Un chien enragé (Bandol, 10 avril 1895)

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Il était tôt ce 7 avril 1895, quelque chose comme 7 heures du matin. Au quartier de la Reppe, à Bandol (Var), Mme Befford arriva dans un état de stress complet à la mairie où elle déclara que son chien, un gros Terre-Neuve, était ou du moins paraissait atteint de la rage et qu’elle avait dû l’enfermer sur son balcon.
Elle demandait l’aide du garde champêtre pour l’abattre puisqu’elle avait bien compris que son état était incurable.
Le garde champêtre et un gendarme furent dépêchés sur les lieux. Ils trouvèrent l’animal dans un état de fureur extrême. La pauvre bête mordait les barreaux du balcon et cherchait à atteindre en sautant la cage d’un perroquet qu’il aurait volontiers mis en pièces.
Le pauvre volatile ne cessait de répéter : « Il est joli, Jacquot », mais de toute évidence cela ne calmait pas le chien.
Le garde champêtre se chargea de la triste besogne et la bête enragée fut abattue par trois coups de feu.
  • Source : La République du Var, 11 avril 1895, p. 2.

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