par Simiot, poissonnier, qui l’a portée du Martigues. Il est mort avec un bubon. Dieu ait pitié de Tarascon et de nous aussi. On a confiné la traverse d’Arles au faubourg Saint-Jean. »

Note

1. Une saumée représente la charge d’une bête de somme.

  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 222.

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Coup de couteau à la maison de tolérance (Avignon, 23 mai 1868) https://www.geneprovence.com/coup-de-couteau-a-la-maison-de-tolerance-avignon-23-mai-1868/ https://www.geneprovence.com/coup-de-couteau-a-la-maison-de-tolerance-avignon-23-mai-1868/#respond Thu, 13 Mar 2025 05:30:08 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24721 Le 23 mai 1868 au soir eut lieu dans la ville d’Avignon (Vaucluse) une tentative d’assassinat dans une maison de tolérance. Un jeune homme, brasseur de 26 ans, reçut dans…

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Le 23 mai 1868 au soir eut lieu dans la ville d’Avignon (Vaucluse) une tentative d’assassinat dans une maison de tolérance.
Un jeune homme, brasseur de 26 ans, reçut dans le côté droit un coup de couteau porté par une jeune fille qui travaillait dans la maison.
Aussitôt, plusieurs médecins furent appelés et le jeune homme alité. On craignait pour sa vie. Soit il parvint à sortir de son état grave et se remettre, soit il mourut dans une autre commune, mais il ne nous a pas été possible de retrouver l’identité du jeune homme impliqué dans ce fait divers.
La fille, elle, fut arrêtée par la police.
  • Source : Le Petit Marseillais, 25 mai 1868, p. 2.

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Une violente rixe (Aix-en-Provence, 16 juillet 1839) https://www.geneprovence.com/une-violente-rixe-aix-en-provence-16-juillet-1839/ https://www.geneprovence.com/une-violente-rixe-aix-en-provence-16-juillet-1839/#respond Thu, 30 Jan 2025 05:30:20 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24285 Le 16 juillet 1839, quelques ouvriers charrons, attablés dans un petit café du Faubourg, à Aix-en-Provence, aperçurent trois compagnons boulangers arrivant par la route d’Avignon et se dirigeant vers Marseille.…

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Le 16 juillet 1839, quelques ouvriers charrons, attablés dans un petit café du Faubourg, à Aix-en-Provence, aperçurent trois compagnons boulangers arrivant par la route d’Avignon et se dirigeant vers Marseille. L’un des charrons sortit immédiatement et interpella les passants qu’il reconnut à leurs bâtons de voyage et leurs petits sacs. Ces derniers continuèrent leur chemin sans répondre. L’homme appela alors à l’aide ses camarades restés au café.
Tous, armés de gros bâtons, se lancèrent à la poursuite des voyageurs et les rattrapèrent à l’entrée de la Rotonde. Une violente et inégale lutte s’engagea alors, les agresseurs étant supérieurs en nombre et cherchant à régler une querelle vieille de plusieurs années. Deux boulangers d’Avignon furent blessés. L’intervention de passants, attirés par le bruit, arracha les victimes innocentes à une mort certaine. Les charrons s’enfuirent et se barricadèrent dans une chambre, mais les forces de l’ordre arrivèrent rapidement et arrêtèrent les coupables.
Un boulanger blessé, dont l’état était très alarmant, se trouvait à l’hôpital de la ville.
Deux jours plus tard, on apprit qu’une trentaine d’ouvriers boulangers de Marseille étaient venus à Aix pour venger leurs compagnons. Cependant, ayant appris que les coupables étaient déjà entre les mains de la justice, ils s’étaient retirés tranquillement, satisfaits de la réparation.
Trois hommes furent cités devant le tribunal de police d’Aix le 1er août au sujet de l’agression du 16 juillet. René Corneille, ouvrier cordier demeurant à Chartres, et Jean Robin, ouvrier charron demeurant à Marseille, furent condamnés chacun à deux ans d’emprisonnement pour coups et blessures volontaires avec préméditation sur la personne des boulangers. Quant au troisième, François Espric, bourrelier demeurant à Béziers, il fut acquitté.
  • Source : Le Mémorial d’Aix, 20 juillet 1839, p. 3 ; 3 août 1839, p. 3.

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Le mendiant mort à la campagne (Cabannes, 7 août 1766) https://www.geneprovence.com/le-mendiant-mort-a-la-campagne-cabannes-7-aout-1766/ https://www.geneprovence.com/le-mendiant-mort-a-la-campagne-cabannes-7-aout-1766/#respond Mon, 27 Jan 2025 05:30:27 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24257 « L’an que dessus [1766] et le sept du mois d’août, est mort dans la campagne soudainement après lui avoir administré le sacrement de pénitence, François, jeune homme tiré de la…

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« L’an que dessus [1766] et le sept du mois d’août, est mort dans la campagne soudainement après lui avoir administré le sacrement de pénitence, François, jeune homme tiré de la maison de l’aumône d’Avignon, âgé d’environ 26 ans, vivant en mendiant et habitant de cette paroisse depuis la plus tendre jeunesse, et a été enseveli au cimetière, en présence des soussignés. »
[Vachet, curé, Indignoux, Nourrit, second]
  • Sources : Registre paroissial de Cabannes, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 203 E 227.

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Morte faute de lait (Boulbon, 31 mai 1688) https://www.geneprovence.com/morte-faute-de-lait-boulbon-31-mai-1688/ https://www.geneprovence.com/morte-faute-de-lait-boulbon-31-mai-1688/#respond Tue, 07 Jan 2025 05:30:26 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23995 « L’an 1688 et le dernier jour du mois de mai, sur le soir, a été ensevelie au cimetière Notre-Dame de la Valette, décédée au mas de Granel le même jour,…

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« L’an 1688 et le dernier jour du mois de mai, sur le soir, a été ensevelie au cimetière Notre-Dame de la Valette, décédée au mas de Granel le même jour,
Jeanne Peirone, âgée d’environ deux mois, fille légitime et naturelle à ce qu’a dit la mère qui était en voyage à Mathieu Peiron, d’Avignon, et à Magdeleine Vialle, originaire de Tarascon, reconnue dans cette paroisse, laquelle a dit qu’elle venait d’Arles pour des affaires et que, par défaut de santé, elle avait été obligée de coucher audit mas, où ladite fille est décédée faute de lait.
En foi de ce, me suis soussigné.
À Bourbon, les an et jours susdits. »

[Lande vicaire]

« Addendum : Nota que ladite Magdeleine Vialle est décédée à Tarascon où elle fut portée, après avoir été malade quelques jours en ce lieu où elle avait reçu les sacrements. »

  • Source : Registre paroissial de Boulbon, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, cote 203 E 221.

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Un corps sur la plage (Les Saintes-Maries-de-la-Mer, 14 septembre 1693) https://www.geneprovence.com/un-corps-sur-la-plage-les-saintes-maries-de-la-mer-14-septembre-1693/ https://www.geneprovence.com/un-corps-sur-la-plage-les-saintes-maries-de-la-mer-14-septembre-1693/#respond Fri, 03 May 2024 11:06:57 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=20609 « L’an que dessus [1693] et le quatorze du mois de septembre, a été enterré Barthélemy Coye, fils de Jean Coye, taffetassier, et de Lyonne Arnouse, natif d’Avignon et habitant d’Arles,…

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« L’an que dessus [1693] et le quatorze du mois de septembre, a été enterré Barthélemy Coye, fils de Jean Coye, taffetassier, et de Lyonne Arnouse, natif d’Avignon et habitant d’Arles,
Son corps ayant été trouvé sur les plages de la mer, ainsi qu’on m’a déclaré, et pour foi de ce, je me suis soussigné avec Joseph Saint-Jean et Jean Girard, présents à son enterrement. »
[Joseph St Jean, Jean Girard, St Jean, vicaire]

  • Source : Registre paroissial des Saintes-Maries-de-la-Mer, AD13 203 E 277 bis

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Pierre-Scipion Payan (1808-1868), un pionnier de la médecine https://www.geneprovence.com/pierre-scipion-payan-1808-1868-pionnier-de-medecine/ https://www.geneprovence.com/pierre-scipion-payan-1808-1868-pionnier-de-medecine/#respond Sun, 24 Mar 2024 11:00:12 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=20002 Pierre-Scipion Payan, un médecin et chirurgien français du XIXe siècle, laissa une marque indélébile dans le paysage médical de la Provence. Né à Montpellier en 1829, il débuta ses études…

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Pierre-Scipion Payan, un médecin et chirurgien français du XIXe siècle, laissa une marque indélébile dans le paysage médical de la Provence. Né à Montpellier en 1829, il débuta ses études médicales dans cette ville avant de poursuivre sa formation dans les prestigieuses institutions de la région.
Sa carrière prit son envol lorsqu’il fut nommé au concours chirurgien interne des hôpitaux d’Avignon en 1832, puis de Marseille en 1831. Sa renommée grandit rapidement, ce qui le conduisit à être nommé chirurgien chef interne de l’hôpital d’Aix-en-Provence en septembre de la même année. Son engagement envers la santé et le bien-être de la population locale fut évident dès le début.
Vers 1835, Pierre-Scipion Payan fut désigné comme chirurgien en chef de l’hôpital d’Aix, un poste qu’il occupa jusqu’en 1866, date à laquelle il devint chirurgien en chef honoraire.
C’est en 1835 que la commission administrative des hospices l’envoya à Paris avec la mission spéciale d’étudier la lithotritie, une technique alors totalement novatrice dans le traitement de la maladie de la pierre, nom que l’on donnait alors aux calculs rénaux. Jamais avant lui, on n’avait tenté cette opération en Provence.
Son premier patient fut un négociant renommé d’Aix-en-Provence qui souffrait depuis longtemps de calculs qui le faisaient terriblement souffrir. L’opération fut un succès.
Au cours de sa carrière médicale, le docteur Payan fut reconnu pour ses travaux novateurs dans le domaine de la médecine. Il remporta plusieurs prix et médailles prestigieuses pour ses recherches, notamment sur l’utilisation de l’iodure de potassium dans le traitement des maladies syphilitiques et des maladies scrofuleuses. Ses contributions furent largement saluées et eurent un impact significatif sur la pratique médicale dans la région.
En reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles, Payan fut élu correspondant national de l’Académie de médecine pour la division de chirurgie en 1846. Son héritage médical perdura encore aujourd’hui dans la région de la Provence, où il était toujours vénéré comme l’un des pionniers de la médecine locale.
  • Sources : Comité des travaux historiques et scientifiques, CTHS
  • Le Mémorial d’Aix, 15 septembre 1838, p. 2, 3.

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Un acte d’héroïsme (Le Thor, 13 octobre 1839) https://www.geneprovence.com/acte-dheroisme-thor-13-octobre-1839/ https://www.geneprovence.com/acte-dheroisme-thor-13-octobre-1839/#respond Sat, 23 Mar 2024 15:23:04 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=19990 C’était un dimanche frisquet d’octobre et M. François Roux, un géomètre habitant à Apt (Vaucluse), se trouvait sur la route qui va de L’Isle-sur-la-Sorgue à Avignon en compagnie de deux…

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C’était un dimanche frisquet d’octobre et M. François Roux, un géomètre habitant à Apt (Vaucluse), se trouvait sur la route qui va de L’Isle-sur-la-Sorgue à Avignon en compagnie de deux femmes qui habitaient au Thor.
Alors que les discussions allaient bon train entre les trois, l’une des femmes, qui marchait très près d’un vaste fossé dans lequel coulait un cours d’eau dont le courant était fort, perdit l’équilibre. Elle tomba et se débattait vainement contre le courant. Il faut dire que les pluies des derniers jours avaient grossi ce cours d’eau et voici donc cette femme entraînée vers des moulins situés au bord de la rivière.
N’écoutant que son courage, François Roux se jeta à l’eau pour la sauver. Parvenant à proximité d’elle, il parvint à lui attraper le corsage. Mais le courant de l’eau s’accélérait et menaçait d’entraîner aussi notre homme. Par chance, un saule planté sur la rive lui permet de se cramponner à une branche et de remonter sur la rive en compagnie de la femme qui l’avait échappé belle.
Puis il la transporta jusqu’à une bastide voisine où elle reçut les premiers soins. Une fois remise de ses émotions, elle put reprendre son chemin jusqu’à Avignon.
Ce n’était pas la première fois que François Roux se distinguait par un acte héroïque. Il avait déjà, quelque temps plus tôt, tiré un homme du nom de Gaspard Laugier d’un four à chaux où celui-ci s’était asphyxié.
Une belle âme, donc, que ce François Roux.
  • Source : Le Mercure aptésien, 20 octobre 1839, p. 3.

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Agression au pont de la Férigoule (Avignon, 4 mars 1890) https://www.geneprovence.com/agression-pont-de-ferigoule-avignon-4-mars-1890/ https://www.geneprovence.com/agression-pont-de-ferigoule-avignon-4-mars-1890/#respond Sat, 23 Oct 2021 07:25:22 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=18249 Une tentative de meurtre se produisit le 4 mars 1890, vers 19 heures, à Avignon, sur le chemin de Saint-Roch, aujourd’hui boulevard Saint-Roch, qui longe la partie sud des remparts…

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Avignon, chemin de Saint-Roch, années 1890. DR.
Avignon, chemin de Saint-Roch, années 1890. DR.
Une tentative de meurtre se produisit le 4 mars 1890, vers 19 heures, à Avignon, sur le chemin de Saint-Roch, aujourd’hui boulevard Saint-Roch, qui longe la partie sud des remparts de la ville.
Là, on trouva un homme évanoui dans le fossé de la route. En l’interrogeant, il déclara se nommer Philippe Roche et disait avoir 28 ans. Il présentait à la cuisse une large blessure et il perdait beaucoup de sang. On le transporta donc à son domicile après lui avoir administré les soins nécessaires et la police l’interrogea.
À la question « Que faisiez-vous hier soir sur le chemin de Saint-Roch ? », il répondit qu’il se rendait chez M. Delorme, le boucher du quartier. Sur son chemin, alors qu’il passait sur le pont de la Férigoule, il croisa la route de deux individus qui, sans sommation, se jetèrent aussitôt sur lui en criant : « Cette fois-ci, nous le tenons ! ».
Effrayé et cherchant à leur échapper, il tenta de franchir la barrière qui sert de clôture à la voie du chemin de fer, mais saisi par un de ses agresseurs, il resta coincé sur la barrière, empalé par un des montants qui pénétra profondément dans sa cuisse droite. Hurlant de douleur, ses cris stupéfièrent ses agresseurs qui prirent aussitôt la fuite. Roche s’extirpa tant bien que mal de la barre qui lui avait considérablement ouvert la cuisse et il prit avec grand peine le chemin de son domicile. Mais en chemin, ses forces l’ayant trahi, il s’évanouit et tomba dans le fossé.
Malheureusement, ne pouvant donner que des renseignements vagues sur ses agresseurs, l’enquête s’arrêta là. Il faudra attendre encore bien longtemps avant de voir installer des caméras de surveillance sur le boulevard Saint-Roch.
  • Le Petit Var, 5 mars 1890.

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