04 - Barcelonnette Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-barcelonnette/ 500 ans de faits divers en Provence Sun, 09 Feb 2025 18:17:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 04 - Barcelonnette Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-barcelonnette/ 32 32 Assassinat sur la route de Saint-Andiol (Eyragues, 21 novembre 1880) https://www.geneprovence.com/assassinat-sur-la-route-de-saint-andiol-eyragues-21-novembre-1880/ https://www.geneprovence.com/assassinat-sur-la-route-de-saint-andiol-eyragues-21-novembre-1880/#respond Thu, 13 Feb 2025 05:30:49 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24444 Le dimanche 14 novembre 1880, à 11 heures du soir, mourait subitement, dans sa maison d’habitation, située près du Pont des Flâneurs, au quartier des Mouleirès, à Arles (Bouches-du-Rhône), Caroline…

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Le dimanche 14 novembre 1880, à 11 heures du soir, mourait subitement, dans sa maison d’habitation, située près du Pont des Flâneurs, au quartier des Mouleirès, à Arles (Bouches-du-Rhône), Caroline Marie Joséphine, née à Arles de parents inconnus et âgée de 65 ans. Cette femme, connue sous le nom de Rose la Médecine, veuve de Pierre François Poulet, cohabitait depuis quelque temps avec un nommé Claude Falgon, journalier, âgé de 63 ans, qui déclara ce décès pour l’état civil et fit les démarches nécessaires pour l’inhumation, à l’occasion de laquelle il s’habilla de vêtements neufs en velours marron.
Soupçonné d’avoir soustrait des objets mobiliers appartenant à Rose, il protesta de son innocence, quitta la maison et loua une chambre ; puis, après avoir travaillé deux ou trois jours à la tuilerie du faubourg des Templiers, il partit d’Arles dans la journée du samedi 20 novembre, probablement avec un individu âgé d’environ 35 ans, ayant la barbe rousse, qui l’accompagnait depuis quelques jours, notamment quand il cherchait à louer une chambre en disant qu’on ne voulait pas le garder dans celle qu’il avait précédemment louée.

La découverte d’un cadavre et les premiers éléments de l’enquête

Le lendemain dimanche 21, à 8 heures du matin, le cadavre d’un homme assassiné était trouvé par un journalier du nom de Joseph Ferrier, de Cabannes (Bouches-du-Rhône), sur la route d’Eyragues à Saint-Andiol, dans un lieu isolé et sous une pluie battante. Cet homme, âgé d’environ 60 ans, était vêtu proprement de velours marron, d’une blouse en coutil bleu, d’un chapeau en feutre noir avec crêpe et de gros souliers. Il avait reçu par un instrument contondant deux affreuses blessures au visage, dont l’une, partant de la joue gauche, devait avoir atteint le cerveau et donné la mort.
Le cadavre avait été fouillé et le vol paraissait être le mobile du crime. Aucune arme ne fut trouvée sur le lieu du crime.
On avait trouvé dans une des poches de la victime un reçu de location, au nom de Claude, d’une chambre au prix de 7 francs par mois, daté d’Arles, 15 novembre, signé Mutero. On avait aussi découvert, dans un mouchoir attaché autour d’une jambe, au-dessus de la cheville, un crochet de femme avec sa chaîne en argent et ses ciseaux, un autre crochet en or, aux initiales P. V., avec chaîne double en or et ses ciseaux et deux tours de cou, en or, deux paires de pendants et cinq bagues en or et en argent.
À la vue de ces objets et surtout de la quittance de loyer, le parquet fit déposer le cadavre dans une salle de la mairie d’Eyragues, et l’autopsie fut renvoyée après la constatation de l’identité de la victime.

Enquête et arrestation de Joseph Cougourdan

« Un certain Joseph Cougourdan, berger de 45 ans, natif de Saint-Paul-sur-Ubaye, près de Barcelonnette (Basses-Alpes), qui était l’homme roux suspecté de la mort de Claude Falgon, son ami, avec lequel il partageait la chambre et souvent les repas. »
Des témoins furent appelés d’Arles et mis en présence du cadavre rendu méconnaissable par les blessures de la tête, mais tous reconnurent Claude Falgon à ses vêtements, à ses gros souliers et à l’intérieur de ses mains calleuses qu’il avait l’habitude de racler avec un couteau, et qu’on eut de la peine à lui ouvrir par suite des crispations de son agonie. On dit qu’une personne passant sur la route, en tilbury, peu de temps après l’assassinat, aurait remarqué un individu dont le signalement se rapportait à celui de l’homme à la barbe rousse, qui, à son approche, aurait coupé à travers champs, et que la même personne aurait revu plus tard le même individu traversant rapidement le pont de Beaucaire.
Évidemment, les bijoux étaient ceux qui avaient appartenu à Rose, la femme morte à Arles le 14 novembre.
Après trois jours d’actives et incessantes recherches faites en Camargue et en Crau par les brigades de gendarmerie d’Arles et de Saint-Martin-de-Crau, cette dernière arrêta le 29 novembre, sur la terre de la Grande-Vacquières, un certain Joseph Cougourdan, berger de 45 ans, natif de Saint-Paul-sur-Ubaye, près de Barcelonnette (Basses-Alpes), qui était l’homme roux suspecté de la mort de Claude Falgon, son ami, avec lequel il partageait la chambre et souvent les repas.
Au moment de son arrestation, il portait sur lui la limousine de Falgon, cette grande cape de laine caractéristique des bergers ou des charretiers.
Transféré à Tarascon le lendemain même, Cougourdan comparut le 1er décembre devant le juge d’instruction. Il nia énergiquement toute participation au crime dont il était accusé, malgré les graves charges qui pesaient sur lui. Un fait important est toutefois à signaler : le seul but de l’assassinat était de s’emparer des bijoux. Or, lorsqu’il les eut vainement cherchés sur le cadavre, il retourna à Arles, croyant les trouver dans la chambre de sa victime et y fractura une malle.
L’enquête démontra que la porte de cette chambre n’avait pas été fracturée, que, au contraire, elle avait été ouverte au moyen d’une clé que Cougourdan avait lui-même avoué avoir seul en sa possession. Comment ne pouvait-il dès lors connaître le nom de la personne qui avait enfoncé la malle ? À cette demande, quoique visiblement embarrassé, il répondit : « Je n’en sais rien ».
Cougourdan ayant invoqué un alibi, il y eut le 2 décembre, dans l’après-midi, grand émoi dans la population d’Arles, provoqué par l’arrivée, par l’express de 13h20, du juge d’instruction, accompagné du procureur de la République, et celle, par le train mixte de 13h35, de l’inculpé, qui fut confronté à de nombreux témoins, puis conduit dans les buvettes, cafés et autres lieux où il prétendait s’être trouvé à certaines heures. Cette instruction dura jusqu’à 20 heures. Cougourdan fut ensuite ramené à Tarascon par le train de minuit.
D’après une correspondance de Tarascon adressée au journal Le Petit Marseillais, il était résulté de cette confrontation que le complice du meurtrier, sinon le meurtrier même, était aussi entre les mains de la justice.
Cougourdan, peu de temps avant son arrestation, aurait commis un vol au mas d’Icard, en Camargue, où il s’était placé comme berger, tentant à plusieurs reprises d’échanger à Arles un billet de 500 francs qui n’était autre qu’un de ces billets employés par certains industriels et portant le mot « Farces » au lieu de celui de « Francs ». On racontait qu’il avait demandé aux voisines de la chambre de Falgon si elles n’avaient pas de petites clés à lui prêter, probablement pour ouvrir la malle, leur promettant de leur faire cadeau de quelque bijou. On affirmait aussi qu’il se disait possesseur d’un certain nombre de bijoux, et cela avant l’effraction de la malle, dans laquelle il espérait les trouver.

La confrontation et les derniers développements de l’enquête

Le 8 décembre, Cougourdan fut extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de Tarascon pour être conduit à Saint-Remy et de là à Eyragues, sur les lieux mêmes du crime.
À 14 heures, une confrontation générale fut organisée avec les débitants limonadiers, aubergistes, buralistes et autres commerçants qui avaient pu voir le meurtrier de Falgon rôdant dans les parages la veille ou le jour du crime.
Le parquet repartit dans l’après-midi pour Eyragues et Châteaurenard afin d’opérer une descente en présence du prévenu sur le lieu même du crime.
  • Sources : L’Homme de bronze, 28 novembre 1880, p. 2 ; ibid., 5 décembre 1880, p. 3 ; ibid., 12 décembre 1880, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230, acte no 655.
  • Registre d’état civil de la ville d’Eyragues, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1587, acte no 62.

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Trouvé mort sur le chemin (Thorame-Haute, 21 novembre 1625) https://www.geneprovence.com/trouve-mort-sur-le-chemin-thorame-haute-21-novembre-1625/ https://www.geneprovence.com/trouve-mort-sur-le-chemin-thorame-haute-21-novembre-1625/#respond Sat, 08 Feb 2025 05:30:39 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24375 « Honoré Augier a été enseveli à Barcelonnette, en terre neuve, trouvé mort sur le chemin le 21 novembre an que dessus [1625]. » Registre paroissial de Thorame-Haute, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence,…

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« Honoré Augier a été enseveli à Barcelonnette, en terre neuve, trouvé mort sur le chemin le 21 novembre an que dessus [1625]. »

  • Registre paroissial de Thorame-Haute, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1MI5/0510.

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Accident de diligence (Beaujeu, 16 janvier 1884) https://www.geneprovence.com/accident-de-diligence-beaujeu-16-janvier-1884/ https://www.geneprovence.com/accident-de-diligence-beaujeu-16-janvier-1884/#respond Tue, 16 Apr 2024 08:43:57 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=20331 Dans la nuit du 16 au 17 janvier 1884, un grave accident survint au courrier de Digne à Barcelonnette au niveau de la commune de Beaujeu, et précisément au lieu-dit…

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Dans la nuit du 16 au 17 janvier 1884, un grave accident survint au courrier de Digne à Barcelonnette au niveau de la commune de Beaujeu, et précisément au lieu-dit Le Petit-Labouret.
Le conducteur de la diligence, Célestin Richaud, était sur son siège quand, passant la tête par le vasistas pour répondre à une personne qui se trouvait dans l’intérieur de l’habitacle, la voiture, qui passait alors sur un nid de poule, reçut une secousse qui fit détacher la cheville ouvrière de la roue en imprimant un mouvement de bascule et le train de derrière vint tomber sur le conducteur, lui brisant les jambes et lui enfonçant les côtes.
On transporta le pauvre homme dans un état désespéré au Labouret, chez M. Galand, l’aubergiste du coin.
  • Source : Le Petit Alpin, 2e année, no 21, édition du 19 janvier 1884, page 3.

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L’accident de la voiture du courrier (Le Vernet, 22 mai 1857) https://www.geneprovence.com/laccident-de-voiture-courrier-vernet-22-mai-1857/ https://www.geneprovence.com/laccident-de-voiture-courrier-vernet-22-mai-1857/#respond Mon, 27 Jan 2020 13:29:39 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17529 La route de Barcelonnette fut, le 22 mai 1857, le théâtre d’un terrible accident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Les chevaux de la voiture du courrier qui faisaient…

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Voiture vers 1880. DR.
Voiture vers 1880. DR.

La route de Barcelonnette fut, le 22 mai 1857, le théâtre d’un terrible accident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Les chevaux de la voiture du courrier qui faisaient la liaison entre Digne et Barcelonnette s’emportèrent dans la descente du Labouret et le conducteur se vit bientôt dans l’impossibilité de s’en rendre maître.

La voiture fut dès lors entraînée avec une rapidité toujours croissante et, à l’un des virages que forme la route, elle vint buter avec force contre un rocher. La violence du choc fut telle que les traits du cheval de droite et le timon se brisèrent et la capote fut presque entièrement enlevée. Le contrecoup rejeta la voiture sur le côté opposé de la route et, en peu de temps, elle commença à rouler dans le ravin, qui présentait une profondeur de 40 à 50 mètres.
Une dame qui se trouvait dans la voiture eu l’avant-bras fracturé en deux endroits ainsi qu’une blessure à la tête. Par un hasard heureux, sa fille qu’elle tenait dans ses bras n’eut aucune blessure. Mais le voyageur dont la situation était la plus préoccupante fut un vieillard de 82 ans qu’on avait, par précaution, attaché à l’arrière de la voiture et qui eut la cuisse cassée près du pli de l’aine. Le conducteur, lui, fut fortement contusionné mais son état ne présentait pas d’inquiétude.
Les blessés furent transportés à l’auberge du Gallant où les premiers soins leur furent prodigués par l’officier de santé de La Javie, M. Convers.
Le maire de Saint-Martin-lès-Seyne, M. Margaillan, faillit à cette occasion être victime de son dévouement. En effet, au moment de l’accident, il se trouvait sur la route et voulut, avec l’aide du sieur Arnoux, retenir par l’arrière le véhicule qu’il voyait emporté. Mais les efforts des deux hommes furent vains. Arnoux dut bientôt lâche prise. Quant à M. Margaillan, il ne lâcha pas immédiatement la voiture et, lorsque celle-ci roula dans le ravin, il fut précipité avec elle. Fort heureusement, il s’en sortit indemne.

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Mort de triplés (Barcelonnette, 23 novembre 1839) https://www.geneprovence.com/mort-de-triples-barcelonnette-23-novembre-1839/ https://www.geneprovence.com/mort-de-triples-barcelonnette-23-novembre-1839/#respond Fri, 27 Jul 2012 10:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=33 « L'an 1839 et le 25 du mois de novembre, à 8 heures du matin à Barcelonnette, dans le bureau de la mairie, pardevant nous Benoît Imbert, adjoint et délégué aux fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Barcelonnette (Basses-Alpes), [caption id="attachment_4244" align="alignright" width="300"] © fotofrank - Fotolia.com[/caption] Sont comparus les sieurs Louis Lions, âgé de quarante-huit ans, concierge du tribunal, et

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« L’an 1839 et le 25 du mois de novembre, à 8 heures du matin à Barcelonnette, dans le bureau de la mairie, pardevant nous Benoît Imbert, adjoint et délégué aux fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Barcelonnette (Basses-Alpes),

© fotofrank - Fotolia.com
© fotofrank – Fotolia.com

Sont comparus les sieurs Louis Lions, âgé de quarante-huit ans, concierge du tribunal, et Jean François Richaud, âgé de quarante-neuf ans, garde champêtre, tous les deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Paul Lèbre, âgé d’une heure, est décédé le 23 novembre à trois heures du soir, que Cyprien Lèbre, âgé de douze heures, est décédé le 24 novembre à minuit, que Jean Antoine Lèbre, âgé de treize heures, est décédé le 24 novembre à une heure du matin.Ces trois enfants jumeaux sont sans profession et tous décédés à Barcelonnette, fils de Jean Laurent Lèbre et de Marie Rose Richaud, tous domiciliés à Barcelonnette… »

  • Registre d’état civil de Barcelonnette
  • Texte signalé par Géraldine Surian

 

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Une colique fort violente (Barcelonnette, 18 octobre 1695) https://www.geneprovence.com/une-colique-fort-violente-barcelonnette-18-octobre-1695/ https://www.geneprovence.com/une-colique-fort-violente-barcelonnette-18-octobre-1695/#respond Fri, 28 Jan 2011 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=290 « Jean Antoine Pélissier, fils d’Antoine, du lieu d’Allos, aagé d’environ trente deux ans, surpris par une colique fort violente qui l’a travaillé pendant 4 heures environ est mort sans sacrement, les prêtres n’ayant eu nul avis de sa maladie, le 18e, et a été enseveli dans l’église de cette paroisse avec les cérém[onies] ord[inai]res le 19e 8bre.

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« Jean Antoine Pélissier, fils d’Antoine, du lieu d’Allos, aagé d’environ trente deux ans, surpris par une colique fort violente qui l’a travaillé pendant 4 heures environ est mort sans sacrement, les prêtres n’ayant eu nul avis de sa maladie, le 18e, et a été enseveli dans l’église de cette paroisse avec les cérém[onies] ord[inai]res le 19e 8bre. »
  • Registre paroissial de Barcelonnette
  • Texte signalé par Géraldine Surian

 

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Mort d’un déserteur (Barcelonnette, 6 janvier 1701) https://www.geneprovence.com/mort-dun-deserteur-barcelonnette-6-janvier-1701/ https://www.geneprovence.com/mort-dun-deserteur-barcelonnette-6-janvier-1701/#respond Sat, 22 Jan 2011 21:20:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=292 [caption id="attachment_3899" align="alignleft" width="300"] La montée du col de Vars.

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La montée du col de Vars. DR.
La montée du col de Vars. DR.
« Un déserteur de France âgé d’env[iron] 40 ans, habillé de gris blanc doublé de la même couleur, de haute taille, cheveux pas tout à fait blonds, bien fait d’ailleurs, étant arrivé sur un mulet d’Embrun, ayant eu les pieds gelés sur la montagne de Vars, n’a pu recevoir de sacrement, par une mort imprévue et comme je n’ai pas été averti que dans le temps qu’il étoit aux abois, je n’ai pas eu le temps de luy administrer l’extrême onction, ne luy ayant pu abandonner pour lui à la douleur de ses fautes, il est mort le six et a esté enseveli le septième iour de l’an 1701 avec les cérémonies ordinaires. »
[Raynaud curé]
  • Texte signalé par Géraldine Surian
  • Registre paroissial de Barcelonnette

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Paulin Guisol (né en 1842), avocat à Marseille https://www.geneprovence.com/paulin-guisol-ne-en-1842-avocat-a-marseille/ https://www.geneprovence.com/paulin-guisol-ne-en-1842-avocat-a-marseille/#respond Tue, 05 Jan 2010 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=477 Joseph Paulin Guisol est né à Tourves (Var) le 22 juin 1842. Il exerça sa profession d'avocat à Marseille. Il y était inscrit au barreau depuis 1865. Il entra dans la magistrature comme substitut à Aix en 1870. En 1875, il devient procureur de la République à Barcelonnette (Basses-Alpes), puis, l'année suivante, à Bonneville (Savoie).

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Joseph Paulin Guisol est né à Tourves (Var) le 22 juin 1842. Il exerça sa profession d’avocat à Marseille. Il y était inscrit au barreau depuis 1865. Il entra dans la magistrature comme substitut à Aix en 1870.
En 1875, il devient procureur de la République à Barcelonnette (Basses-Alpes), puis, l’année suivante, à Bonneville (Savoie).
Il est révoqué lors de la crise du 16 mai 1877 et doit se réinscrire au barreau de Marseille en 1878.
Il devient par la suite professeur de droit commercial et maritime à l’École supérieure de commerce (1892).
En dehors de ses cours de droit et l’exercice de sa profession d’avocat, il est aussi passionné de langue provençale et impliqué dans le mouvement félibréen. Il occupe même la fonction de cabiscol [1] des Félibres de la mer.


[1] Président.

  • Photographie : DR.

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Vomissement de sang (Marseille, 25 novembre 1793) https://www.geneprovence.com/vomissement-de-sang-marseille-25-novembre-1793/ https://www.geneprovence.com/vomissement-de-sang-marseille-25-novembre-1793/#respond Sat, 03 Oct 2009 00:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=539 « L'an second de la République française, le cinq frimaire après midi, pardevant nous, officier public de Marseille et dans la maison commune, est comparu le citoyen Jean Louis Boyer, assesseur en empêchement, officier de police de sûreté du premier arrondissement du canton de Marseille, lequel, pour se conformer à l'article 8 du titre 5, section 5, de la loi

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« L’an second de la République française, le cinq frimaire après midi, pardevant nous, officier public de Marseille et dans la maison commune, est comparu le citoyen Jean Louis Boyer, assesseur en empêchement, officier de police de sûreté du premier arrondissement du canton de Marseille, lequel, pour se conformer à l’article 8 du titre 5, section 5, de la loi du 20 septembre 1792 (vieux stile), nous a remis ce jourd’huy une expédition en forme de verbal par lui dressé le jour d’hier, par lequel il conste avoir appris par la clameur publique qu’il y avait un homme mort dans un café sur le petit cours, île 19, numéro 2.
Il s’y est de suite transporté, accompagné du citoyen Jean François, chirurgien, et de Gilly, son secrétaire greffier, où, étant, ont trouvé les citoyens Joseph Gilly, maître du café, Jean Seguy, fermier de cette ville, et Joseph Richier, boulanger résidant en cette ville, rue Montbrillon, qui nous ont dit que, étant à boire, vers les cinq heures, il lui a pris mal, en répandant du sang par la bouche et par le nez, que tout de suite les susnommés ont accouru au citoyen Dansan, chirurgien, pour lui donner des secours qui ont été inutiles, ayant trouvé le cadavre étendu au milieu du café et, de suite, le citoyen Benoît, chirurgien, l’ayant visité, a déclaré que sa mort a été occasionnée par un vomissement du sang, ont requis les citoyens ci-dessus dénommés de déclarer s’ils connaissaient ce cadavre, le citoyen Richier a déclaré qu’il se nommait Louis Chauvet, boulanger, âgé de vingt-trois ans, natif de Lauzet, à la vallée de Barcelonnette, département des Basses-Alpes, ce qui a été confirmé par le citoyen Martin Laurent, boulanger, d’après lequel renseignement, nous avons dressé le présent acte pour qu’il en conste et avons signé. »
  • Registre d’état-civil Marseille mairie unique

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Jacques Arnaud (1781-1828), vie et mort d’un barcelonnette https://www.geneprovence.com/jacques-arnaud-1781-1828-vie-et-mort-dun-barcelonnette/ https://www.geneprovence.com/jacques-arnaud-1781-1828-vie-et-mort-dun-barcelonnette/#respond Wed, 09 Mar 2005 20:27:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1431 Descendant de la puissante famille Laugier-Arnaud (banquiers, négociants en soie, et avocats, originaires de Jausiers), Jacques Arnaud est né en 1781 dans la vallée de l'Ubaye. Sa carrière française ne fut pas florissante. Il décida de quitter l'Ubaye, en 1805, pour tenter la grande aventure de l'Amérique.

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jacques-arnaudDescendant de la puissante famille Laugier-Arnaud (banquiers, négociants en soie, et avocats, originaires de Jausiers), Jacques Arnaud est né en 1781 dans la vallée de l’Ubaye. Sa carrière française ne fut pas florissante.
Il décida de quitter l’Ubaye, en 1805, pour tenter la grande aventure de l’Amérique. Dans la Louisiane des bayous, il fut accueilli par la communauté acadienne, y fonda un domaine agricole et eut de nombreux enfants.
Ses descendants fonderont Arnaudville (six mille habitants aujourd’hui, petite ville jumelée avec Jausiers).
Seize ans plus tard, en 1821, c’est vers le Mexique, alors frontalier de la Louisiane, qu’il émigre avec ses deux frères, Marc Antoine et Dominique. Ils feront venir de Jausiers trois de leurs anciens employés qui, fortune faite, reviendront au pays, en 1845, entraînant le départ de nombreux jeunes hommes de la vallée en quête d’une vie meilleure. Certains réussiront de manière spectaculaire dans le secteur du textile ou de la banque, et reviendront au pays construire villas et tombeaux, signes ostentatoires de leur réussite.
barcelonnette-maison
Mais l’aventure de Jacques Arnaud ne s’arrête pas là…
Il trouvera la mort, assassiné en 1828, à l’âge de quarante-sept ans, sur la route de Guanajuato (Mexique) en accompagnant un transfert d’argent…

 

© Géraldine Surian, 2005.

Illustrations

  • Portrait de Jacques Arnaud. DR.
  • Une villa mexicaine de Barcelonnette. © Géraldine Surian, 2005.

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