Le malaise du confiseur (Gap, 9 novembre 1864)

Étienne Signoret était confiseur à Gap (Hautes-Alpes) sur la place Saint-Étienne. Âgé de 42 ans, il était né aux Crottes (commune aujourd’hui nommée Crots) de feu André Signoret et de Magdeleine Jame, celle-ci étant toujours domiciliée aux Crottes.
Après son mariage avec Lucie Chouvet, il avait décidé de s’installer définitivement à Gap pour y exercer son activité de confiseur-pâtissier.
Il était 14 heures environ, ce mercredi 9 novembre 1864, et, comme à son habitude, Étienne pétrissait ses pâtes dans son cabinet. Celui-ci était particulièrement étroit et l’air n’y passait guère, mais tous les jours il travaillait là.
Est-ce parce qu’il faisait particulièrement froid ou pour son travail ? Il alluma un fourneau rempli de charbon de bois. La chaleur le réconforta mais il se sentit rapidement incommodé. Mais il lui fallait poursuivre.
Ne le voyant pas revenir à la boutique, son épouse Lucie s’inquiéta et l’appela. Elle le retrouva allongée sur le sol. Il était mort. Gap venait de perdre un confiseur de talent.
  • Sources : L’Annonciateur, 12 novembre 1864, p. 2.

Laisser un commentaire