Comment les Poussel des Pennes-Mirabeau ont fait souche à Saint-Marc-Jaumegarde

Les Pennes-Mirabeau. DR.On trouve au cours du XVIIIe siècle quelques naissances de Poussel sur le territoire de Saint-Marc-Jaumegarde, petit village perché sur les contreforts de la montagne Sainte-Victoire, à l’est d’Aix. Cette découverte peut surprendre, dans la mesure où les Poussel sont à cette époque et dans les siècles précédents fermement implantés dans la région des Pennes-Mirabeau, près de l’étang de Berre, bien loin en tout cas de Saint-Marc.
La réponse à ce mystère tient essentiellement en une personne et celle-ci est une femme. Elle se nomme Thérèse Marc et est née vers 1653 à Meyrargues, bien plus loin encore des Pennes. Ses parents avaient pour nom Antoine Marc et Anne Bastier.
La vingtaine passée, Thérèse rencontre un charmant cultivateur de Saint-Marc, nommé Marc Antoine Bonfillon et l’épouse, probablement au début des années 1670. De cette union naissent au moins deux enfants : Jean Henri Bonfillon en 1678 et Elzéas Bonfillon en 1682. Le jeune couple habite dans le village de l’homme : Saint-Marc-Jaumegarde.
Leur bonheur ne durera pas longtemps. Vers la fin des années 1680, Marc Antoine meurt, apparemment pas à Saint-Marc. Thérèse, avec ses deux enfants, cherche à se remarier. Elle trouvera son homme en la personne d’Étienne Poussel, des Pennes-Mirabeau. Toutes deux se marient religieusement le 29 octobre 1691, à Saint-Marc, puisque c’est là que Marie vit désormais. Etienne décide en fin de compte de s’établir définitivement dans ce charmant endroit retiré, loin de l’agitation de ce monde. Il a convaincu son frère François de chercher une épouse à Saint-Marc aussi, et celui-ci y épousera Magdeleine Bonfillon une semaine avant Etienne, le 22 octobre 1691.
Même leur sœur, Catherine Poussel, sera convaincue du charme des habitants de Saint-Marc, puisque le 22 octobre aussi, elle épousera Joseph Bonfillon, le frère de Magdeleine.
Une belle histoire de famille en somme ! Les Poussel auront quelque descendance à Saint-Marc.
Voilà comment, d’une femme de Meyrargues, Thérèse Marc, toute une fratrie des Pennes-Mirabeau s’est établie bien loin de chez elle, sur la terre de Saint-Marc.

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Photographies

  • (haut) Vue du village des Pennes. DR.
  • (bas) Vue du village de Saint-Marc. DR.