Foudroyés par un orage (Saint-Jeannet, 27 avril 1868)

Trois hommes marchent sur un chemin alors que l'orage gronde.

Le lundi 27 avril 1868, vers 17 heures, un drame se joua dans les campagnes de Saint-Jeannet, un village des Alpes-Maritimes. Trois hommes, des cultivateurs locaux, furent surpris par un violent orage alors qu’ils regagnaient leur domicile. L’un d’eux, Louis Joseph Rostan, veuf de Marie-Françoise Barrière, né à Saint-Jeannet et âgé de 60 ans, fut foudroyé et ne survécut pas.
Les trois hommes, Louis Rostan, son fils Émile et leur voisin André Boutin, revenaient du quartier de la Baronne, à La Gaude (Alpes-Maritimes) lorsque l’orage les surprit. Pour se mettre à l’abri, ils empruntèrent un sentier étroit. Malheureusement, la foudre frappa, les projetant au sol.
Alors qu’Émile et André reprenaient rapidement connaissance, ils eurent la douleur de constater que Louis était inconscient. Malgré leurs efforts pour le réanimer, ils durent se rendre à l’évidence : il était mort.
Transporté d’urgence dans une auberge voisine, le corps du sexagénaire fut examiné. On s’aperçut que la foudre l’avait atteint à la tête, lui imprimant une profonde brûlure sur le côté droit du visage, témoignant de la violence de la foudre. L’homme avait été tué sur le coup, probablement par un arrêt cardiaque provoqué par la décharge électrique.
  • Source : Le Petit Marseillais, 8 mai 1868, p. 2, citant Le Journal de Nice.
  • État civil de Saint-Jeannet, Archives départementales des Alpes-Maritimes, 2 Miec 123/1.
  • Visitez aussi le site de la commune de Saint-Jeannet.
Faits divers de Saint-Jeannet

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