La paisible commune de Saint-Christol, nichée dans l’arrondissement de Carpentras, fut durant l’été 1840 l’objet par un événement des plus troublants. Aux alentours du 15 juillet, une tentative d’assassinat jeta une ombre de suspicion sur ce petit coin de campagne.
Ce fut dans la nuit que les faits se produisirent. Tandis que M. Pourcin, un avocat respecté, s’apprêtait à se retirer pour aller dormir, un coup de feu retentit dans sa chambre. Le projectile, chargé de plomb et contenant deux balles, avait traversé la fenêtre entrouverte. L’une des balles se logea dans le volet, tandis que l’autre perça le plafond. Par miracle, l’avocat n’avait pas été touché.
La nouvelle se répandit rapidement dans la commune, suscitant stupeur et inquiétude. Les habitants, encore sous le choc, se demandaient qui avait pu vouloir s’en prendre à M. Pourcin et pourquoi. De nombreuses rumeurs circulèrent, alimentées par la peur.
- Sources : Le Mercure aptésien, 19 juillet 1840, p. 3.