Pascal Faure (1798-1864), député des Hautes-Alpes

Pascal Faure est né à Remollon (Hautes-Alpes) le 3 mars 1798. Il est connu principalement pour avoir été député des Hautes-Alpes.
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Biographie

Pascal Faure exerce la fonction de député à l’Assemblée nationale de 1831 à 1837, puis de 1852 à 1863, en ayant même été représentant en 1848 et en 1849.
Il naît à Remollon (Hautes-Alpes) le 3 mars 1799 dans une famille d’avocats et suit à Grenoble les cours de la faculté de droit où il est reçu licencié à l’âge de dix-neuf ans. Il se fait inscrire au barreau de Gap en 1817.

Sous la Restauration, il professe des opinions libérales, et, après la Révolution de Juillet, devient le candidat de la gauche à la députation. Élu député du deuxième collège des Hautes-Alpes (Gap) le 5 juillet 1831, il soutient le gouvernement de Louis-Philippe à la Chambre contre les légitimistes, sans s’associer à tous les votes de la majorité conservatrice.

En 1832, il est même un des signataires du compte rendu de l’opposition. En 1833, c’est lui qui présente et fait adopter l’amendement relatif aux circonstances atténuantes en matière criminelle.

Faure est réélu député le 21 juin 1834, continue de voter en maintes circonstances avec la gauche dynastique, et est remplacé au renouvellement de 1837 par le candidat ministériel. Il reprend alors sa profession d’avocat à Gap jusqu’à la Révolution de Février.

Conseiller général des Hautes-Alpes depuis 1833, il est plus tard maire de Gap.

Le 23 avril 1848, il est élu le troisème et dernier représentant des Hautes-Alpes à l’Assemblée constituante. Membre du comité de législation, il appuie d’abord le gouvernement du général Cavaignac et vote avec la droite : pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, pour le rétablissement de la contrainte par corps, contre l’amendement Grévy, contre le droit au travail.

Après l’élection présidentielle du 10 décembre, sans faire d’opposition à la politique de l’Élysée, il désapprouve la direction donnée à l’expédition de Rome et se prononce contre l’amnistie des transportés, pour l’interdiction des clubs, pour l’abolition de l’impôt des boissons, etc.

Réélu représentant du même département à l’Assemblée législative le 13 mai 1849, le premier sur trois, il fait partie de la majorité monarchiste, et, après le coup d’État du 2 décembre, se rallie au nouveau gouvernement qui soutient sa candidature au Corps législatif : le 29 février 1852, la circonscription unique des Hautes-Alpes le nomme député contre Jean Rambaud, propriétaire, et Casimir de Ventavon.

Pascal Faure appartient à la majorité impérialiste, est réélu le 22 juin 1857, mais échoue le 1er juin 1863. Chevalier de la Légion d’honneur du 11 février 1850, Faure est promu officier du même ordre le 1er juin 1855.

Il meurt à Gap le 29 juillet 1864.

Généalogie de Pascal Faure

1. Pascal Joseph FAURE, né le 3 mars 1798 à Remollon.
2. Pascal FAURE, né à Réallon (05), épouse à Gap le 28 février 1797 :
3. Rose Brigitte ESCALLIER, née à Gap.
4. François Antoine FAURE, né à Tallard (05) le 8 juin 1745, mort à Remollon le 2 mai 1774, épouse à Remollon le 30 août 1763 :
5. Rose ROLLAND-LABAUME, née à Remollon.
6. Joseph Innocent ESCALLIER épouse :
7. Madeleine ROUBAUD.
8. Jean Pascal FAURE, né à Tallard, épouse à Tallard le 23 juillet 1742 :
9.  Marguerite THOULOUZE, née à Tallard.
10. Pierre ROLLAND-LABAUME, épouse :
11. Catherine PLAUCHUT.
16. Pierre FAURE, mort avant 1742, épouse :
17. Marguerite GARNIER.
18. Antoine THOULOUZE, épouse :
19. Marguerite JACQUIER.

Photographie : BnF.