Antonin Arniaud (1879-1916), mort d’un Poilu de Provence

Il y a cent ans, la Grande Guerre ! Pour nous souvenir du sacrifice de nos soldats, nous évoquerons au cours de cette année la mémoire de quelques-uns de nos glorieux Poilus.

Antonin Arniaud est né à Aix-en-Provence le 25 mars 1879 d’un père entrepreneur, Casimir Arniaud, et de son épouse Virginie Caire, tous deux vivant au cours des Minimes1.
Sergent au 341e Régiment d’infanterie, il fait partie de la classe 1899. Sa mort survient lors d’un combat contre l’ennemi le 6 juillet 1916, à la bataille du Mort-Homme2, près d’Esnes-en-Argonne (département de la Meuse).

(Suite de l’article sous l’image…)

Vestiges de la bataille du Mort-Homme en 1916.
Vestiges de la bataille du Mort-Homme en 1916.
Le journal provençal Le Mémorial d’Aix3 publie dans ses colonnes une citation à la suite de la mort de l’héroïque soldat :

Le sergent Antonin Arniaud, mort â Verdun le 6 juillet 1916, vient d’être l’objet de la citation suivante qui honore grandement sa mémoire :

« Plein de crânerie et de sang-froid, toujours volontaire pour les missions périlleuses. N’a cessé de donner l’exemple du dévouement le plus absolu, notamment du 18 au 25 juin 1916, n’hésitant pas à sortir des boyaux sous les bombardements les plus meurtriers pour porter secours à des camarades ensevelis. »

Notes

3 Le Mémorial d’Aix, 8 octobre 1916, p. 2.

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