Noyade d’un en­fant (Miramas, 2 juillet 1793)

miramas-rue-sauvaire« L’an mil sept cent nonante trois, l’an deuxième de la République française et le … jour du mois de juillet, à quatre heures du matin, en notre demeure et devant nous, Jean Estournel, juge de paix de la ville et canton de Saint-Chamas, est comparu le citoyen Joseph Henri Bernard, greffier du lieu de Miramas, lequel nous a représenté une lettre du citoyen Saint-Estève, demeurant à Moulières, terroir de Miramas, en date du deux du courant, adressée au maire de Miramas, par laquelle il lui apprit un malheur qu’il étoit arrivé d’un petit enfant qui s’étoit noyé dans un fossé tout près la bastide dite Moulières et que, ayant piché ledit cadavre, on l’avait transporté dans la bastide dans l’attente qu’il n’étoit point mort pour leis employer les remèdes… »
  • Registre d’état-civil de Miramas
  • Texte signalé par Géraldine Surian
  • Photographie : DR

 

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