Dans le village paisible de La Roquebrussanne (Var), un événement tragique secoua la communauté. Le 26 avril 1895, le parquet de Brignoles, accompagné du docteur Gauthier, se rendit sur place pour enquêter sur un infanticide présumé, dont la principale suspecte était une jeune femme de 24 ans, Adèle C.
D’après les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme avait commis cet acte criminel, ce qui entraîna son arrestation, ainsi que celle de sa mère et de son amant, tous deux considérés comme complices.
Malgré les efforts intensifs des autorités pour retrouver le corps de l’enfant, aucune trace de l’enfant ne fut découverte. Cependant, la grossesse d’Adèle C. semblait évidente pour les habitants du village, car ils avaient remarqué un retour à son état physique normal peu de temps avant l’arrestation. Ce détail incita le procureur de la République et le juge d’instruction de Brignoles à ouvrir cette enquête.
Il semblerait malheureusement que les suites de cette histoire ne soient pas connues, ce qui peut être frustrant. D’ordinaire, les infanticides étaient punis de réclusion de plusieurs années, pouvant être ramenées à plusieurs mois si l’accusée était reconnue poussée par des circonstances atténuantes.
- Source : La République du Var, 28 avril 1895, p. 3.