Morte en allant enterrer son mari (Ongles, 26 janvier 1763)

« L’an 1763 et le vingt-six du mois de janvier, en vertu du décret rendu par M. le juge de ce lieu, sur la requête présentée par le procureur juridictionnel en exposition d’un cadavre trouvé dans l’écluse du moulin d’André Turin, pour le faire transporter dans la basse-cour du château et y être examinée par M. Louis Chauvin, chirurgien, commis par M. le juge pour en faire rapport,
N’y ayant trouvé aucune plaie ni meurtrissure, ni aucune marque de malfaiture, led[it] procureur juridictionnel en a requis la sépulture, qui en a été ordonnée par sieur Joseph Roux, juge de ce lieu,

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Et en vertu de ce que dessus, nous curé de ce lieu soussigné avons enterré led[it] cadavre dans le cimetière de cette paroisse aux présences des témoins soussignés qui nous ont affirmé être Suzanne Chabus, du lieu de Saint-Étienne1, veuve de François Tardieu, opérateur oculiste, et être venue exprès dud[it] Saint-Étienne pour assister à son enterrement en qualité de ses plus proches parents. »
[Signatures]

Note

1. Aujourd’hui Saint-Étienne-les-Orgues (INSEE 04178).

Sources

  • Registre paroissial d’Ongles (Alpes-de-Haute-Provence)
  • Anecdote signalée par Yve Chetaille
  • Photographie : DR.

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