La maison de nos ancêtres des Alpes

En 1894, le Comité des travaux historiques et scientifiques réalisa, pour le Ministère des Finances, une vaste étude concernant les conditions d’habitat dans toutes les régions de France. Outre l’utilité du document à l’époque, il se révèle aujourd’hui extrêmement précieux pour l’historien et, partant, le généalogiste en quête d’histoire locale. En confrontant diverses sources, modernes et anciennes, nous voilà donc globalement dans la capacité de reconstituer les lieux de vie de nos ancêtres. Nous nous arrêterons sur les Hautes-Alpes, département aux conditions de vie très particulières, ainsi que nous allons le voir.
Maison type du Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes).
Maison type du Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes).
Quelles étaient les caractéristiques de ces maisons typiques des siècles anciens et dont le confort actuel n’a plus rien de commun avec ce qu’il était, le modernisme étant passé par les Alpes comme partout ailleurs ?
Le département des Hautes Alpes se divise, historiquement et administrativement, en trois régions principales, qui correspondent à peu près aux arrondissements de Briançon, d’Embrun et de Gap. Ces régions sont connues sous les noms génériques de Briançonnais, Embrunais et Gapençais.
Les conditions de l’habitat dans ces trois régions étaient, au XIXe siècle, sensiblement les mêmes, et cela parce que la population des Hautes-Alpes avait une activité essentiellement agricole.
Les maisons étaient surtout construites pour mettre à l’abri des intempéries soit la famille des agriculteurs, soit les récoltes ramassées pendant la belle saison, soit enfin les animaux domestiques qui consomment les fourrages durant l’hiver.
Au niveau des cultures, le département des Hautes-Alpes peut se partager en deux régions distinctes: l’une est caractérisée par la culture de la vigne; dans l’autre, la vigne fait complètement défaut. La première région s’étend dans la vallée de la Durance, à partir de l’Argentière (arrondissement de Briançon), jusqu’aux environs de Ribiers, non loin de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence, anciennement « Basses-Alpes »), ainsi que dans les vallées des deux Buëch et dans le canton de Rosans (arrondissement de Gap). La seconde région embrasse le Briançonnais proprement dit, la Vallouise et le Queyras, arrondissement de Briançon, ainsi que les vallées élevées de l’Embrunais et le canyon d’Orcières (arrondissement d’Embrun), le Champsaur, le Valgaudemar et le Dévoluy, arrondissement de Gap.

Orientation des maisons

Les maisons des Alpes françaises étaient ordinairement construites sur l’un des versants de la vallée, sur un terrain plus ou moins pentu. Du fait de cette situation, une partie de chaque maison était enfoncée dans la terre. D’ordinaire, c’étaient les caves, les écuries et même la cuisine-habitation qui se trouvaient ainsi au-dessous du niveau du sol; les granges et les greniers émergeant toujours, mais si peu quelquefois qu’une partie du toit pouvait toucher le sol.
De préférence, les maisons s’élevaient sur le versant de la vallée qui regarde le midi (l’adroit). Ce n’est que par exception qu’on les trouvait sur le versant nord (ubac). C’est pour mieux profiter des rayons du soleil que, dans toute la haute région des Alpes, on construisait les maisons d’habitation à l’adroit et non à l’ubac. On était ainsi plus tôt débarrassé de la neige et moins exposé au froid.
Pour le même motif, les maisons étaient généralement orientées du levant au couchant et la façade principale donnait vers le sud. Quelquefois, cependant, la maison était tournée vers le levant; rarement vers le couchant et encore moins vers le nord.
Les altitudes étant souvent très élevées dans ces communes, la culture des arbres fruitiers y était généralement inconnue. C’est à peine si le froment y mûrissait. En revanche, le seigle, l’orge et l’avoine y prospéraient, tout comme les prairies naturelles et même artificielles. Les principales essences des arbres forestiers étaient le mélèze, le pin à crochet, le pin cimbre et le sapin. On pouvait voir, sur les plus hautes pentes, de vastes pâturages communaux. C’est dire qu’au XIXe siècle, la population haute-alpine était essentiellement agricole et pastorale. Une population qui devait faire face à des conditions de vie difficiles. En raison de l’altitude considérable de certaines vallées, la neige, plus qu’aujourd’hui, y tombait en abondance, souvent dès les premiers jours de novembre, la couche variant de cinquante centimètres à un mètre et persistait jusqu’en avril et quelquefois plus tard.

Les maisons de village

Les maisons des Hautes-Alpes étaient souvent groupées et formaient des hameaux ou villages de dix, quinze, vingt, trente, cinquante, quatre-vingts et même cent maisons ou plus.
Par suite de la pente du terrain, le village alpin était presque toujours construit en amphithéâtre sur le versant méridional de la vallée. Il s’étendait de l’est à l’ouest, et était traversé par une ou plusieurs rues, plus ou moins horizontales et parallèles, auxquelles aboutissaient des ruelles secondaires (charieros), généralement fort étroites et très pentues. Souvent, les maisons entre deux ruelles se touchaient et n’étaient séparées que par un seul mur mitoyen. Ce mur fermait le pignon de la maison qui était en contrebas et laissait entièrement ouvert le pignon de la maison qui était immédiatement au-dessus. Ce pignon était alors soit complètement ouvert, soit fermé par une simple cloison en planches, soit encore disposé en galerie formant balcon, afin de pouvoir exposer à l’air les récoltes qui n’étaient pas arrivées à complète maturité ou que l’on avait été forcé de transporter mouillées à la grange. Il arrivait même que l’on retire de dessous la neige les seigles, les avoines… on les faisait alors sécher sur cette galerie ou balcon.
On pourrait presque dire que les maisons de village étaient entassées les unes sur les autres. Voila pourquoi les incendies, dans la plupart des villages alpins, étaient à la fois si fréquents et si terribles*.
Mais l’usage de construire ainsi les maisons très près les unes des autres peut avoir eu plusieurs causes.

Pourquoi des maisons si proches les unes des autres

Au Moyen Âge, la plupart des villages alpins étaient entourés de murailles (barris) qui se fermaient la nuit, au moyen de portes, afin de mettre les populations et leur avoir à l’abri des incursions des voleurs ou des bandes armées qui traversèrent si souvent les Alpes, et même des ravages des loups, comme par exemple dans les années 1612-1618**. Lorsque ces murailles, n’ayant plus de raison d’être, tombèrent d’elles même, rongées par la vétusté, ou furent démolies par les habitants, les maisons qui étaient enfermées dans cette étroite enceinte continuèrent à être habitées telles qu’on les avait primitivement édifiées. Même en cas d’incendie ou de destruction violente, comme en 1692, lors de la sauvage invasion du duc de Savoie dans le Haut-Dauphiné, les maisons, dans toute la vallée de la Durance, depuis Vars et Guillestre jusqu’à Gap et Veynes, furent réédifiées sur les anciennes fondations et, par conséquent, fort près les unes des autres, comme à Vars, à Guillestre, à Saint-Clément, à Châteauroux-Saint-Marcellin, à Chorges, à Gap…
Mais il y a d’autres raisons pour lesquelles les maisons sont si proches les unes des autres. On bâtissait les maisons toutes proches les unes des autres,
  • soit pour profiter de la seule partie du territoire communal qui était complètement à l’abri des avalanches de neige en hiver ou des inondations au printemps et pendant l’été,
  • soit pour ménager le plus possible le terrain cultivable, car la meilleure partie de ce terrain est évidemment aux environs des villages et d’une étendue assez restreinte,
  • soit pour être à proximité des sources et fontaines d’eau douce qui, en hiver surtout, sont peu abondantes et d’un accès difficile par suite de l’amoncellement des neiges,
  • soit pour pouvoir facilement, en hiver encore, ouvrir les chemins et faire la trace (drayo ou chala***) entre une maison et la voisine,
  • soit pour s’entraider, afin de chauffer le four commun et unique du village.
À la fin du XIXe siècle, il y avait une tendance assez marquée à mettre plus d’intervalle entre les constructions nouvelles. Non seulement elles débordaient hors des anciens barris ou remparts, mais on édifiait de nouvelles maisons le long des routes et même au centre du domaine rural. Si le village était détruit par un incendie ou une inondation, les habitants reconstruisaient leurs demeures, non à l’endroit où elles étaient précédemment, mais aux environs, ainsi qu’il est arrivé pour le village de Sainte-Marie-de-Vars, après l’inondation de 1856 et l’incendie de 1865.

Murs et toits

La maison d’habitation des Hautes-Alpes était généralement formée de quatre murs disposés en parallélogramme, plus ou moins allongé, et dont l’intérieur était partagé par deux ou trois murs de refend. Le tout était recouvert d’un toit à un ou, plus souvent, deux appentis, rarement trois ou quatre. Quelquefois les extrémités supérieures du toit à double appentis étaient légèrement rabattues.
Les murs extérieurs étaient en pierres brutes, à chaux et à sable. Les pierres et le sable, utilisés pour la construction, provenaient des torrents voisins; souvent aussi les pierres venaient des clapiers (monceaux de pierres entassées au bord des champs lors de la culture des terres). La chaux se fabriquait dans le pays, ainsi que le plâtre (gip), au moyen des bois tirés des forêts communales, surtout reculées. Vers 1890, cependant, divers industriels ou particuliers faisaient de la chaux et du plâtre à partir de l’anthracite du Briançonnais (surtout de Saint-Martin-de-Queyrières) ou de la houille apportée par voie ferrée. Précisons que le chemin de fer est arrivé dans les Hautes-Alpes dès 1884.
Les murs étaient recouverts d’un crépissage plus ou moins grossier à l’extérieur et souvent badigeonnés, à l’intérieur surtout, de lait de chaux.
Les toits des vieilles constructions étaient en chaume, en planches ou en ardoise de Châteauroux. Les toits en chaume avaient environ 25 à 30 cm d’épaisseur. On fixait le chaume à des poutres transversales, distantes entre elles de 50 à 60 cm au moyen de liens en paille et de petites traverses en bois. Traverses et liens étaient recouverts par une couche de paille fixée à la poutre supérieure. Assez souvent, le sommet du toit était en planches. Les toits en planches étaient faits au moyen de lattes ou de planches d’environ deux mètres de long, clouées sur les poutres au moyen de gros clous (maltailhas ou martaillas).
L’ardoise de Châteauroux était utilisée depuis 1650 environ; elle coûtait assez cher et tendait, d’ailleurs, à s’effriter sous l’action des agents atmosphériques. Aussi, dès l’ouverture du chemin de fer des Alpes, on tendit à remplacer l’ardoise, comme aussi le chaume et les planches, par des tuiles plates, fabriquées à Gap et à Saint-Henri, près de Marseille. Mais ces nouveaux moyens de construction des toits n’étaient pas la panacée et, par suite du gel et du dégel, ces tuiles se brisaient facilement. Ce n’est que plus tard qu’apparurent les tuiles creuses ou à crochet.

L’intérieur de la maison

L’intérieur de la maison de nos ancêtres se composait d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et de granges.
Le rez-de-chaussée comprenait habituellement :
  • la cuisine, chambre-habitation ou « maison » proprement dite (appelée aussi en quelques endroits fougagno, focanea). Cette pièce servait à la fois de cuisine, de salle à manger, de chambre à coucher, de salon de réception… Elle était fréquemment suivie d’une dépendance utilisée comme débarras et comme chambre à coucher, et au-dessous de laquelle se trouvait une cave pour le vin, les légumes, le laitage ;
  • une écurie ou étable, occupant au moins la moitié du rez-de-chaussée.
Assez fréquemment, l’étable et la cuisine étaient séparées ou mises en communication par un vestibule intérieur appelé court (curtile), lequel menait à l’extérieur par une vaste porte ou portail (pourtal).
Souvent, surtout chez les petits propriétaires agriculteurs, la cuisine et l’étable étaient juxtaposées et une petite porte intérieure permettait d’aller de l’une à l’autre. Toutes deux avaient alors des portes extérieures indépendantes.
Lorsqu’il y avait un vestibule intérieur, on accédait à l’étage supérieur et à la grange par un escalier intérieur en pierre ou en bois. S’il n’y avait pas de vestibule, on montait à la grange par un escalier extérieur ou par une simple échelle en bois. Assez souvent cet escalier était supporté par l’extrados d’une voûte qui protégeait la porte d’entrée de la cuisine ou de l’étable, ou même des deux. Souvent, cette voûte supportait un balcon, et on l’appelait alors l’estro ou la touna.
Le premier étage se divisait généralement en deux parties: l’une occupée par les chambres, l’autre réservée pour battre le blé ou autres grains et pour remiser les foins. La partie où l’on battait le blé était appelée planc, à cause du plancher en bois qui s’y trouvait; celle où l’on mettait le foin se nommait la feniero.
Immédiatement au-dessus du planc, de la feniero et des chambres, on trouvait d’autres étages de plancs, dont plusieurs formés par de simples poutrelles, espacées de 50 centimètres environ, sur lesquelles on entassait les gerbes, la paille et les autres récoltes. Une des extrémités de la maison, à l’air libre, servait à entreposer le bois de chauffage, apporté tout vert de la forêt et qui se desséchait une fois entassé dans la grange.
Globalement, un tiers seulement de la maison servait à l’habitation de la famille. Dans le Briançonnais, on dormait souvent l’hiver dans les étables. Et, surtout, on y faisait les fameuses veillées. Xavier Moutard, un habitant du Lauzet, près du Monêtier, se souvient de ces veillées : « Presque tous les habitants du village se réunissaient, le soir des longues veillées d’hiver, chez celui qui avait la plus grande étable. Là, autour du lume, petit lampion à huile qui projetait une lumière falote et dégageait une odeur d’huile rance, là se passait la veillée. Les femmes, assises sur des escabeaux, se groupaient autour du lampion et tricotaient en jacassant. Les hommes s’asseyaient sur les lériers, mangeoires à mouton. La jeunesse et les gamins s’installaient sur la paille fraîche qui recouvrait la terre battue de l’étable. » On restait même à l’étable une partie de la journée, lors des plus grands froids. La partie de l’étable où la famille se réunissait est recouverte de paille ou de feuilles mortes (pailleras), ramassées en automne dans la forêt. Rarement, on y allumait des poêles; la chaleur des bestiaux suffisait pour y entretenir une température douce « et salutaire », disait-on.

Les habitants de la maison

maison-jarjayesDans chaque maison, il n’y avait qu’une seule famille. Le généalogiste sait bien que ces familles étaient composées habituellement de cinq à six personnes. Mais il n’était pas rare de rencontrer des familles de douze à quinze personnes. Quelquefois, on trouvait plusieurs familles dans une même maison, par exemple, celle du propriétaire et celle de son fermier. Mais ce cas se présentait très rarement. En principe, chaque propriétaire cultivait son terrain et habitait sa maison.
Il y avait un lit ou deux dans chaque pièce. Ils étaient en bois. D’ordinaire, plusieurs personnes couchaient dans le même lit. En revanche, les enfants de sexe différent couchaient dans des lits séparés et même dans des pièces distinctes.

Des maisons chères à la construction

Construire revenait fort cher dans les Hautes-Alpes. Vers 1894, il fallait dépenser au moins 8.000 francs pour une maison telle que nous l’avons décrite; et si on voulait la vendre, on ne pouvait en retirer qu’environ 3.000 francs. Pire, louer vous menait à la ruine. Une maison se négociait pour 20 francs, en moyenne, par an. Ce qui signifie que l’habitation ne serait rentabilisée qu’au bout de 400 ans ! Vraiment, quand on avait une maison bien à soi, mieux valait la garder, la restaurer de temps en temps et la léguer à ses descendants.

Hygiène de vie

La question que tout le monde se pose, bien sûr, est la qualité de vie de nos ancêtres dans ces maisons. Dans l’ensemble, et eu égard aux conditions actuelles, on peut considérer que ces habitations étaient peu saines. L’air n’y circulait pas abondamment car, pour se protéger du froid, en hiver, on bouchait souvent hermétiquement les fenêtres de la maison et de l’étable, que l’on n’ouvrait qu’à la belle saison. D’ailleurs, des témoignages signalent que, de certaines habitations, sortait une odeur si fétide qu’une personne sensible ou peu habituée, en attrapait mal au cœur.
Il faut toutefois modérer notre propos. Pendant la belle saison, la vie des champs et le travail au grand air étaient particulièrement sains. D’ailleurs, il ne semble pas que les habitants des Alpes aient été, plus que d’autres, soumis à de graves maladies et leur longévité était tout à fait comparable à ce qu’elle était dans d’autres régions.
La maladie typique des Alpes, le crétinisme, semblait plus répandu dans les région viticoles et, donc, avoir d’autres causes que l’hygiène proprement dite. On sait aujourd’hui que le crétinisme est directement liée au manque d’iode dans l’alimentation.
Enfin, concluons par l’hygiène morale de tout ce beau monde et laissons le mot de la fin à l’abbé Paul Guillaume qui, en 1894, écrivait: « Au point de vue de la moralité, il ne résulte point de fâcheux résultats de la promiscuité des habitants dans les étables. On doit attribuer ce fait aux bons exemples donnés par les parents à leurs enfants et aux sentiments religieux qui sont encore profondément enracinés dans la population des Alpes. »

Notes

* Xavier Moutard se souvient ainsi de l’incendie du Lauzet le 24 août 1928: « Comme à cette époque il y avait encore pas mal de maisons couvertes en chaume, aidé par une forte lombarde qui soufflait, en un quart d’heure tout le haut du village fut embrasé. […] Si la grosse moitié du village avait été détruite, il n’y avait pas eu d’accident de personne à déplorer […]. La chaleur était si forte que les champs des environs du quartier incendié, malgré qu’ils soient fauchés, brûlaient. […] Pour tout vous dire sur cet incendie, maîtrisé le soir même, il a duré près de quinze jours; car lorsqu’on sortait le foin des granges, le feu couvait toujours, et il fallait toujours avoir un seau d’eau à proximité pour éteindre ce renouveau d’incendie. »
** Voir l’Histoire générale des Alpes maritimes et cottiennes, par Marcellin Fornier, t. II, 1890, p.635.
*** Voir le Bulletin de la Société d’Études des Hautes-Alpes, année 1883, p. 390.

Bibliographie

« Les Maison-types dans la région du Haut-Drac et le Valgaudemar », M. Martin, Paris, 1894.
« Les Maisons-types dans la région des Hautes-Alpes et en particulier dans le canton de Guillestre », Paul Guillaume, Paris, 1894.
« Le Folklore de la Bâtie-Neuve et de ses deux vallées », Émile Escallier, Société d’Études des Hautes-Alpes, Gap, 1987.
« Contes et légendes du Lauzet », Xavier Moutard, Alpes de Lumière, Mane, 1999.

Illustrations et photographies

1. Croquis d’une maison-type du Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes), réalisé au XIXe siècle. © BNF.
2. Maison de Jarjayes, canton de Gap. © Jean Marie Desbois, 2001.

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