La pierre qui tue (Mas-Blanc-des-Alpilles, 25 janvier 1861)

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« L’an mil huit cent soixante-un et le vingt-cinq du mois de janvier, à six heures du matin, pardevant nous, Millaudon Paul Jean-Baptiste, maire, officier de l’état-civil de la commune de Mas-Blanc, canton de Tarascon, arrondissement d’Arles, département des Bouches-du-Rhône, ont comparu les sieurs Laurent Ghislain Marius Étienne, instituteur public, âgé de vingt-six ans et Jullian Jean Baptiste, aubergiste, âgé de trente-six ans, tous les deux domicilés en cette commune, lesquels nous ont déclaré que le nommé Barbier Joseph, berger, âgé de seize ans révolus, né au Paradou le deux novembre mil huit cent quarante-quatre et habitant en cette commune, fils de Barbier Antoine Sigismond, cultivateur, et de Martin Françoise, son épouse, sans profession, domiciliés dans la commune de Maussane, venait de décéder par suite de la chute d’une pierre qui, l’ayant frappé à la tête, l’a tué.
Sur les dites déclarations et après nous être transporté sur les lieux et en avoir reconnu la vérité, nous avons dressé le présent acte que les témoins ont signé avec nous, après qu’il leur en a été donné lecture. »
  • Registre d’état civil de Mas-Blanc-des-Alpilles

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