Le suicide de François Cauran (Oppède, 5 avril 1841)

Le 5 du mois d’avril 1841, la brigade de gendarmerie de Notre-Dame de Lumières (commune de Goult) se rendit à Oppède sur invitation du maire, afin de constater un drame. François Cauran, un habitant de la commune, s’était donné la mort.
Non marié, âgé de 44 ans, cultivateur de profession et fils de feu Balthazard Cauran et de Cécile Bompuis, Cauran vivait au hameau des Petitons, au pied du Luberon.
Cet homme avait, de longue date, montré des signes d’aliénation mentale. Il était même récemment sorti de l’hospice des fous de Saint-Rémy (Bouches-du-Rhône).
La scène du drame frappa les esprits. Cauran s’était brûlé la cervelle à l’aide d’un fusil. L’acte eut lieu dans une chambre de son habitation. Cet homme jouissait pourtant d’une position aisée. Si ce geste ne relevait pas d’un nouvel accès de folie, rien, semble-t-il, n’aurait pu le pousser à un tel acte de désespoir. Le mystère planait donc sur les motivations profondes de cette fin tragique.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 11 avril 1841, p. 2.
  • Registre d’état civil d’Oppède, année 1841, acte no 5, Archives départementales de Vaucluse.

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