Architecture Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/architecture/ 500 ans de faits divers en Provence Sat, 07 Sep 2024 20:31:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Architecture Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/architecture/ 32 32 L’hôtel des Suffrens (Salon-de-Provence) https://www.geneprovence.com/lhotel-des-suffrens-salon-de-provence/ https://www.geneprovence.com/lhotel-des-suffrens-salon-de-provence/#respond Mon, 06 Apr 2015 09:14:21 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=14978 Cet hôtel particulier se trouve dans le vieux Salon, à proximité de l’Hôtel de Ville. Sa façade est longée par la rue du Bourg-Neuf, qui relie la vieille ville au…

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hotel-suffren-1Cet hôtel particulier se trouve dans le vieux Salon, à proximité de l’Hôtel de Ville. Sa façade est longée par la rue du Bourg-Neuf, qui relie la vieille ville au cours du centre ville par une vieille porte de rempart. Son histoire est liée à celle d’une vieille famille salonaise, présente dans cette cité depuis le milieu du XVe siècle : les Suffren. L’immeuble fut en effet construit pour un membre de cette famille, qui le fit édifier au milieu du XVIIIe siècle.
Au début du XVIIe siècle, la famille des Suffren se divise en deux branches. Deux fils d’Antoine de Suffren, conseiller au Parlement de Provence en 1568, sont à l’origine de cette séparation. Palamède, qui succède à la charge de son père au Parlement en 1600, et Jean-Baptiste, avocat à la cour du même Parlement. En 1612, les deux frères deviennent copropriétaires de la seigneurie d’Aubes, un quartier rural de Salon. Plus tard, en 1723, la seigneurie est séparée de la communauté de Salon par un acte du Conseil d’Etat du Roi du 26 juillet 1723, et prend alors le nom de communauté de Richebois1. Elle restera entre les mains de la branche dite des seigneurs de Saint-Tropez marquis de Saint-Cannat, issue de Jean-Baptiste de Suffren, jusqu’à la Révolution. Le membre le plus connu de de cette partie de la famille est sans nul doute le célèbre Bailli, Pierre André de Suffren (Saint-Cannat, 1729-Paris, 1788).

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L’autre branche de la famille, que l’on appelle « branche de Salon » ou « branche aînée »2, a pour origine Palamède de Suffren. C’est son arrière-arrière-petit-fils, Laurent de Suffren, un cousin au quatrième degrès du Bailli, qui construisit cette demeure entre 1748 et 1749. La maison est mentionnée dans le cadastre de Salon de 17243. Laurent, qui fut plusieurs fois premier consul de Salon entre 1738 et 17804, possédait en 1749 une maison avec basse-cour à la rue de la porte de Bourgneuf. L’hôtel confrontait du levant5 le sieur César Astre et le sieur Charles de Perrinet, notaire. Il l’avait fait construire à partir d’un ensemble de biens6 qu’il avait acquis du sieur Jean-Baptiste de Codolet7, par acte notarié du 7 décembre 1748.
Pendant la Révolution, le fils de Laurent, François-Palamède8, émigra. Toutes ses possessions salonaises furent vendues comme biens nationaux. En 1794, Thérèse-Apolinaire, dite Apolonie, et Perpétue-Colombe, dite Colombe, rachetèrent la plupart des propriétés de leur frère François-Palamède9. Contrairement aux biens de la branche de Salon, au cours de cette période, ceux de la branche du Bailli de Suffren échappèrent à cette partie de la famille. Le domaine de Richebois fut vendu en neuf lots à divers particuliers10. L’hôtel de la rue Bourg-Neuf, qui appartenait toujours à Laurent, ne fut pas vendu comme bien national.
hotel-suffren-2Ce n’est qu’après le décès de son père, le 22 floréal de l’an VII de la République11, que François-Palamède entra en possession de la demeure familiale. Il y décéda le 27 août 182412. Son fils, Jean-Baptiste-François-Auguste, qui fut le premier à porter le titre de marquis de Suffren, hérita à son tour de l’hôtel familial, où il vécut jusqu’à la fin de sa vie13. Après son décès en 1846, il fut inhumé dans le cimetière Saint-Roch où l’on peut encore voir son tombeau.
L’hôtel des Suffren est resté dans la branche fondée par Palamède de Suffren, depuis sa construction au milieu du XVIIIe siècle jusqu’en 187114.
Guy Bonvicini
(Service des Archives de Salon)
  • Photographies : © Guy Bonvicini, 2015, avec son aimable autorisation

Notes

1 Baron du Roure »la généalogie de la maison de Suffren » dans les anciennes familles de Provence, 1908.
2 Louis Gimon, « Nobiliaire de la ville de Salon », extrait des « Chroniques salonaises » deuxième partie, Marseille 1866.
3 CC 255/5 ,folio 2605.
4 Louis Gimon, extrait des « Chroniques salonaises » deuxième partie, « Nobiliaire de la ville de Salon », Marseille 1866.
5 À l’Est.
6 Cet ensemble de biens était constitués par : une autre partie de maison, d’une estive, d’une seconde partie de maison, d’une maison en ruine, de deux maisons se joignant, et d’une place de maison.
7 Cadastre de 1724, CC 255/ 3, folio 2037.
8 Fils de Laurent de Suffren, que nous avons vu plus haut
9 Paul Moulin « La propriété foncière et la vente des biens nationaux à salon », 1906.
10 Dito.
11 Décès le 11 mai 1799 du citoyen Laurent Suffren, dans son domicile sis à la rue Saint-Michel (appelée aussi rue Porte Bourgneuf, voir cadastre de 1724, CC 255/2 folio 808,  » Lheraud Magdeleine propriétaire d’une partie de maison à la rue Saint-Michel ou porte Bourgneuf confrontant du levant le sieur Astres, du midi et couchant – à l’Ouest et au Sud – les rues »). Acte de décès N° 69 folio 28, registre II E 3. Nota: cette maison fait partie des six articles acquis par Laurent de Suffren en 1748.
12 Registre de l’état civil II E 16, acte N° 131.
13 Registre de l’état civil II E 25, acte N° 56.
14 Cadastre napoléonien, I G 6/6 folio 2481.

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Le château de Saint-Maime (Alpes-de-Haute-Provence) https://www.geneprovence.com/le-chateau-de-saint-maime-alpes-de-haute-provence/ https://www.geneprovence.com/le-chateau-de-saint-maime-alpes-de-haute-provence/#respond Sat, 19 Apr 2014 00:35:43 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=11612 Saint-Maime est une commu­ne des Alpes-de-Haute-Pro­vence située non loin de For­cal­quier, sur le sommet d'une colline qui surplombe la Laye, une rivière dont les abords ont été exploités au XIXe siècle par des sociétés productrices de plâtres, de chaux et de lignite.

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Saint-Maime est une commu­ne des Alpes-de-Haute-Pro­vence située non loin de For­cal­quier, sur le sommet d’une colline qui surplombe la Laye, une rivière dont les abords ont été exploités au XIXe siècle par des sociétés productrices de plâtres, de chaux et de lignite.
Si le village n’attire pas l’essentiel des touristes de la région, qui préfèrent se concentrer sur Forcalquier et Manosque, il n’en demeure pas moins qu’on trouve là un remarquable site, certes ruiné, mais qui témoigne du passé médiéval du lieu : le château qui fut autrefois propriété des comtes de Forcalquier puis des comtes de Provence.
Chapelle Sainte-Agathe et donjon de l'ancien château de Saint-Maime. © Véronique Pagnier, 2011.
Chapelle Sainte-Agathe et donjon de l’ancien château de Saint-Maime. © Véronique Pagnier, 2011.

Historique

En 1193, vivait en ce château Garsende de Sabran, héritière et petite-fille de Guillaume VI, comte de Forcalquier. Cette même année, elle épousa Alphonse II d’Aragon. Ce mariage unit le comté de Forcalquier et la France et vit naître Raymond Béranger IV, qui, plus tard, vivrait à Aix l’essentiel de l’année, mais l’été au château de Saint-Maime (castrum de Sancto Maximo).
Époux de Béatrix de Savoie, il devint le père de quatre filles, ultérieurement connues sous le nom des « Quatre-Reines » et qui ont fait la renommée de Forcalquier : Marguerite, qui épousa Saint-Louis, Éléonore, Henry III, le roi d’Angleterre, Sancie, Richard de Cornouaille, et Béatrix, Charles Ier, roi de Naples et comte d’Anjou.
Ce Charles Ier, roi de Naples et comte d’Anjou, frère de Louis IX, aurait passé plusieurs nuits au château de Saint-Maime. Selon la chronique qui en atteste, le château abritant trop de visiteurs, Charles dormit plusieurs nuits dans le grenier à paille, avec des gens de sa suite.
Léon de Berluc-Pérussis. DR.
Léon de Berluc-Pérussis. DR.
Selon l’érudit Léon de Berluc-Pérussis,
« Il eut [même] à essuyer une attaque nocturne de la part d’une bande de truands descendue des forêts environnantes à laquelle se joignirent les gens d’un village voisin qui avaient traversé la montagne. »
Avec l’aide des habitants de Saint-Maime et de Dauphin, village voisin, les assaillants furent repoussés. Alors que ceux-ci semblaient protester contre le rapprochement entre le Royaume de France et le comté de Forcalquier, cette attaque pourrait avoir au contraire précipité le mariage entre Béatrix et Charles.
Saint-Maime et la plaine de la Laye au début du XXe siècle. DR.
Saint-Maime et la plaine de la Laye au début du XXe siècle. DR.

Le château aujourd’hui

Le château des Béranger n’a plus le lustre de son glorieux passé. Au fil des siècles, sa détérioration s’est accentuée et il ne consiste aujourd’hui plus guère qu’en une tour en mauvais état et en des murs abîmés appartenant à la vieille chapelle Sainte-Agathe. Des dénominations locales attestent encore de l’ancienneté du lieu. Ainsi, au pied du coteau, on trouvait au XIXe siècle des lieux au nom parlant : Vigne de la Cour, Pré de la Cour, Jardin de la Cour étant les principales dénominations semblant lier leur appellation à l’emplacement du château médiéval. Hélas, une bonne partie des documents qui permettent d’étayer l’histoire du lieu a disparu stupidement à la fin des années 1850 ou au début de la décennie suivante, lorsqu’un maladroit instituteur de Saint-Maime détruisit par le feu un vieux coffre de bois contenant une partie des archives médiévales de la commune.

Bibliographie

  • Léon de Berluc-Pérussis, Souvenirs historiques. Le château de Saint-Maime, A. Masson impr., Forcalquier, 1868.
  • Daniel Thiery, Saint-Maime, site web Archeoprovence.
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    La chapelle Saint-Christol, à Mirabeau (Alpes-de-Haute-Provence) https://www.geneprovence.com/la-chapelle-saint-christol-a-mirabeau-alpes-de-haute-provence/ https://www.geneprovence.com/la-chapelle-saint-christol-a-mirabeau-alpes-de-haute-provence/#respond Sun, 01 Sep 2013 00:01:05 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=9045 Le choix de l'emplacement de la chapelle Saint-Christol n'est pas dû au hasard. Construite en galets au plus tard au XIe siècle (puisque citée en 1079), elle se trouve précisément sur le trajet d'une ancienne voie antique reliant Sisteron à Fréjus, sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine. C'est dire l'ancienneté du choix du site.

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    chapelle-saint-christolLe choix de l’emplacement de la chapelle Saint-Christol n’est pas dû au hasard. Construite en galets au plus tard au XIe siècle (puisque citée en 1079), elle se trouve précisément sur le trajet d’une ancienne voie antique reliant Sisteron à Fréjus, sur l’emplacement d’une ancienne villa gallo-romaine. C’est dire l’ancienneté du choix du site.
    Cette chapelle, aujourd’hui appelée chapelle Saint-Christol (ou parfois Saint-Christophe), se trouve sur le territoire de la commune de Mirabeau, dans les Alpes-de-Haute-Provence. C’était jadis l’église paroissiale de Beauvezet, un hameau perché désormais inhabité et que l’on aperçoit sur les hauteurs.
    beauvezet-mirabeauLa chapelle est dans un bien bel état car elle a été restaurée il y a quelques années.
    Le fait qu’elle soit dédiée à saint Christol n’est pas anodin. Ce saint aurait vécu au début du IIIe siècle et est considéré comme le patron des voyageurs. Choix approprié car la chapelle se situe à proximité d’un gué qui traverse la Bléone toute proche et qu’empruntaient les voyageurs au Moyen Âge en dépit des dangers que pouvait provoquer le cours d’eau.
    La forme qu’on lui voit aujourd’hui n’est pas celle de l’origine. En effet, comme beaucoup d’édifices de la région, la chapelle a dû faire face aux aléas du temps mais surtout à ceux des hommes et notamment des Guerres de religion et des pillards.
    En 1795, Beauvezet est intégré au territoire de la commune de Mirabeau et perd son statut d’église paroissiale, devenant dès lors une simple chapelle de quartier.
    chapelle-saint-christol-interieurL’élément architectural qui attire le plus l’œil est l’obélisque qui se dresse au milieu du cimetière. Il est l’œuvre du vice-président du tribunal de Digne, Joseph Latil, qui l’avait fait construire en hommage à son épouse, son frère et son père morts lors de l’épidémie de choléra qui frappa la région entre 1832 et 1836. On lit notamment sur la face nord de l’édifice :
    « À la mémoire d’Hipolite Latil, ancien juge auditeur, frappé du choléra le XIII août MDCCCXXXV à l’âge de XXXII ans. Par son frère Joseph. »
    Au sommet de l’édifice a été gravée une étoile qui témoignerait de l’appartenance de Joseph Latil au mouvement de la franc-maçonnerie.

    Photographies

    © Jean Marie Desbois, 2013.

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    Le moulin de Daudet à Fontvieille https://www.geneprovence.com/le-moulin-de-daudet-a-fontvieille/ https://www.geneprovence.com/le-moulin-de-daudet-a-fontvieille/#respond Sun, 24 Feb 2013 21:54:39 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=2624 [caption id="attachment_2939" align="alignleft" width="225"] Moulin dit de Daudet, à Fontvieille.© Jean Marie Desbois, 2012.[/caption] Un des symboles les plus connus des Alpilles (pour ne pas dire le plus connu) est le bâtiment que l'on trouve sur le territoire de la commune de Fontvieille et que l'on appelle du nom ô combien évocateur de « moulin de Daudet ».

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    Moulin dit de Daudet, à Fontvieille.
    © Jean Marie Desbois, 2012.

    Un des symboles les plus connus des Alpilles (pour ne pas dire le plus connu) est le bâtiment que l’on trouve sur le territoire de la commune de Fontvieille et que l’on appelle du nom ô combien évocateur de « moulin de Daudet ».

    Ce moulin rendu fameux par le célébrissime ouvrage de son propriétaire, Les Lettres de mon moulin, ne cesse d’attirer chaque année quantité de touristes curieux de voir le lieu où vécut le célèbre auteur, natif de Nîmes, dans le Gard.
    Disons-le pourtant dès le préambule : ce moulin n’est pas, et n’a jamais été, le moulin d’Alphonse Daudet !
    Ce qui ne veut pas dire toutefois qu’il lui a été totalement étranger.

    Daudet propriétaire ?

    La première preuve permettant de réfuter l’idée que ce moulin appartînt un jour au créateur de la chèvre de M. Seguin est que celui-ci n’a jamais été propriétaire d’aucun moulin à Fontvieille.

    Il écrit lui-même :

    « Mon moulin ne m’appartint jamais ; ce qui ne m’empêchait pas d’y passer de longues journées de rêve, de souvenir jusqu’à l’heure où le soleil hivernal descendait entre les collines. » 

    Alphonse Daudet.

    Ainsi, Daudet aimait à laisser les heures s’écouler dans un moulin à Fontvieille où il avait pris ses habitudes. Il faut dire en effet que le moulin se situe sur une colline des plus agréables où, à l’aube, on peut surprendre des couples de petits culs-blancs (entendez des lapins) gambadant sur les pierres embaumées d’odeurs de thym, dans le calme d’une nature encore quasi intacte ou, du moins, dans l’état où Daudet a dû la voir, il y a plus de cent ans.

    Le moulin de Ribet

    Le moulin que nous appellerons par commodité « moulin de Daudet » a été construit en 1814, ce qui fait de lui un bâtiment quasiment bicentenaire. C’est pourtant le plus récent des moulins de Fontvieille et notamment le plus jeune de ses voisins puisque la colline qui le porte abrite trois autres moulins, totalement ruinés.
    Ce moulin a porté le nom de Saint-Pierre, nom qui peut être considéré comme son appellation « officielle », même si le terme de « moulin de Ribet » pourrait être le plus approprié car c’est là le nom de son dernier propriétaire qui a dû en fermer les portes en 1915 car, temps de guerre oblige, les réquisitions de blé l’empêchaient de fonctionner, sans compter l’entretien complexe qu’il exigeait.
    Le moulin de Ribet en 1880.
    Et le moulin cessa de tourner ses ailes dans le ciel bleu de Fontvieille, comme tous les autres moulins de la commune. Le temps et l’oubli achevèrent de lui faire du mal et, bien vite, la colline ne fut plus jonchée que de ruines broussailleuses.

    Le moulin reprend vie

    Vingt ans ! C’est le temps que le moulin de Ribet demeura dans ce triste état. En 1935, la Société des amis des moulins de Daudet conçut le projet de créer un musée en l’honneur du plus illustre habitant de Fontvieille et, lorsqu’il s’agit de trouver un moulin qui l’abriterait, le choix se porta sur celui de Ribet qui était somme toute le moins mal conservé des quatre et qui présentait aussi l’avantage d’avoir une grande salle en sous-sol qui pourrait servir de dépôt.
    Et c’est ainsi que, 122 ans après sa construction, ce fier moulin retrouva son lustre d’antan, fut équipé d’ailes flambant neuves et, surtout, reçut l’appellation quasi officielle de « moulin de Daudet ».
    Le moulin avant sa restauration. DR.
    Il faut dire que, lorsqu’on lit le chapitre « Installation », dans les Lettres, la description laisse croire à s’y méprendre qu’on est bien dans ce moulin. Pourtant la réalité revient vite, à la lecture de « Trente ans de Paris » :
    « Une ruine ce moulin, un débris croulant de pierres et de vieilles planches… »
    Rien à voir avec le moulin de Ribet qui, du temps de Daudet, avait bien fière allure. 
    Mais, en fin de compte, la légende n’est-elle pas la plus belle ? 

    Tous les Fontvieillois savent bien ce qu’il en est de ce moulin. Pourtant, tout le monde appelle l’endroit « le moulin de Daudet ». Car tout le monde l’aime et veut voir dans ses vieilles pierres se perpétuer le souvenir de l’extraordinaire conteur que fut Alphonse Daudet (1840-1897).

    Connaissez-vous le livre Derraba, retour à Fontvieille, de N. Gilles-Richard, publié par GénéProvence en novembre 2012 ?

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    L’église Saint-Césaire d’Arles https://www.geneprovence.com/leglise-saint-cesaire-darles/ https://www.geneprovence.com/leglise-saint-cesaire-darles/#respond Thu, 14 Jun 2012 23:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=58 Il existe dans le quartier de la Roquette, à Arles, une église connue autrefois sous le nom d'église des Grands-Augustins avant de prendre celui de Saint-Césaire, du nom du célèbre évêque vénéré dans la cité en sa cathédrale ou encore aux Alyscamps.

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    Il existe dans le quartier de la Roquette, à Arles, une église connue autrefois sous le nom d’église des Grands-Augustins avant de prendre celui de Saint-Césaire, du nom du célèbre évêque vénéré dans la cité en sa cathédrale ou encore aux Alyscamps.
    eglise-saint-cesaire-arles-interieur
    Après avoir subi de nombreux agrandissements et plusieurs réfections, le bâtiment, comme tant d’autres édifices religieux, est vendu sous la Révolution et, en 1839, c’est la municipalité qui s’en porte acquéreur. Le chœur est alors transformé.
    Avant même de pénétrer dans cette église on ne manque pas de remarquer la façade dépouillée qu’elle présente. Sa forme est due à l’incendie que subit l’édifice au début du XVIIe siècle, incendie dans lequel disparaissent les deux premières travées.
    saint-cesaire-arles-facade
    Si l’ensemble de Saint-Césaire est plutôt récent, c’est-à-dire postérieur au Moyen Âge, plusieurs éléments ont été pris aux églises Saint-Laurent et Sainte-Croix, situées aussi à la Roquette.
    Un des éléments intéressants de Saint-Césaire est le tombeau contenant le cœur d’Honoré Quiqueran de Beaujeu, mort en 1638. Étant grand prieur de Malte, il fut par la force des choses mis dans un caveau de la chapelle Saint-Jean-de-Malte, raison pour laquelle seul son cœur se trouve derrière cet épitaphe à Saint-Césaire.

    saint-cesaire-arles-quiqueran

    • Photographies : © Jean Marie Desbois, 2012.

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    Une inauguration officielle (Rousset, 29 novembre 1868) https://www.geneprovence.com/une-inauguration-officielle-rousset-29-novembre-1868/ https://www.geneprovence.com/une-inauguration-officielle-rousset-29-novembre-1868/#respond Wed, 04 Apr 2012 08:08:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=99 Les inaugurations officielles ne sont pas l’apanage de notre siècle et, il y a cent ou cent cinquante ans déjà, de nouveaux édifices à inaugurer publiquement étaient aussi l’occasion de festivités qui mettaient en joie les populations des villages de Provence.

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    Les inaugurations officielles ne sont pas l’apanage de notre siècle et, il y a cent ou cent cinquante ans déjà, de nouveaux édifices à inaugurer publiquement étaient aussi l’occasion de festivités qui mettaient en joie les populations des villages de Provence.
    Pour illustrer ce fait, nous considérerons l’exemple de l’inauguration d’un pont construit en 1868 sur le territoire de la commune de Rousset (Bouches-du-Rhône) et enjambant la rivière de l’Arc. Décrivant le déroulement de cette journée particulière et sans doute mémorable pour les habitants.
    rousset-pont-sur-arcHormis les gens de Rousset, de nombreuses personnes des communes voisines sont aussi venues assister à l’événement. Celui-ci est présidé par Vidal, le sous-préfet de l’arrondissement et de nombreuses personnalités sont présentes : M. Borde, représentant local au Conseil général, Laborde, maire de Rousset, évidemment, mais aussi le curé et d’autres notables. L’abbé Reynaud, vicaire général de l’archevêque d’Aix, prononce un discours de circonstance « dont les mâles accents et l’élocution nerveuse ont vivement frappé l’auditoire », précisera un journaliste dépêché à Rousset.
    Une fois le pont béni par les représentants religieux et la matinée touchant à sa fin, chacun est convié à un banquet offert par le conseil municipal dans une des propriétés de M. Borde, et dont le nombre de couverts est fixé à cent cinquante. L’affabilité des dames du château fait la meilleure impression sur les invités.
    Une fois chacun restauré, le maire se lève au moment du dessert et prononce une allocution fort bien accueillie par les applaudissements de l’assistance. Vidal, le sous-préfet, prend ensuite la parole et prononce une allocution qui restera à la postérité et dont vous trouverez le texte plus bas.
    Enfin, c’est tour à tour Borde, du Conseil général, puis Méry, professeur à la faculté des lettres d’Aix, de prononcer quelques mots improvisés mais chaleureux qui obtiennent le plus grand succès de l’auditoire.
    L’après-midi avance doucement et c’est l’Orphéon de Fuveau, club de musique, qui conclue ce bon moment par ses symphonies, ses accords, les salves de ses boîtes et les sonneries de ses cloches.

    Discours de Vidal, sous-préfet

    Le 29 novembre 1868, à l’occasion de l’inauguration d’un pont sur l’Arc, à Rousset.

    « Messieurs,
    Le beau pont que nous venons d’inaugurer est l’objet d’une grande et légitime satisfaction, non seulement pour la population de Rousset, qui l’appelait de tous ses vœux, mais aussi pour l’administration supérieure, qui portait à cette utile entreprise le plus vif intérêt. Elle vous en a donné la mesure, en obtenant du Conseil général une subvention de 10 000 fr. qui en a assuré le prompt achèvement.
    Ce pont, Messieurs, en reliant les riches contrées que la rivière de l’Arc séparait, fait disparaître, une lacune regrettable de vos voies de communication ; il rapproche votre commune du riche bassin houiller de Fuveau ; il la met en relation directe avec le chemin de fer du Var-Central, qui a été récemment concédé, et avec celui d’Aubagne à Valdonne, qui, dans un avenir certain, viendra s’y embrancher après avoir traversé les mines de Gréasque et de Fuveau.
    C’est donc avec raison et avec un intelligent pressentiment de son avenir, que. la population de cette commune, après s’être imposée pour cette importante entreprise les plus louables sacrifices, en salue aujourd’hui par des élans de joie l’heureux et prompt achèvement.
    C’est pour m’associer à ces patriotiques manifestations, que je suis venu au milieu de vous, représentant de l’autorité supérieure, vous apporter ses félicitations et ses encouragements. Je regrette, et vous regretterez avec moi, que l’éminent Préfet, qui porte aux intérêts publics de toutes ses communes un si intelligent dévouement, n’ait pas pu venir présider au couronnement d’une œuvre qu’il a puissamment encouragée. Retenu par des devoirs pressants, il a bien voulu me déléguer à sa place en me chargeant de vous exprimer ses sentiments de sympathique dévouement.
    La commune de Rousset mérite d’autant plus nos éloges qu’elle a donné, en ces dernières années, le rare et fécond exemple du progrès réalisé par l’initiative individuelle. Sans attendre, en effet, l’impulsion supérieure, elle s’est résolument mise à l’œuvre, a fait appel à tous les dévouements, et, à l’aide de souscriptions volontaires, sans aggraver la charge des contributions locales, elle a pu réaliser, en peu de temps, un ensemble d’améliorations vraiment remarquable.
    C’est ainsi qu’elle a édifié, à la fois, une église monumentale que de plus riches communes pourraient lui envier, et un presbytère parfaitement approprié ; c’est ainsi qu’elle a pu amener dans ses fontaines des eaux abondantes et limpides, si précieuses pour tous ; qu’elle a créé des places publiques ; ouvert des avenues et des chemins qui, en facilitant la circulation, concourent à l’embellissement du village; c’est ainsi, enfin, que bientôt, je l’espère, elle sera dotée d’un nouvel édifice public, réunissant les services de la mairie et des écoles primaires, dont la bonne installation mérite d’exciter notre plus vif intérêt.
    Honneur à vous tous, Messieurs, qui avez si bien compris que la prospérité d’une commune dépend, avant tout, de l’initiative de ses habitants, et que, dans un siècle de progrès, comme le nôtre, lorsqu’il s’agit d’améliorations utiles, attendre c’est reculer.
    L’administration supérieure s’est associée avec empressement à vos généreux efforts ; mais elle n’ignore pas tout ce que doit la commune à son excellent maire, si bien secondé par son conseil municipal ; à son digne curé, qui par sa persévérance a pu mener à bonne fin la construction des édifices religieux ; à l’honorable M. Borde, votre représentant au Conseil général, qui met si généreusement au service de son pays ses libéralités et ses conseils éclairés ; à tous ceux, enfin, qui ont concouru par leurs donations et leurs souscriptions à la prompte exécution des nombreuses améliorations que je viens de signaler.
    Je ne suis donc que l’interprète de vos sentiments, Messieurs, en adressant ici à tous ces bienfaiteurs l’expression de la reconnaissance publique et les remerciements de l’administration supérieure.
    M. le Maire, en terminant cette allocution, je tiens à vous remercier des sentiments que vous venez de m’exprimer en termes qui m’ont vivement touché. J’en reporte l’honneur à notre digne et cher Préfet, qui, comme moi, professe pour la commune de Rousset et pour ses honorables administrateurs autant d’estime que d’attachement.
    Quant à ces manifestations enthousiastes de reconnaissance et de dévouement, que nous recueillons avec bonheur de toutes parts, elles s’élèvent toutes jusqu’à l’Empereur, qui, au sein de ces honnêtes et laborieuses populations, ne compte que des amis sincères, dont la fidélité inébranlable n’attend qu’une prochaine et solennelle occasion pour s’affirmer avec une nouvelle énergie. »
    • Photographie : Pont sur l’Arc. DR.

     

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    Le moulin d’Alleins https://www.geneprovence.com/le-moulin-dalleins/ https://www.geneprovence.com/le-moulin-dalleins/#comments Mon, 09 Jan 2012 01:00:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=158 Sur les hauteurs d’Alleins (Bouches-du-Rhône), les restes d’un moulin à vent se dressent depuis des siècles, surplombant le village. Le bâtiment que l’on voit aujourd’hui a semble-t-il été érigé vers 1607 par le seigneur du lieu à la suite d’un accord avec les habitants qui s’engageaient en contrepartie à y porter la totalité de leur récolte de blé.

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    Sur les hauteurs d’Alleins (Bouches-du-Rhône), les restes d’un moulin à vent se dressent depuis des siècles, surplombant le village. Le bâtiment que l’on voit aujourd’hui a semble-t-il été érigé vers 1607 par le seigneur du lieu à la suite d’un accord avec les habitants qui s’engageaient en contrepartie à y porter la totalité de leur récolte de blé.
    Le canal étant parfois à sec, le vent est en effet une énergie courante dans cette région située à proximité des Alpilles.
    alleins2
    Mais il n’en avait pas toujours été ainsi. En 1551, un premier moulin à vent avait été érigé sur le même emplacement par un ancien seigneur, mais la construction du canal de Craponne quelques années plus tard avait éloigné du village les activités de meunerie qui se trouvaient désormais localisées sur la route de Mallemort.
    La reconstruction de 1607 a permis la réutilisation du vent pour moudre le grain et ce jusqu’à la Révolution. On le trouve en ruine tout au long des XIXe et XXe siècles. De fait, dans sa Statistique (1820-1829), le comte de Villeneuve n’en fait aucune mention, alors qu’il cite d’autres monuments du village comme la fontaine ou l’église.

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    Baptême d’une cloche (Éguilles, 21 mars 1723) https://www.geneprovence.com/bapteme-dune-cloche-eguilles-21-mars-1723/ https://www.geneprovence.com/bapteme-dune-cloche-eguilles-21-mars-1723/#respond Wed, 28 Dec 2011 13:26:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=168 « L’an mil sept cent vingt trois et le vingt un du mois de mars a été baptizée une cloche pour la chapelle de l’Hermitage, à laquelle a été donné le nom de Julien, dont le parrain a été sieur Paul Ventre, premier consul, bourgeois de la ville d’Aix, et la marraine demoiselle Anne Cheilan, qui n’a su signer de ce

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    « L’an mil sept cent vingt trois et le vingt un du mois de mars a été baptizée une cloche pour la chapelle de l’Hermitage, à laquelle a été donné le nom de Julien, dont le parrain a été sieur Paul Ventre, premier consul, bourgeois de la ville d’Aix, et la marraine demoiselle Anne Cheilan, qui n’a su signer de ce enquis. »

    eguilles

     [SIMON, prieur curé]
    • Registre paroissial d’Éguilles

     

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    La Quille, village ruiné du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône) https://www.geneprovence.com/la-quille-village-ruine-du-puy-sainte-reparade-bouches-du-rhone/ https://www.geneprovence.com/la-quille-village-ruine-du-puy-sainte-reparade-bouches-du-rhone/#respond Tue, 01 Dec 2009 01:02:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=501 L'oppidum de la Quille (La Quilho en provençal) est un oppidum du second Âge du fer situé sur la commune du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône).

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    la-quille-puy-sainte-reparade-1L’oppidum de la Quille (La Quilho en provençal) est un oppidum du second Âge du fer situé sur la commune du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône).
    Situé à une altitude de 454 m sur la colline du Puech [1], l’oppidum de la Quille domine la plaine de la Durance et le village du Puy-Sainte-Réparade au nord, ce qui assure à la place forte un emplacement stratégique [2]. Il s’étend sur 1,8 ha. La surface du plateau est occupée ainsi qu’un partie des versants. Daté de l’époque de la Tène (du IVe au Ier siècles av. J.-C.), il a été réoccupé au Moyen Âge, période où le rempart a été réaménagé [3].

    Fouilles du site

    L’oppidum est mentionné pour la première en 1907 par l’archéologue Ivan Pranishnikoff qui y découvre des tuiles romaines et des poteries celtiques [3]. Des fouilles ultérieures permettent de révéler la présence d’un rempart long de 25 mètres et haut de 3 mètres maximum sur le versant est.

    Éléments du site

    * La Quilho (« La Quille [4] ») désigne une tour médiévale construite au sommet de la colline du Puech. Cette tour était en bon état au début du XXe siècle. Mais le tremblement de terre du 11 juin 1909 lui causa d’importants dégâts. De plus, le 29 avril 1980, la foudre s’abat sur la tour qui s’écroule [5]. Avec l’aide du Conseil général des Bouches-du-Rhône, la Quilho est reconstruite en août 1994 [2].
    * La source de Gacharelle. Une source est captée au niveau du rempart ouest. Elle est aujourd’hui localisée dans une grotte fermée par une grille [6].

    Galerie

    Consultez le diaporama.

    Notes

    1. La colline du Puech a donné son nom à la commune du Puy-Sainte-Réparade. Le terme puy (puech en provençal) désigne un sommet, une éminence. Le Puech est le plus important sommet du territoire de la commune.
    2.  Puy Sainte Réparade, vttlaquilho.
    3.  « Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d’Aix, val de Durance », 13/4, Fl. Mocci, N. Nin (dir.), Paris, 2006, Académie des incriptions et belles-lettres, ministère de l’Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l’homme, centre Camille-Jullian, ville d’Aix-en-Provence, communauté du pays d’Aix, p. 630-1.
    4. Quilho désigne en provençal une quille. Le terme fait allusion à la forme de la tour de la Quille, perchée seule au sommet du Puech.
    5. Le Puy Ste Réparade, blog La Provence.
    6. Site sur la Quille.

    Ce texte, écrit par Jean Marie Desbois, a été publié sous licence GFDL sur le site Wikipédia le 19 avril 2008.
    Photographie : © Jean Marie Desbois, 2001. Creative Commons.

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    Tué par la voûte de sa maison (Maussane-les-Alpilles, 8 septembre 1762) https://www.geneprovence.com/tue-par-la-voute-de-sa-maison-maussane-8-septembre-1762/ https://www.geneprovence.com/tue-par-la-voute-de-sa-maison-maussane-8-septembre-1762/#respond Thu, 10 Sep 2009 01:01:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=551 « L’an mil sept cens soixante deux et le neuvième jour du mois de septembre, a été enterré dans le cimetière de cette paroisse Joseph Lanet, menuisier, dit Le Provençal, âgé d’environ trente quatre ans, originaire de Berre, décédé subitement depuis hier à Maussane par la chute de la voûte de la maison qu’il habitoit, témoins messire Tavan, vicaire de

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    « L’an mil sept cens soixante deux et le neuvième jour du mois de septembre, a été enterré dans le cimetière de cette paroisse Joseph Lanet, menuisier, dit Le Provençal, âgé d’environ trente quatre ans, originaire de Berre, décédé subitement depuis hier à Maussane par la chute de la voûte de la maison qu’il habitoit, témoins messire Tavan, vicaire de cette paroisse, et messire Joseph Blanc, prêtre dud. Maussane, soussignés. »
    [Tavan prêtre, Blanc prêtre, Laugier curé]
    • Registre paroissial de Maussane.

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