« Ces cristaux glaçants auxquels rien ne peut résister, firent périr généralement tous les oliviers de la Province, à l’exception de ceux des quelques terrains, en petit nombre, les plus voisins de l’embouchure du Var. Il en fut de même d’une grande partie des semis, des plantes des jardins, les chênes même dont l’écorce est si dure ne purent se défendre.
La surface des fleuves et des rivières fut condensée, en sorte qu’on n’aurait su trouver alors des planches et des routes plus fermes et plus solides. Après la cessation du froid, il y eut, pendant plus de deux mois, quantité de maladies et beaucoup de mortalité de personnes. »
- Sources : L’enseignement en Provence avant la Révolution. Annales du Collège Royal Bourbon, Aix-en-Provence, 1890.
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