Attaque près du pont de Gleize (Arles, 4 février 1880)

Monsieur C., 46 ans, employé du chemin de fer, vivait à Arles (Bouches-du-Rhône) impasse des Chèvres, près de la rue du Refuge.
C’était le mercredi 4 février 1880 et il était 19 heures. La nuit était tombée, froide. C. rentrait chez lui après une journée de travail et son chemin passait par le pont de Gleize, un pont qui reliait le quartier de Fourchon au centre de la ville d’Arles.
Alors qu’il marchait, il se trouva nez à nez avec J. B., employé d’octroi, et la femme de celui-ci. Aussitôt, J. B. se jeta sur lui et le roua de coups de poing pour le faire tomber pendant que la femme lui assénait à la tête un coup de bouteille puissant.
Bien sûr, plainte fut déposée et Monsieur C. se vit indiquer par le médecin une incapacité de travail de cinq jours.
Il apparut de l’enquête que C. avait été frappé par ce qu’il avait refusé aux époux B. de continuer à leur prêter son bateau de pêche, que l’on nomme le nego-chin en provençal.
Un procès-verbal fut dressé et nous ne connaissons malheureusement pas les suites de cette affaire.
  • Source : L’Homme de bronze, no 16, 8 février 1880, p. 3.

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