Le suicide de Joseph Anayet (Arles, 9 décembre 1880)

Arles (Bouches-du-Rhône), jeudi 9 décembre 1880, le matin, l’écho d’une tragédie familiale résonna dans les ruelles de la ville. Joseph Anayet, ancien cafetier arlésien, 63 ans, veuf de Magdeleine Mège et mari de Marie-Louise Truphemus, un propriétaire respecté, fut retrouvé pendu dans la cave de sa demeure, rue Porte-de-Laure.
Avec les semaines et les mois, les douleurs atroces d’une maladie pulmonaire avaient miné son corps et son esprit. Incapable de supporter davantage la souffrance, il avait choisi de mettre fin à ses jours de la manière la plus tragique. Seule, dans l’obscurité de la cave, il s’était pendu à une traverse de la trappe, mettant ainsi un terme à ses tourments.
Son épouse, ignorant tout de la détresse de son mari, poursuivait ses tâches quotidiennes. C’est en descendant à la cave pour chercher du bois qu’elle fit la macabre découverte. Le corps sans vie de Joseph pendait, inerte, sous ses yeux. Le choc fut immense.
  • Sources : L’Homme de bronze, 12 décembre 1880, p. 3.
  • Registre d’état civil de la ville d’Arles, année 1880, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 203 E 1230, acte no 693.

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