Les forces de l’ordre sont toujours en retard (Sisteron, 9 décembre 1888)

Un article paru Le Petit Alpin du 15 décembre 1888 nous laisse accroire qu’il y a bien des similitudes entre notre époque et celle d’antan. Jugez-en vous-même :

Geneviève de Brabant, opéra-bouffe de Jacques Offenbach,  Les gendarmes Grabuge et Pitou, dessin de Draner (1833-1926), 1867,  Bibliothèque nationale de France.
Geneviève de Brabant, opéra-bouffe de Jacques Offenbach, Les gendarmes Grabuge et Pitou, dessin de Draner (1833-1926), 1867, Bibliothèque nationale de France.
« Il fut un temps où il n’arrivait pas la moindre bagarre sans qu’on vît émerger aussitôt un chapeau de gendarme avec son propriétaire dessous. Aujourd’hui, ces excellents Pandores sont à peu près invisibles ou, si l’on a besoin d’eux, comme les carabiniers d’Offenbach, ils arrivent toujours trop tard.
Dimanche soir, au Casino, quelques soudards, ne se contentaient pas de troubler la représentation et ne voulaient rien moins qu’écharper le directeur qui a eu toutes les peines du monde pour les faire sortir de son établissement. Arrivés dans la rue, une rixe s’en est suivie.
Lorsque tout a été calme, un gendarme s’est présenté, a demandé quelques explications sommaires… et s’est éclipsé pour ne plus reparaître.
Il me semble pourtant qu’il y a quelque part un arrêté qui règle la police des théâtres. »

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