Pierre-Scipion Payan, un médecin et chirurgien français du XIXe siècle, laissa une marque indélébile dans le paysage médical de la Provence. Né à Montpellier en 1829, il débuta ses études médicales dans cette ville avant de poursuivre sa formation dans les prestigieuses institutions de la région.
Sa carrière prit son envol lorsqu’il fut nommé au concours chirurgien interne des hôpitaux d’Avignon en 1832, puis de Marseille en 1831. Sa renommée grandit rapidement, ce qui le conduisit à être nommé chirurgien chef interne de l’hôpital d’Aix-en-Provence en septembre de la même année. Son engagement envers la santé et le bien-être de la population locale fut évident dès le début.
Vers 1835, Pierre-Scipion Payan fut désigné comme chirurgien en chef de l’hôpital d’Aix, un poste qu’il occupa jusqu’en 1866, date à laquelle il devint chirurgien en chef honoraire.
C’est en 1835 que la commission administrative des hospices l’envoya à Paris avec la mission spéciale d’étudier la lithotritie, une technique alors totalement novatrice dans le traitement de la maladie de la pierre, nom que l’on donnait alors aux calculs rénaux. Jamais avant lui, on n’avait tenté cette opération en Provence.
Son premier patient fut un négociant renommé d’Aix-en-Provence qui souffrait depuis longtemps de calculs qui le faisaient terriblement souffrir. L’opération fut un succès.
Au cours de sa carrière médicale, le docteur Payan fut reconnu pour ses travaux novateurs dans le domaine de la médecine. Il remporta plusieurs prix et médailles prestigieuses pour ses recherches, notamment sur l’utilisation de l’iodure de potassium dans le traitement des maladies syphilitiques et des maladies scrofuleuses. Ses contributions furent largement saluées et eurent un impact significatif sur la pratique médicale dans la région.
En reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles, Payan fut élu correspondant national de l’Académie de médecine pour la division de chirurgie en 1846. Son héritage médical perdura encore aujourd’hui dans la région de la Provence, où il était toujours vénéré comme l’un des pionniers de la médecine locale.
- Sources : Comité des travaux historiques et scientifiques, CTHS
- Le Mémorial d’Aix, 15 septembre 1838, p. 2, 3.