04 - Forcalquier Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-forcalquier/ 500 ans de faits divers en Provence Wed, 09 Jul 2025 10:29:31 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png 04 - Forcalquier Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/04-forcalquier/ 32 32 Le curé chassé du village (Saint-Michel-l’Observatoire, 28 mars 1841) https://www.geneprovence.com/le-cure-chasse-du-village-saint-michel-lobservatoire-28-mars-1841/ https://www.geneprovence.com/le-cure-chasse-du-village-saint-michel-lobservatoire-28-mars-1841/#respond Wed, 09 Jul 2025 05:30:29 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=25896 Un dimanche de mars 1841 à Saint-Michel, aujourd’hui nommé Saint-Michel-l’Observatoire, près de Forcalquier (Basses-Alpes), la sérénité habituelle fut brisée par un violent tumulte. L’objet de cette fureur populaire ? Le curé du…

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Un dimanche de mars 1841 à Saint-Michel, aujourd’hui nommé Saint-Michel-l’Observatoire, près de Forcalquier (Basses-Alpes), la sérénité habituelle fut brisée par un violent tumulte. L’objet de cette fureur populaire ? Le curé du village.
En effet, des habitants l’avaient chassé, l’accusant de « mauvais procédés ». Cependant, ils ne purent justifier ces allégations devant les autorités.
Cette population, manifestement exaltée, résista aux gendarmes. D’abord en petit nombre, les forces de l’ordre durent faire face à des jets de pierres. Néanmoins, lorsque les renforts arrivèrent le lendemain, l’agitation cessa. Une quinzaine de personnes furent incarcérées à Forcalquier. Par ailleurs, on estimait à une quarantaine le nombre d’individus compromis dans cette affaire.
Enfin, les grands-vicaires du diocèse de Digne jugèrent nécessaire de fermer l’église. Elle resta interdite pendant plusieurs jours pour permettre le retour au calme et l’arrivée d’un nouveau prêtre.
  • Sources : Le Mercure aptésien, 4 avril 1841, p. 2.

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L’évasion d’Étienne Guinoir (Pertuis, 3 août 1840) https://www.geneprovence.com/levasion-detienne-guinoir-pertuis-3-aout-1840/ https://www.geneprovence.com/levasion-detienne-guinoir-pertuis-3-aout-1840/#respond Sat, 11 Jan 2025 05:30:59 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=24069 Deux gendarmes à cheval, de la brigade de Pertuis (Vaucluse), conduisaient, le 3 août 1840, quatre condamnés. Trois d’entre eux étaient dirigés sur Embrun (Hautes-Alpes) et le quatrième, un nommé…

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Deux gendarmes à cheval, de la brigade de Pertuis (Vaucluse), conduisaient, le 3 août 1840, quatre condamnés. Trois d’entre eux étaient dirigés sur Embrun (Hautes-Alpes) et le quatrième, un nommé Étienne Guinoir, âgé de 38 ans, inculpé de faux en écriture de commerce, était ramené d’Aix-en-Provence à Apt (Vaucluse) devant le juge d’instruction.
La troupe étant arrivée à un kilomètre de Pertuis et alors que la brigade de cette ville prenait la relève pour conduire les détenus, Guinoir parvint à se défaire des liens qui le tenaient attaché à son camarade et, gravissant aussitôt un ravin inaccessible à la cavalerie, il se mit à courir à travers champs. Le gendarme Martin étant descendu de cheval se mit à sa poursuite, mais il ne put l’atteindre, et malgré les recherches faites par les brigades voisines, par les gardes champêtres et le commissaire de police de Pertuis, il ne put être arrêté. Son évasion était réussie.
Aussitôt, on communiqua son signalement à toutes les brigades de gendarmerie de la région.
Guinoir, qui avait déjà passé deux ans de prison à Embrun pour faux en écriture de commerce, connaissait particulièrement bien la région et était en mesure de se cacher efficacement.
Le commissaire de police de Pertuis, M. Chaillot, se fit notamment remarquer par ses recherches incessantes. De même pour le commandant de la gendarmerie de l’arrondissement d’Apt, M. Latil, qui avait donné son signalement dans tout le Sud.
Enfin, on parvint après quelques jours à retrouver la trace du fugitif et à l’arrêter. Ce fut la brigade de Banon (Basses-Alpes) qui fut l’auteur de cette arrestation. Guinoir était connu pour être d’une force athlétique et d’une audace extraordinaire et il fallut aux gendarmes de Banon une vigueur hors du commun pour parvenir à lui passer les menottes. On dit même que, conduit dans la prison provisoire de Banon, il avait réussi à en percer la voûte. Cependant, transféré le lendemain à Forcalquier (Basses-Alpes), il put être soumis à une surveillance sévère avant d’être transféré à Apt le 26 août.
Au mois de novembre, il fut jugé à Carpentras et condamné à 10 ans de travaux forcés.
  • Le Mercure aptésien, 9 août 1840, p. 3 ; ibid., 23 août 1840, p. 3 ; ibid., 30 août 1840, p. 2 ; ibid., 15 novembre 1840, p. 4.

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Le pendu du cours Mirabeau (Aix-en-Provence, 27 janvier 1793) https://www.geneprovence.com/pendu-cours-mirabeau-aix-provence-27-janvier-1793/ https://www.geneprovence.com/pendu-cours-mirabeau-aix-provence-27-janvier-1793/#respond Wed, 08 Feb 2023 18:49:29 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=18534 Aujourd’hui, 27 du mois de janvier 1793, l’an second de la République française, à 6 heures du soir, Pardevant moi Antoine Laurent Michel Aude, officier municipal, membre du Conseil général…

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L'entrée du Cours à la même époque.
L’entrée du Cours à la même époque.

Aujourd’hui, 27 du mois de janvier 1793, l’an second de la République française, à 6 heures du soir,

Pardevant moi Antoine Laurent Michel Aude, officier municipal, membre du Conseil général de la commune de cette ville d’Aix, département des Bouches-du-Rhône, district d’Aix, […]
Est comparu en la maison commune le citoyen Joseph Reimond Marie, isle Saint-Martin, juge de paix de la section de l’Union et de celle des Sans-Culottes, de cette ville d’Aix, y demeurant,
Lequel, assisté des citoyens Joseph Michel, marchand bijoutier de cette ville, y demeurant, place des Prêcheurs […], âgé de 50 ans, et Jacques Suchet, fondeur de cette dite ville, y domicilié rue du Pont […], âgé de 38 ans, à déclaré à moi dit Antoine Laurent Michel Aude,
Pendaisons sur le cours Mirabeau quelques années plus tôt. BnF.
Pendaisons sur le cours Mirabeau quelques années plus tôt. BnF.

Qu’ayant été instruit que la nuit dernière il avait été trouvé le cadavre d’un homme suspendu par le cou à la corde d’un réverbère, placé entre les deux fontaines du Cours, l’une dite Fontaine chaude et l’autre Fontaine des Neuf-Canons, dans la section de l’Union,

Il s’était transporté sur le lieu et y avait rédigé le procès-verbal dont la teneur suit :

Extrait du procès verbal dressé par le juge de paix des sections des Sans-Culottes et de l’Union de cette ville d’Aix, officier de police,
à l’occasion de la mort de François Auguste Verdet.

Du 27 janvier 1793, […] sur la dénonciation {…] qu’il y avait un homme qui avait été attaché à la corde d’un des réverbères du cours de cette ville, nous Joseph Reimond Marie, [assisté des citoyens Michel Aîné, bijoutier, Suchet Cadet, fondeur, Maille, chirurgien, et avec l’escorte d’un détachement des gardes nationaux],
Nous nous serions rendu au cours de cette ville et aurions trouvé un homme attaché et suspendu par son col à une corde d’un des réverbères qui se trouvaient entre la Fontaine chaude et la Fontaine dite des Neuf-Canons,
Aurions fait couper la corde à laquelle ledit homme était attaché [et demandé au chirurgien] s’il est réellement mort et ce qui lui a occasionné la mort,
Lequel, après avoir visité et dûment examiné ledit homme, nous a dit l’avoir reconnu pour le citoyen Verdet1, homme de loi de cette ville, pourtant pour nom de baptême François Auguste ;
homme-pendu-exempleQu’il le trouve froid dans toutes les parties de son corps, les yeux fermés, la langue au-dehors de la bouche d’un tiers et serrée entre les deux mâchoires et écumante, la corde avec laquelle il a été étranglé encore autour du col, ce qui, considéré, ne lui a pas donné le moindre doute, qu’il a été suspendu vivant et qu’il est réellement mort par cette cause violente,
Et comme les citoyens notables ici présents, ainsi que les gardes nationaux, l’ont reconnu pareillement pour François Auguste Verdet, homme de loi, que par nous-même l’avons reconnu pour tel, la cause de la mort étant connue et que toute autre recherche à cet égard serait inutile, nous déclarons que rien ne s’oppose à ce que ledit corps soit inhumé aux formes ordinaires, et de suite il a été donné connaissance au citoyen Curet, de la paroisse du Saint-Esprit, que rien ne s’oppose à ce que ledit cadavre soit inhumé,
Déclarons que nous avons trouvé dans les poches de l’habit, veste et culotte du cadavre, les objets suivants :
Deux passeports de la municipalité de Paris,
Une quittance du citoyen Guillos, de la ville de Paris, en date du 4 août 1792 de la somme de 85 livres, pour rente des appartements qu’il occupait à Paris,
Une minute d’une pétition au ministre pour procurer un prompt jugement,
Une copie d’une oraison à Dieu,
Un cordon violet,
Un mouchoir toile blanchie,
Une paire [de] boucles de souliers acier,
Desquels objets le greffier s’est chargé pour les remettre,
Ainsi que dessus a été procédé au présent verbal, et nous sommes soussignés […]
  • Source : État civil de la ville d’Aix-en-Provence
  • Texte signalé par Mme Yve Chetaille

Note

1. François Auguste Verdet, né à Forcalquier, marié à Aix en 1786.

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Tué par méprise (Ongles, 30 avril 1845) https://www.geneprovence.com/tue-meprise-ongles-30-avril-1845/ https://www.geneprovence.com/tue-meprise-ongles-30-avril-1845/#respond Sun, 16 Feb 2020 09:42:59 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17555 Joseph Plantin, un habitant d’Ongles (Alpes-de-Haute-Provence), était avec sa famille près de sa maison, ce 30 avril 1845, lorsqu’une pierre, lancée du dehors, vint tomber près de lui. Effrayés, sa…

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Joseph Plantin, un habitant d’Ongles (Alpes-de-Haute-Provence), était avec sa famille près de sa maison, ce 30 avril 1845, lorsqu’une pierre, lancée du dehors, vint tomber près de lui. Effrayés, sa femme et ses enfants appellent alors du secours. Quant à lui, il s’arme d’un fusil chargé de plomb et descend dans la rue.
Un de ses voisins, son ami Joseph Jarjayes1 accourut. Plantin le prit pour l’agresseur et, croyant qu’il allait se précipiter sur lui, il le mit en joue en criant : « Qui vive ? »
Soit que Jarjayes n’ait pas répondu, ou qu’il ne se fût pas fait entendre, le coup de feu partit et Jarjayes tomba mort sur le coup.
Quand il vit ce terrible résultat, Plantin manifesta les plus profonds regrets. Il alla se dénoncer au maire d’Ongles et fut transporté à Forcalquier sous mandat de dépôt.

ongles-vue-generale

Note

1. Cultivateur, 33 ans, né et domicilié à Ongles, fils de feu Michel Jarjayes et de survivante Marie Reyne.

  • Anecdote signalée par Nicole Despinoy.
  • Source : Journal des villes et des campagnes, 19 mai 1845. Archives départementales Alpes-de-Haute-Provence, État civil, cote 1MI5/1599.

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Bandits abattus dans les vignes (Forcalquier, juillet 1801) https://www.geneprovence.com/bandits-abattus-vigne-forcalquier-1801/ https://www.geneprovence.com/bandits-abattus-vigne-forcalquier-1801/#respond Tue, 25 Jun 2019 00:25:01 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16582 15 thermidor IX (3 août 1801). Trois bandits arrêtés dans les bois par la gendarmerie de Forcalquier (Basses-Alpes) et remis à un détachement d’infanterie, se sont jetés dans les vignes…

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"Ce que j'étois, ce que je suis, ce que je devrois être", estampe, auteur non identifié. Paris, 1797. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie.
« Ce que j’étois, ce que je suis, ce que je devrois être », estampe, auteur non identifié. Paris, 1797. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie.
15 thermidor IX (3 août 1801).
Trois bandits arrêtés dans les bois par la gendarmerie de Forcalquier (Basses-Alpes) et remis à un détachement d’infanterie, se sont jetés dans les vignes pour échapper à la justice.
Les soldats, après avoir fait usage de leurs armes, les ont tués.
On a trouvé dans un sac de toile que portait l’un de ces bandits des hardes et des effets d’ordonnance ensanglantés, reconnus pour être la dépouille de militaires qu’ils avaient assassinés.
  • Le Moniteur universel, no 316, 16 thermidor an 9, p. 1.

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Adolphe Defarge (1836-1910), maire de Manosque https://www.geneprovence.com/adolphe-defarge-1836-1910-maire-manosque/ https://www.geneprovence.com/adolphe-defarge-1836-1910-maire-manosque/#respond Sun, 30 Jul 2017 08:42:45 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16357 Adophe Étienne Marius Defarge est né à Manosque le 22 août 1836, d’un père tailleur, Jean Baptiste Marius Defarge (né en 1809), et de Marie Anne Apollonie Roux (née en…

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Adolphe Defarge. DR.
Adolphe Defarge. DR.
Adophe Étienne Marius Defarge est né à Manosque le 22 août 1836, d’un père tailleur, Jean Baptiste Marius Defarge (né en 1809), et de Marie Anne Apollonie Roux (née en 1812), dans la maison familiale du 26, rue Guilhempierre.
Exerçant la profession de commerçant en tissus, il entre en politique en 1869, à l’âge de 33 ans, en devenant conseiller municipal. Devenu maire en 1888, il applique ses idées progressistes et fait la promotion de l’enseignement secondaire gratuit.
Il devient député de l’arrondissement de Forcalquier le 27 avril 1902 en battant Martial Sicard, mais élu sénateur l’année suivante (22 février 1903), il quitte sa fonction de député.
La rue Defarge à Manosque
La rue Defarge à Manosque (04).
Il meurt accidentellement à Paris le 4 juillet 1910, à l’âge de 73 ans. Après avoir passé quelques jours à Faremoutiers (Seine-et Marne), chez des amis, il rentrait à Paris en direction de l’hôtel du Liban (4, rue de la Grange-Batelière) où il avait ses habitudes, quand il est heurté par une automobile à l’intersection du boulevard Magenta et de la rue de Chabrol, alors qu’il sortait de la gare de l’Est et traversait le boulevard. L’automobile en question est une auto-taxi de place, no329X5. Aussitôt, deux soldats du 51e de ligne se portent à son secours et le transportent à l’hôtel du Nord, où loge Édouard Barthe, député de l’Hérault.
Transporté dans un état critique à l’hôpital Lariboisière, il meurt le lendemain matin à 10 heures sans avoir repris connaissance. Sa famille à Manosque est aussitôt avertie par télégraphe.
Lors de son oraison funèbre, Antonin Dubost déclare :
« C’était un républicain de la veille et quand il rappelait l’ardeur combative de ses premières luttes, sous l’Empire, on sentait chez lui des convictions aussi jeunes et aussi ardentes qu’au premier jour.
Elles lui avaient gagné ici l’estime générale à laquelle s’ajoutait l’amitié de tous ceux qui avaient éprouvé sa bonté – sa fidélité – s’il avait été moins modeste, il aurait pu du reste se vanter d’avoir réalisé une œuvre admirable d’égalité sociale, en instituant au collège de Manosque, l’enseignement secondaire entièrement gratuit, initiative presque unique en France, et qui, de loin, marque leur devoir aux générations qui nous suivront. »

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Comme une sorte de peste… (Forcalquier, août 1772) https://www.geneprovence.com/comme-une-sorte-de-peste-forcalquier-aout-1772/ https://www.geneprovence.com/comme-une-sorte-de-peste-forcalquier-aout-1772/#respond Wed, 28 Jun 2017 20:09:21 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=16321 La ville de Forcalquier a été attaquée d’une maladie épidémique, si cruelle qu’on la regardait comme une sorte de peste. Le peuple s’est trouvé dans l’état le plus déplorable ; la…

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La ville de Forcalquier a été attaquée d’une maladie épidémique, si cruelle qu’on la regardait comme une sorte de peste. Le peuple s’est trouvé dans l’état le plus déplorable ; la mort des deux médecins de la ville a achevé de plonger les habitants la désolation. Messieurs les Procureurs du pays, pères communs de la patrie, instruits de cette calamité, ont envoyé à leur secours M. Tournatori, médecin distingué dont la science et le zèle ont pleinement répondu à leur juste confiance.

lire la suite après l’image…
forcalquier

Dans la foule des malades qu’il a traités jusqu’au nombre de 139 dans certains jours, il n’en est mort que deux, l’un parce qu’il a refusé de prendre ses remèdes, l’autre parce qu’on n’en a pas eu assez de soins.
Attaqué lui-même de la maladie, il s’en est guéri en très peu de temps. Enfin le bon citoyen a couronné les travaux de l’habile médecin. M. Tournatori a versé dans les mains des pauvres des sommes considérables qu’il avait reçues de malades riches ; et ses dépenses remboursées, il leur a destiné la récompense que la Province lui accordait. L’éloge des talents est dans l’exposition de leurs travaux et celui de la vertu dans le récit de ces œuvres. La Province, le Parlement, Monsieur l’évêque de Sisteron et, parmi les habitants de Forcalquier, le consul M. du Bignos, ont généreusement contribué par leurs charités au soulagement des malheureux.
  • Source : La Gazette du commerce
  • Photographie : © Patrick Gaudin, CC BY 2.0.

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10 vues des Basses-Alpes hier et aujourd’hui https://www.geneprovence.com/10-vues-basses-alpes-hier-aujourdhui/ https://www.geneprovence.com/10-vues-basses-alpes-hier-aujourdhui/#respond Sat, 08 Nov 2014 00:14:12 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14202 Les Basses-Alpes, ancien nom du département des Alpes-de-Haute-Provence, présentent des paysages qui figurent parmi les plus beaux de Provence. Les villes et villages qui essaiment le département offrent des caractéristiques…

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Les Basses-Alpes, ancien nom du département des Alpes-de-Haute-Provence, présentent des paysages qui figurent parmi les plus beaux de Provence. Les villes et villages qui essaiment le département offrent des caractéristiques typiques de cette région et l’on voit, en considérant ces lieux à cent ans d’intervalle que peu de choses, finalement, ont changé. Les générations se sont succédé mais les paysages restent les mêmes, pour le plus grand bonheur des amoureux de ce département.

1. Manosque

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2. Castellane

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3. Mallefougasse

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4. Sisteron

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5. Jausiers

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6. Forcalquier

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7. Gréoux-les-Bains

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8. Digne-les-Bains

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9. Seyne-les-Alpes

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10. Riez

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Dermitanis : rectification d’une orthographe oubliée (Forcalquier, 11 décembre 1862) https://www.geneprovence.com/dermitanis-rectification-dune-orthographe-oubliee-forcalquier-11-decembre-1862/ https://www.geneprovence.com/dermitanis-rectification-dune-orthographe-oubliee-forcalquier-11-decembre-1862/#respond Sun, 25 Aug 2013 00:01:21 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=8910 Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice. Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement.

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Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice.

Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement. Outre l’intérêt immédiat pour les familles concernées, ce document a l’avantage de nous plonger dans un pan d’histoire locale.

Leur identité ?

  • Julie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Polydore Délestrac, chevalier de la Légion d’honneur, ingénieur des ponts et chaussées, domiciliée et demeurant à Nice (Alpes-Maritimes),
  • Martin Eugène d’Ermitanis, avocat avoué près le tribunal de Forcalquier, y domicilié,
  • Camille d’Ermitanis, propriétaire à Banon (Basses-Alpes), y domicilié,
  • Ernest d’Ermitanis, percepteur des contributions directes à Thoard, y demeurant et domicilié,
  • Thérèse Marie Émilie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Ernest de Gyves, receveur de l’enregistrement et des domaines à Poitiers (Vienne), y demeurant et domiciliée avec lui,
  • Mlle Marie Amélie Élodie d’Ermitanis, propriétaire demeurant chez Mme veuve d’Ermitanis, sa mère, à Reillanne (Basses-Alpes),
  • Marie Suzanne Mélanie d’Ermitanis, femme dûment autorisée de M. Pierre Théodore Jean-Baptiste Sardou, commandant de gendarmerie en retraite, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, demeurant et domiciliée avec lui à Marseille (Bouches-du-Rhône), rue Sénac, numéro 41A,
  • Magloire Ferdinand d’Ermitanis, capitaine d’infanterie en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, domicilié et demeurant à Manosque,
  • Mlle Reyne Dorothée d’Ermitanis, fille majeure, demeurant à Reillanne.

reillanne

Ce collectif familial s’est donné un représentant en la personne de l’avocat Martin Eugène d’Ermitanis qui va prendre la parole au nom de tous les exposants.

Voici la transcription des mots qu’il prononce :

« Messieurs,
Dès l’année 1600, dans tous les actes civils et privés, actes dont un grand nombre sera mis sous vos yeux, le nom de notre famille est signé d’Ermitanis, avec une apostrophe et un E, et, quelque fois, avec une apostrophe et un H (mais rarement et presque toujours dans les actes écrits en latin ou par des clercs).
Cette orthographe fut continuée sans interruption jusqu’à la Révolution. À cette époque, par des motifs qu’il est inutile d’expliquer, l’orthographe en un seul mot prévalut, quoique dans les actes de baptême des membres de la famille alors vivants, le nom et particulièrement les signatures fussent toujours écrits avec une apostrophe.
Messieurs André et Auguste Joseph et Madame Sardou, qui avaient eu le malheur de perdre leur père en 1788, se contentant de la notoriété et de l’honorabilité attachée à leur nom, continuèrent de signer en un seul mot.
Mais la loi de 1854, en règlementant la matière, appela l’attention de M. Auguste Joseph, survivant, sur les origines de la famille ; il regretta de les avoir un instant oubliées et, quand nous avons eu le malheur de le perdre, il avait réuni tous les documents propres à réparer son oubli et nous avait recommandé de ne rien négliger pour atteindre ce but.
C’est l’accomplissement de ce devoir qui nous amène devant vous et non le futile désir de nous parer d’une distinction sociale à laquelle ne sont plus attachés ni droits ni prérogatives exceptionnels.
Nous venons vous prier de nous rendre le nom de nos pères, nom auquel est attaché pour nous le souvenir de trois siècles bientôt d’honorables services rendus à la cité et au pays, dans les modestes fonctions du consulat et de la mairie, de même que dans celles plus relevées de la magistrature.

Au XVIIe siècle, un d’Ermitanis avait l’honneur de posséder à ce siège l’office de Conseiller secrétaire du roi ; à la fin du XVIIIe, notre aïeul était avocat en la Cour et juge des villes de Reillanne et de Manosque.
Enfin, depuis 1540, on trouve presque toujours un d’Ermitanis au corps de ville de Reillanne ; on le voit représenter cette communauté aux États de 1717, 1746, 1773, 1787 et 1788.

Nous déposons sur la barre à l’appui de cette requête deux liasses de pièces justificatives, l’une composée de trente extraits en forme ou expéditions régulières d’actes de baptême ou autres, établissant, depuis l’année 1633 et sans interruption, la filiation de notre famille. L’autre, contenant pièces diverses, démontrera, comme la première, le continuel usage de l’apostrophe et la possession plus que séculaire de notre nom en cette forme : d’Ermitanis.

Nous ne voudrions pas abuser des moments du tribunal. Cependant nous croyons indispensable d’appuyer notre demande d’une rapide analyse de toutes ces pièces et d’entrer dans quelques détails pour lesquels nous réclamons toute son indulgence.

D’après une tradition conservée dans la famille, elle serait originaire du Piémont, d’un village appelé Roccasparvera1 et serait établie à Reillanne depuis 1340, époque à laquelle un cadet, écuyer de la reine Jeanne et appelé de Arémitanis, serait venu s’y fixer.
Aux archives de Reillanne, au livre de la directe due au seigneur en cette communauté, on trouve au numéro 514, sous la date du 6 septembre 1418, une vente d’un mollin sous la directe du sieur vicomte notaire Alexis de Aremitanis.
Au même livre en 1493 et 1513, il est mention d’autre Alexis d’Armitanis.
Un certificat de M. le maire de Reillanne atteste qu’au cadastre de cette commune, année 1542, folios 189 à 193, on trouve le relevé des propriétés appartenant à Esprit et Antoine de Arémitanis. Plus tard, au cadastre, ce nom se transforme en 1590. Il s’écrit d’Armitany. Le 26 mai 1599 à la paroisse de Forcalquier a été baptisée Loyse d’Armitanis, fille d’André.
La langue française exige l’élision à la rencontre de ceux voyelles. En se francisant, de Arémitanis devait devenir d’Armitanis et, comme en langue romane chacun sait combien d’un village à l’autre la prononciation des voyelles est différente, personne ne s’étonnera qu’en 1600 le nom ne soit écrit d’Ermitanis, avec l’apostrophe, signe indispensable de l’élision ; ici, la grammaire et la logique justifient et confirment les faits.

roccasparvera

À partir de 1600, plus de changement si ce n’est quelque fois mais très rarement l’emploi de l’H devant l’E. Cela s’explique par l’origine latine que les clercs durent donner au nom, mais cela n’a plus de raison d’être quand on songe à l’origine italienne de la maison. L’H n’existe pas en italien et depuis Voltaire le français y a renoncé dans les mots ermite, ermitage.
Gaspard d’Ermitanis était notaire royal à Reillanne de 1590 à 1615 ; il y fut remplacé par son fils Esperit de 1616 à 1655. Leurs minutes sont à l’étude de Maître Miane.

La deuxième pièce de la première liasse est l’acte de baptême d’Antoine d’Ermitanis, fils d’Esperit et de Catherine Poussin (le texte dit Poussine en féminisant).

Avant d’aller plus loin, nous croyons devoir faire remarquer que, si dans le corps des actes par l’ignorance ou l’incurie des scribes, le nom est parfois écrit Dermitanis en un seul mot, ces mêmes actes sont toujours signés d’Ermitanis avec l’apostrophe et la jurisprudence est bien fixée sur ce point que c’est la signature qui fait la loi des familles en cette matière.

Cet Antoine, notaire royal (minutes chez Maître Miane), il épousa Marguerite Moynier, Monier ou Monyer. Ils eurent dix enfants, dont l’un, Antoine, deuxième du nom, né le 15 septembre 1661, fut prieur de Saint-Antoine et vicaire général de Montjustin.
Un autre Esperit, deuxième du nom, né le 5 juin 1670, fut plusieurs fois maire et consul de Reillanne et député aux États de Provence, à Lambesc, en 1717. Un de leurs filles, Magdelaine, née le 26 février 1680, épousa le 10 septembre 1704 Ange Maure, avocat au Parlement. Elle fut la mère de Suzanne Victoire Maure, mariée le 24 novembre 1748 à Jean Antoine du Virail (nobiliaire d’Artefeuil, tome 2, page 530, numéro 1534 du catalogue).
Enfin, leur sixième enfant, François, premier du nom, né le 11 février 1668, fut pourvu d’un office de conseiller au Siège de la ville de Forcalquier, par lettres patentes données à Versailles le 2 juillet 1693, et reçu en cette qualité par le Parlement de Provence suivant arrêté du 16 octobre 1693.
De la pièce C, certificat du greffier de ce tribunal, il appert que toutes les minutes et autres pièces de procédure où il a figuré sont signées d’Ermitanis, le certificat en mentionne quatre, notamment l’arrêt de mort Chabat du 7 octobre 1723. […] François Dermitanis paya le 23 mai 1695 la taxe sur les nobles et vivant noblement, il épousa le 17 décembre 1693 Jeanne de Gueidan, fille de feu monsieur François de Gueidan, avocat au Parlement, et nièce de monsieur Pierre de Gueidan, président à la chambre des comptes de Provence. Ils n’eurent que deux filles et deux fils ; François, deuxième du nom, né le 21 janvier 1714, ne laissa qu’une fille. L’aîné, Antoine, deuxième du nom, né à Forcalquier le 3 novembre 1704, fut maire de Reillanne en 1729, 1744, 1746 et 1749. Il assista en cette qualité à l’assemblée de la viguerie de Forcalquier tenue en 1746.
Il épousa le 6 juin 1736 Suzanne Victoire Devoulz, dont il eut plusieurs enfants.

  • L’aîné, François, troisième du nom, épousa le 5 février 1776 Marguerite Jeanne Delacroix, fille de Bernard Delacroix, seigneur du Roussillet (contrat de mariage reçu par Maître Viguier et Gabriel, notaires royaux de Babiès et Saléran). Il était maire de Reillanne en 1790 et le fut encore en l’an douze, après le rétablissement de l’ordre. On n’a pas encore oublié à Reillanne les services qu’il rendit dans ces jours difficiles.
  • Le second, Dominique, né le 30 mai 1737, fut curé d’Esparron-de-Pallières, prieur de Saint-Antoine et de Saint-François et installé à la cure de Reillanne le 24 août 1784.
  • Le troisième, Antoine, troisième du nom, né le 16 décembre 1838.
  • L’une de leur fille, Anne Suzanne, née le 15 mai 1745, fut mariée à monsieur de Raspaud, avocat au Parlement, enfin leurs septième et dixième enfants furent Joseph et Louis, auteurs des exposants.
  • Joseph d’Ermitanis, né le 12 mai 1744, fut reçu avocat à la cour de Parlement le 30 mars 1772, député de Reillanne aux États de Provence assemblés à Lambesc les 28, 29 et 30 novembre 1773, juge de Manosque le 14 janvier 1755, juge de Reillanne pour les années 1783, 1785 et 1787. Investi de la coseigneurie de Vachères le 17 juin 1779, il fit hommage au roi dans la Cour des comptes de Provence ledit jour 17 juin 1779. Il avait épousé le 21 juillet 1778 Victoire Marguerite Reyne Plantat, du lieu de Simiane.

De ce mariage naquirent :

  • Trois filles : le 31 mai 1780 Pétronille Rose Victoire Thérèse, mariée à monsieur Madon , notaire à Viens. Le 5 mai 1783, Thérèse Julie Suzanne, décédée le 9 germinal an douze. Et le 5 septembre 1784 Marie Suzanne Mélanie, mariée le 11 novembre 1818 à monsieur le commandant Sardou et exposante.
  • Dominique Antoine, mort en bas âge ; le 19 janvier 1787 André, marié le 13 décembre 1820 à Mme Pauline Sarrasin, dont il eut le 1er février 1827 Julie, mariée le 19 janvier 1847 à monsieur Étienne Polydore Délestrac, aussi exposante.
  • Le 3 avril 1788 Auguste Joseph, né la veille de la mort de son père, ce qui explique comment son acte de naissance n’est pas signé et comment les scribes ont pris pour un H le grand E particulier à la signature de Joseph d’Ermitanis.

Joseph Auguste, décédé le 5 octobre dernier, épousa le 15 février 1819 Mme Victoire Sarrasin dont il eut :

  • Eugène d’Ermitanis, avocat, né le 23 octobre 1823.
  • Jules, décédé.
  • Camille, né le 5 juin 1832.
  • Ernest, né le 9 février 1836.
  • Thérèse Marie Émilie, née le 19 août 1820, mariée à Ernest de Gyves.
  • Et Marie Aurélie Élodie, née le 21 mars 1838.

Tous les cinq exposants.

Louis d’Ermitanis, dixième fils d’Antoine et de Suzanne Victoire Devoulz, né le 27 février 1755, après avoir servi dans l’artillerie de marine, épousa en 1801 Mme Marie Dorothée Noat, dont il eut deux fils :

  • Magloire Ferdinand, né le 17 thermidor an 10 (5 août 1802), capitaine d’infanterie, l’un des exposants.
  • Louis Mathieu, né le 25 vendémiaire an douze (18 octobre 1803), décédé en 1834.

Ce Louis Mathieu avait épousé le 18 avril 1826 Mme Élisabeth Pétronille Miane, dont il eut le 11 mai 1831 Mlle Reyne Dorothée d’Ermitanis, aussi exposante.

Après cette longue énumération et ce long historique de la famille, l’avocat supplie le tribunal de vouloir bien ordonner que le nom des d’Ermitanis avec une apostrophe sois substitué à celui des Dermitanis en un seul mot. Cette demande concerne 13 actes d’état civil, demande à laquelle le tribunal accède.

Les actes concernés sont :

Note

1. La commune de Reillanne est jumelée à Roccasparvera (737 habitants en 2010) depuis 1996.

Photographies

1. Vue générale de Reillanne.
2. Vue de Roccasparvera. Par Béotien lambda (Travail personnel) (GFDL ou CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0), via Wikimedia Commons.

Familles de Provence

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Le cimetière classé de Forcalquier https://www.geneprovence.com/le-cimetiere-classe-de-forcalquier/ https://www.geneprovence.com/le-cimetiere-classe-de-forcalquier/#respond Wed, 23 May 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=70 Avez-vous déjà visité le cimetière classé de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ? Si vous ne vous en souvenez pas, c'est que vous ne l'avez pas visité, car on ne peut l'oublier lorsqu'on l'a vu.

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Avez-vous déjà visité le cimetière classé de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) ? Si vous ne vous en souvenez pas, c’est que vous ne l’avez pas visité, car on ne peut l’oublier lorsqu’on l’a vu.
C’est que l’endroit est exceptionnel : dans un dédale de végétation, le visiteur déambule dans des labyrinthes de verdure, au milieu d’allées artistiquement taillées et d’escaliers agencés autour de pelouses superbes.

cimetiereforcalquier

Le lieu est récent : ce n’est qu’en 1835 que ce nouveau cimetière est ouvert aux inhumations. Jusqu’alors, c’est au vallon des Charmels que les Forcalquiérens devaient se faire enterrer. Mais le lieu n’a alors pas le lustre qu’il a de nos jours. Les allées taillées sont bien plus récentes : on les date de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle.
C’est le 6 septembre 1835 que le nouveau cimetière de l’avenue de Fontauris est béni par le curé Silve. Ceui-ci ne doit attendre que neuf jours pour y prononcer son premier sermon d’enterrement : Rose Peyre, une jeune fille de 22 ans, fille de Mari Peyre et de Marie Imbert, restera dans les mémoires comme la première à y avoir élu sépulture. Le registre des décès de la ville de Forcalquier conserve d’ailleurs en regard de son acte de décès la mention : « Nouveau cimetière. 1re inhumation. » Un privilège en somme !
D’autres noms plus connus peuvent se rencontrer dans ce cimetière au hasard de la promenade. Par exemple, trois croix de bois qui signalent la sépulture de la famille Drummond, assassinée à Lurs en 1952, ou encore le tombeau de la famille Bouche dont l’épitaphe, qui se veut une tribune philosophique et politique, se lit ainsi :ifscimetiere

« Pendant leur existence ils endurèrent bien des adversités, des injustices et fâcheuses tribulations. Puis leur vie s’exhala sereine vers l’immensité sublime et mystérieuse. Aujourd’hui leurs débris inertes sous cette terre subissent fatalement les transformations que les évolutions du temps leur imposeront dans les siècles infinis. La raison et les traditions de famille les vouèrent au libéralisme pur qui fut leur culte. Exempts de servilité, ils ne s’inclinèrent devant aucune domination avide ou envahissante. Ils eurent à subir l’odieuse arrogance des réactions durant leurs succès éphémères. Ils les dédaignèrent. Ils demeurèrent fidèles à la démocratie sans cesse grandissante dans la juste revendication de ses droits. »

Ne manquez surtout pas de visiter ce cimetière hors du commun si votre route passe par Forcalquier !

  • Crédit photographique : (haut) par JPS68 (Travail personnel), via Wikimedia Commons ; (bas) DR.

 

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