Le mauvais temps (Simiane-la-Rotonde, 20 janvier-13 avril 1842)

Sur le registre d’état civil de Simiane-la-Rotonde (Alpes-de-Haute-Provence), signalons une curieuse mention rédigée pour justifier du fait qu’un mariage ne sera pas célébré à l’hôtel de ville :


« L’an mil huit cent quarante-deux et le vingt du mois de janvier à l’heure de midi dans la maison de l’officier public, dont les portes étaient ouvertes au public, attendu que l’intempérie du temps et sa faible santé ne lui ont pas permis de monter à l’hôtel de ville et, vu que pour déléguer son adjoint, il lui est difficile attendu que celui-ci habite une campagne fort distante de Simiane,
« Pardevant nous, Marc Joseph Jacques Théodore Estelle, notaire, maire, officier de l’état civil de la commune de Simiane, canton de Banon, arrondissement de Forcalquier, département des Basses-Alpes, ont comparu… »
strong_rain_A_man_seeks_shelter_from_a_heavy_downpour_in_14f23ed5-6e2a-496c-a5bc-b35c3d673672
Le 27 janvier, la même formule est employée quoique légèrement différente :
« dans la maison de l’officier public, dont les portes étaient ouvertes au public, attendu que l’intempérie du temps et que les flots qui tombent en abondance ne lui ont pas permis de se rendre dans l’hôtel de ville et, vu aussi qu’il lui était difficile de déléguer son adjoint, qui habite une campagne fort distante de la commune… »
Mais le mauvais temps n’en reste pas là. 6 février 1842 :
« attendu que les glacières lui ont empêché de se rendre dans l’hôtel de ville… »
Fin de l’hiver ? Pas du tout. 13 avril :
« attendu que les flocons de neige qui tombent en abondance lui ont empêché de se rendre dans l’hôtel de ville… »
Par la suite, les intempéries semblent cesser.