Arrestation Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/arrestation/ 500 ans de faits divers en Provence Thu, 19 Jun 2025 11:15:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.geneprovence.com/wp-content/uploads/2024/04/cropped-434541497_912630390609581_141579584347965292_n-32x32.png Arrestation Archives - GénéProvence https://www.geneprovence.com/category/arrestation/ 32 32 Arrestation de l’assassin d’Hyères (Arles, 10 septembre 1880) https://www.geneprovence.com/arrestation-de-lassassin-dhyeres-arles-10-septembre-1880/ https://www.geneprovence.com/arrestation-de-lassassin-dhyeres-arles-10-septembre-1880/#respond Mon, 11 Nov 2024 05:30:18 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=23171 Arles fut en septembre 1880 le théâtre d’une arrestation qui glaça l’opinion publique. Joseph Charles, un homme de 43 ans, originaire des Bouches-du-Rhône, avait été appréhendé par les forces de…

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Arles fut en septembre 1880 le théâtre d’une arrestation qui glaça l’opinion publique. Joseph Charles, un homme de 43 ans, originaire des Bouches-du-Rhône, avait été appréhendé par les forces de l’ordre. Son crime ? Un double meurtre, commis trois mois plus tôt, peu avant l’été 1880, à Hyères.
Pendant plusieurs semaines, Charles avait mené une existence errante, se faisant passer pour un pauvre hère à la recherche d’un abri et de quelques pièces. Les autorités locales, touchées par son histoire, lui avaient même accordé leur aide. Mais derrière ce masque de misère se cachait un sombre secret.
Lorsque les enquêteurs réussirent à remonter jusqu’à lui, ils furent confrontés à un tableau des plus macabres. Charles avait assassiné sa femme et tenté de mettre fin aux jours de son père dans leur maison d’Hyères. Après avoir commis l’irréparable, il avait pris la fuite, emportant avec lui quelques objets de valeur pour financer sa cavale.
  • L’Homme de bronze, no 49, 19 septembre 1880, p. 3.

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Reddition d’un jeune homme recherché (Arles, 29 mars 1880) https://www.geneprovence.com/reddition-dun-jeune-homme-recherche-arles-29-mars-1880/ https://www.geneprovence.com/reddition-dun-jeune-homme-recherche-arles-29-mars-1880/#respond Tue, 16 Jul 2024 17:14:48 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21491 Le lundi 29 mars 1880, un brigadier de police d’Arles arrêta le dénommé Séverin Frédéric Aillet, 19 ans, né à Châteauneuf-de-Mayenc (Drôme), inculpé d’une triple tentative d’assassinat, dont il était…

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Le lundi 29 mars 1880, un brigadier de police d’Arles arrêta le dénommé Séverin Frédéric Aillet, 19 ans, né à Châteauneuf-de-Mayenc (Drôme), inculpé d’une triple tentative d’assassinat, dont il était venu se dénoncer lui-même et contre lequel le juge d’instruction de Montélimar avait décerné un mandat d’arrêt.
Ce jeune meurtrier errait dans les environs et dans le vestibule de l’Hôtel-de-Ville d’Arles, quand il fut interpellé par le brigadier qui avait remarqué son signalement et ses allures inquiètes et auquel il répondit qu’il avait besoin de secours, qu’il était sans ressource et qu’il voulait faire une déclaration.
Introduit dans le bureau de police, il raconta que, étant employé dans une ferme dirigée par la famille Guillot, il avait été l’objet de sévices de la part du fils, pour un motif plus ou moins sérieux. Pensant que ces mauvais traitements avaient eu lieu à l’instigation des époux Guillot et de leur fille, il s’était introduit une nuit par escalade dans la chambre où se trouvaient Mme Guillot et sa fille et il les frappa notamment à coups de couteau.
Son intention était également d’attaquer le frère. Lorsque celui-ci intervint, Aillet lui porta aussi des coups de couteau et s’enfuit par la fenêtre par laquelle il était entré.
Sitôt après, Aillet quitta la région et alla travailler dans plusieurs fermes de l’Ardèche et de la Camargue.
Il revenait d’ailleurs du domaine de Fiélouse, en Camargue, lorsqu’il fut arrêté.
On raconte qu’il fut condamné à mort par la cour d’assises de la Drôme.
  • Source : L’Homme de bronze, no 25, 4 avril 1880, p. 1.

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Une arrestation mouvementée (Toulon, 23 avril 1895) https://www.geneprovence.com/une-arrestation-mouvementee-toulon-23-avril-1895/ https://www.geneprovence.com/une-arrestation-mouvementee-toulon-23-avril-1895/#respond Tue, 11 Jun 2024 19:13:47 +0000 https://www.geneprovence.com/?p=21096 C’était un mardi soir. Un jeune garçon, 17 ou 18 ans tout au plus, avait rendu visite à une jeune fille, prénommée Irma et vivant rue Lirette. En partant, il…

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C’était un mardi soir. Un jeune garçon, 17 ou 18 ans tout au plus, avait rendu visite à une jeune fille, prénommée Irma et vivant rue Lirette. En partant, il lui déroba une ombrelle que, malgré ses réclamations et ses cris, il refusa de lui rendre.
Des agents de police passaient par là et, entendant la dispute, en demandèrent les motifs. Ils se saisirent donc du jeune homme pour le conduire au poste mais celui-ci les insulta et brandit un couteau dont il les menaça.
Sans se laisser intimider, les agents le désarmèrent et l’emmenèrent au violon de la rue d’Alger. Mais pendant le trajet, il leur opposa la plus vive résistance, se démenant des pieds et des poings, frappant à tort et à travers, aidé en cela par deux de ses camarades, André Bonifay et Jules Conti, tous deux du même âge, qui, non contents d’avoir tenté de s’opposer à son arrestation, ne cessèrent de frapper et d’injurier les agents.
Ces deux jeunes hommes furent donc aussi arrêtés et passèrent la nuit en compagnie de leur camarade.
Celui-ci, interrogé sur son identité, déclara se nommé Auguste Gandolphe et dit qu’il habitait La Seyne. Mais les agents soupçonnèrent qu’il s’agît d’un nom imaginaire.
Nous ne savons pas malheureusement le sort que leur réserva la justice.
  • Source : La République du Var, 24 avril 1895, p. 3.

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L’agression du garde champêtre (Mollégès, 23 juin 1872) https://www.geneprovence.com/lagression-garde-champetre-molleges-23-juin-1872/ https://www.geneprovence.com/lagression-garde-champetre-molleges-23-juin-1872/#respond Thu, 19 Sep 2019 18:41:31 +0000 http://www.geneprovence.com/?p=17195 Le 23 juin 1872, aux alentours de 22h30, André Nay, 32 ans, garde champêtre à Mollégès (Bouches-du-Rhône) faisait sa tournée de nuit quand, arrivé sur le chemin vicinal de Noves…

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Le 23 juin 1872, aux alentours de 22h30, André Nay, 32 ans, garde champêtre à Mollégès (Bouches-du-Rhône) faisait sa tournée de nuit quand, arrivé sur le chemin vicinal de Noves (C’est aujourd’hui la D74), à environ 500 mètres de l’entrée de Mollégès, il aperçut près d’une ferme un individu qui volait de la paille.
À la vue du garde, le voleur prit la fuite mais Nay l’ayant poursuivi ne tarda pas à l’atteindre.

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Le garde, voyant toute résistance inutile, prit alors le parti de faire le mort et retint sa respiration. Lançon, qui était le nom du voleur, le retourna en tous sens, lui asséna encore plusieurs coups de fourche sur la tête puis, le croyant sans vie, le prit par les épaules et voulut le charger sur son dos. Ne pouvant y parvenir, il le traina pendant une vingtaine de mètres et, le saisissant par les pieds, le précipita tête première dans un vieux puits d’une profondeur de 2,50 mètres et dont l’ouverture est au niveau du sol.
Nay parvint alors à se redresser et de retrouva debout dans le puits avec de l’eau jusqu’au cou. Voyant que Nay était toujours vivant, Lançon fit pleuvoir sur lui une pluie de pierres et, pour l’écraser complètement, souleva d’énormes dalles, dont certaines pesaient entre 40 et 45 kg, qui formaient une espèce de margelle et les lança dans le puits. Par chance, Nay parvint à les éviter. Puis Lançon frappa de sa fourche et lui enfonça dans la tête les dents recourbées de l’instrument.
Nay parvint enfin à faire lâcher Lançon. Celui-ci, furieux, saisit le fusil qui était resté sur le lieu de la lutte et, le tenant par le canon, appliqua la crosse sur la tête et les épaules du garde et réunit tous ses efforts pour enfoncer sa victime sous l’eau. Nay réussit encore à s’emparer du fusil.
Au même instant, Lançon entendit venir quelqu’un et, craignant d’être découvert, il prit la fuite. Celui qui, sans le vouloir, délivrait ainsi le malheureux Nay, était le fils même de l’assassin.
Nay, tout sanglant, tout criblé de blessures, s’aida des aspérités du puits et se trouva au dehors. Il put ensuite se traîner jusqu’au mas le plus voisin où il reçut les soins que réclamait son état.
Des médecins qui examinèrent le malheureux constatèrent qu’il portait à la tête huit blessures graves mais qu’aucune ne mettait ses jours en danger.
Le meurtrier fut arrêté le lendemain matin à Cavaillon où il vendait tranquillement ses bestiaux. Confronté à sa victime, qui présentait tout de même, 62 blessures à la tête, fit l’aveu de son crime.
Fin août de la même année, Lançon, 47 ans, né à Mollégès, comparaissait devant la cour d’Assises réunie à Aix-en-Provence sous l’accusation de tentative d’assassinat commise sur un garde champêtre dans l’exercice de ses fonctions.
Une partie de son interrogatoire nous est heureusement parvenue.
Après la lecture de l’acte d’accusation, le président interrogea le prévenu :
Président : « Le 23 juin dernier au soir, n’étiez-vous pas sur l’aire de Magnan ?
Lançon : Oui, monsieur, je prenais un peu de paille pour me coucher.
Président : Est-ce que le garde ne vint pas ?
Lançon : Je ne sais pas si c’est le garde.
Président : Vous l’avez frappé, cet homme ?
Lançon : Je ne croyais pas lui faire beaucoup de mal. Ça a été un malheur.
Président : Vous ne vous rappelez pas l’avoir terrassé ?
Lançon : Non, monsieur.
Président : Tenez-vous comme il faut.
Lançon : Pardon, monsieur, si je me tiens mal, c’est que je n’ai jamais paru devant la justice.
Président : Vous avez ensuite jeté votre victime dans un puits.
Lançon : Si vous le dites, ça peut être vrai, mais je ne m’en souviens pas.
Président : Vous êtes allé chercher des pierres pour jeter sur le garde.
Lançon : Ces pierres, je ne pourrais pas les remuer seulement.
Président : Vous avez pris le tire-paille pour frapper.
Lançon : Si je l’ai fait, c’est tout à fait innocemment.
Président : Vous ne vous rappelez pas avoir quitté le puits au pas de course ?
Lançon : J’ai été tellement effrayé que j’ai couru à travers champs comme un fou.
Président : Pourquoi avez-vous nié lorsqu’on vous a arrêté ?
Lançon : C’est parce que je n’avais plus la tête à moi et que j’avais oublié… Si j’avais cru faire du mal, croyez-vous que j’aurais fait cela, moi qui ai une femme et cinq enfants ? »
Après l’interrogatoire se présenta la victime, André Nay. Il raconta dans quelles circonstances Lançon avait attenté à sa vie et confirma les accusations portées contre le prévenu.
Le procureur Albin Thourel (1800-1880). Lith. Seren. DR.
Le procureur Albin Thourel (1800-1880). Lith. Seren. DR.

D’autres témoins précisèrent ensuite le moment où le crime avait été commis ou dépeignèrent l’état de l’infortuné garde.

Le procureur général, Me Thourel, prononça alors son réquisitoire et Martial Bouteille, l’avocat de Lançon, présenta sa défense.
On accorda que le vol ne devait pas être imputé à lançon. En revanche, le verdict fut positif sur la question des coups et blessures sur un agent de la force publique avec intention de lui donner la mort. On accorda toutefois des circonstances atténuantes à l’accusé.
Lançon est donc condamné à 12 ans de travaux forcés.
Lançon, qui n’avait pas compris l’arrêt qui le frappait, demanda au gendarme ce que venait de dire le président. Ne voulant pas affliger lui-même le prévenu, le garde lui répondit que le président lui avait dit qu’il avait trois jours pour se pourvoir en cassation.
  • D’après Le Petit Journal, 31 août 1872, Le Petit Marseillais, 3 juillet 1872, Le XIXe siècle, 29 août 1872.

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Descente dans une maison de jeu (Aix-en-Provence, 25 décembre 1873) https://www.geneprovence.com/descente-dans-une-maison-de-jeu-aix-en-provence-25-decembre-1873/ https://www.geneprovence.com/descente-dans-une-maison-de-jeu-aix-en-provence-25-decembre-1873/#respond Tue, 01 Jan 2008 14:31:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=906 Sources : Archives communales, cote I1, art. 16, n°42 L'an mil huit cent soixante, etc. (sic)Nous, Etienne Delignac, commissaire central de police à Aix, etc.

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Paul Cézanne, Les joueurs de carte, 1892-1895, Courtauld Institute of Art
Paul Cézanne, Les joueurs de carte, 1892-1895, Courtauld Institute of Art
L’an mil huit cent soixante, etc. (sic)
Nous, Étienne Delignac, commissaire central de police à Aix, etc. (sic)
Rapportons que le nommé Bellot, Félicien, âgé de 60 ans, né à Saint-Saturnin (Vaucluse), le 17 août 1813, fils de Joseph Bellot et de Rose Vanel, demeurant à Aix, rue Mont-Perrin, à l’ancienne brasserie, lequel, en 1872, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Aix pour tenue, au même lieu, d’un débit de boissons non autorisé et qui avait toujours, clandestinement, fait jouer à son domicile, continuait, malgré tout ce que l’autorité avait pu lui dire jusqu’à présent à ce sujet, de tenir une maison de jeu où, après la fermeture des établissements publics, les individus se rendaient pour jouer pendant le reste de la nuit, ainsi que les agents de police et nous-même en avons eu souvent la preuve en voyant entrer ou sortir de l’établissement les joueurs pendant la nuit.
Afin de faire cesser cet état de choses, nous nous sommes transporté, assisté de l’inspecteur de police Laché, des agents Courbon, Charbonnier et autres, à deux heures et demie du matin de la nuit du 24 au 25 décembre courant, au domicile sus-indiqué du dit Bellot et, profitant du moment où l’un des joueurs sortait, nous avons pénétré dans le corridor avant que la porte n’en fut refermée puis, ayant ouvert une seconde porte, sommes entrés dans une chambre du rez-de-chaussée où dix individus étaient assis autour de deux tables réunies, couvertes de tapis et tenaient les cartes à la main, cherchant à les faire disparaître, comme ils avaient déjà eu le temps de la faire pour les enjeux, dès qu’ils avaient entendu le bruit de notre entrée.
Les joueurs ont, sur notre interpellation, avoué qu’ils avaient joué de l’argent, et dit se nommer :
  • Paneri, Antoine, âgé de 32 ans, vernisseur, logeant rue des Cardeurs, n°28 ;
  • Carrier, Fortuné, âgé de 43 ans, brindeur, logeant rue Verrerie, n°32 ;
  • Fabre, Marius, âgé de 55 ans, jardinier, domicilié rue des Pénitents Noirs, n°9 ;
  • Vert, Léon, âgé de 48 ans, sans profession, demeurant rue de l’Opéra, n°2 ;
  • Panelli, Charles, âgé de 24 ans, commis négociant chez M. Rose et logeant rue des Cardeurs n°28 ;
  • Morel, Frédéric, âgé de 49 ans, journalier, demeurant rue des Guerriers, n°7 ;
  • Jouynes, Joseph, âgé de 60 ans, tailleur d’habits, rue Beauvezet, n°20 ;
  • Gilly, Lazare, âgé de 49 ans, cultivateur, rue des Guerriers, n°17 ;
  • et Arnaud, Casimir, âgé de 47 ans, journalier, rue Boulegon, n°15.
L’inculpé Bellot nous a avoué que de temps à autre les joueurs susnommés ou d’autres jouaient chez lui et que cela lui rapportait cinq à six francs par nuit, mais qu’au moment de notre entrée, il n’avait pas été payé encore par les joueurs pour la nuit courante. Bellot a reconnu notamment que le 4 décembre courant, jour de foire, il avait fait jouer pendant la nuit et que le jeu le plus usité était le chemin de fer.
Nous avons saisi et emporté, comme pièces de conviction, les deux jeux de cartes et les tapis de table servant aux joueurs au moment de notre descente, et avons de plus saisi entre les mains de Bellot, pour être représenté par lui à la justice, tout le mobilier de la salle de jeu, consistant en : six tables dont trois à dessus de marbre, une avec tapis et deux ordinaires ; quatorze chaises ; un bureau ; une pendule de cheminée ; deux globes de cheminée et une lampe avec abat-jour.
En foi de quoi, nous avons rédigé le présent procès-verbal que nous adressons à monsieur le Procureur de la République.
Fait à Aix, etc. (sic)
  • Source : Archives communales, cote I1, art. 16, n°42.
  • Illustration : Paul Cézanne, Joueurs de cartes, v. 1890, The Metropolitan Museum of Art.

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Vol à la tire à la porte des Cordeliers (Aix-en-Provence, 25 mai 1826) https://www.geneprovence.com/vol-a-la-tire-a-la-porte-des-cordeliers-aix-en-provence-25-mai-1826/ https://www.geneprovence.com/vol-a-la-tire-a-la-porte-des-cordeliers-aix-en-provence-25-mai-1826/#respond Mon, 22 Jan 2007 10:57:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1166 Sources : Archives communales d'Aix-en-Provence, I1-50, lettre manuscrite.

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« Le commissaire de police à Monsieur le Maire, chevalier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, à Aix,

Monsieur le Maire(1),
Il est arrivé sur les midi environ, trois filous qui ont commis dans peu de temps plusieurs escroqueries ; heureusement que l’un d’eux, qui a déclaré se nommer Michel Jean Louis(2), cordonnier, natif de Marseille, a été arrêté par un nommé Bernard, piéton de Marignane, au moment où il venoit de lui escroquer dans la poche un sac contenant environ huit francs de cuivre.
Cet événement a eu lieu tout près du poste de la porte des Cordeliers, la garde qui le compose, ayant été témoin du différend auquel cette scène a donné lieu entre le voleur et le volé, a pris le sage parti de les arrêter l’un et l’autre; mais, étant survenus, nous avons fait traduire Michel en prison, et avons reçu la déclaration de Bernard que nous avons envoyée à Mr le procureur du roi.
Il paroit que les deux camarades de Michel auront sagement gagné le large ; nous n’avons pas entendu dire que depuis son arrestation il y eut d’autres vols.

J’ai l’honneur d’être avec respect

Monsieur le Maire

Votre très humble
et très obéissant serviteur
[J. Fouquet] »

  • Sources : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1-50, lettre manuscrite.
(1) Le maire d’Aix-en-Provence est alors Louis Jules Dubourguet.
(2) Michel est son patronyme.

Mise à jour : 24 mai 2024.

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Monsieur le Maire(1),

Lorsque le soin de nos études nous force de quitter la tutelle de nos parens, nous sommes placés d’une façon spéciale, sous celle de nos professeurs et des magistrats. Nous aimons à invoquer leur double secours, parce que les hommes honorables, chargés de notre instruction, accomplissent leurs fonctions au nom de nos parens et de la société, et que les magistrats comprennent que toute la sollicitude de la loi est due aux jeunes gens, qu’elle doit particulièrement protéger, afin qu’ils s’accoutument à la respecter.
C’est à cause du respect pour la loi, de la confiance que nous avons dans les personnes qu’elle place au-dessus de nous, que nous recourons à leur intervention tutélaire afin qu’elles réparent les violations qui sont faites à nos droits et qu’elles en préviennent de nouvelles.
Ainsi, Monsieur, c’est à vous que je suis venu me plaindre de la brutalité d’un agent de la police et de l’arrestation illégale que m’a fait subir un autre de ces agens. L’impartialité avec laquelle vous avez reconnu leur tort, la réprimande que vous leur avez aussitôt adressée afin que nous ne soyons plus exposés à de semblables actes de violence et d’arbitraire; le désir que j’ai d’étouffer, dans l’intérêt de la tranquillité publique, les principes d’irritation que les actes illégaux soulèvent, m’ont engagé à me désister de la poursuite que j’avais résolu d’intenter. Si j’en étais venu à ce moyen extrême que les lois mettent entre mes mains, c’eut été sans aigreur, sans esprit de vengeance, mais dans le seul but de veiller au maintien de mes droits.
Si je l’abandonne, c’est uniquement parce que j’espère atteindre le même but, par la voie de la publicité que j’adopte aujourd’hui. Car si nous devons dans toutes les circonstances de la vie tenir à notre titre de Français, c’est peut-être encore plus au moment où la vie publique va s’ouvrir pour nous, afin que nous conservions toujours cette qualité intacte; et que les devoirs de citoyens qui nous seront imposés trouvent en nous des hommes qui les apprécient et qui les accomplissent avec prudence et fermeté.
J’ai l’honneur d’être,
Monsieur le Maire,
votre très humble et très obéissant serviteur.
[Cauvet, étudiant]

(1) Le maire d’Aix-en-Provence est alors Joseph Chambaud.
  • Sources : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1,50, lettre manuscrite.

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L’arrestation d’un couple adultère (Aix-en-Provence, 18 mai 1873) https://www.geneprovence.com/larrestation-dun-couple-adultere-aix-en-provence-18-mai-1873/ https://www.geneprovence.com/larrestation-dun-couple-adultere-aix-en-provence-18-mai-1873/#respond Sat, 13 Jan 2007 07:03:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1212 19 mai 1873 L’an mil huit cent, etc. Devant nous, Etienne Delignac, commissaire central, etc.

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19 mai 1873

L’an mil huit cent, etc.
Devant nous, Etienne Delignac, commissaire central, etc.
S’est présenté le sieur Moraccio Jean Baptiste, dit Martin, Italien d’origine, demeurant à Aix, rue du Bon-Pasteur n°52, lequel a formulé une plainte en adultère et s’est exprimé en ces termes :
« Ma femme, Martino Maria (1), dont le passeport est ci-joint, et Margaria Michel, âgé de 18 ans, journalier, né à Paesana (Italie), demeurant avec son père même maison que moi, sont partis à sept heures du soir, le 18 mai 1873, avec 17 ou 18 francs pris par ma femme, Martino Maria, au domicile conjugal. Je vous déclare ces faits afin qu’il soit pris des mesures pour opérer l’arrestation de mon épouse et de Margaria Michel. J’ignore où ils sont allés.
L’inculpé est maigre, grosses lèvres, imberbe, porte veste grise, pantalon rayé gris, chapeau gris.
L’inculpée a un mouchoir sur la tête, robe couleur café.
En foi de quoi, nous avons rédigé le présent procès-verbal que nous adressons à M. le Procureur de la République aux fins de droit.
Fait à Aix, etc.

19 mai 1873

L’an mil huit cent, etc.
Nous, Etienne Delignac, commissaire central, etc.
Avons arrêté les nommés Margaria Michel et Pic Maria qui ont fait l’objet d’une plainte en adultère, dont le procès-verbal à la date de ce jour se trouve entre les mains de M. le Procureur de la République.
Nous les avons interrogés successivement et séparément, chacun d’eux a répondu comme suit:
1) « Je me nomme Margaria Michel, âgé de 19 ans, journalier, né à Paesana (Italie), fils de Chiaffredo et de Gallian Dominica, demeurant à Aix, rue du Bon-Pasteur, n°52.
« Il y a deux mois et demi que j’ai quitté mon pays natal pour venir habiter avec mon père. Hier, dans la soirée, Maria Pic et moi avons pris la résolution de retourner à Paesana mais, comme la journée était avancée, nous avons logé dans une auberge à Aix et couché dans le même lit. »
2) « Je me nomme Pic Maria, épouse de Moraccio Jean Baptiste, âgée de 23 ans, journalière, née à Paesana (Italie), fille de Marc et de Vinturino, demeurant à Aix avec mon mari, rue du Bon-Pasteur, n°52.
« Il y a neuf jours que je suis arrivée à Aix auprès de mon mari qui m’avait écrit pour venir le rejoindre. Hier soir, 18 mai courant, j’ai [pris] la résolution de partir avec le nommé Margaria Michel. Nous voulions tous deux aller à Paesana, notre pays natal mais, comme il était tard, nous avons logé dans une auberge d’Aix et couché ensemble dans le même lit. »
Le sieur Augias Joseph, aubergiste, rue Grande Saint-Esprit, n°67, déclare que les inculpés ont couché ensemble chez lui et se sont fait inscrire comme marie et femme : Michel Margaria, avec son épouse, 20 ans, journalier, né à Paesana (Italie), voyageur, venant de Sisteron, sans papiers.
Vu de ce que dessus, nous avons fait conduire les inculpés à la maison d’arrêt d’Aix où ils ont été écroués à la disposition de M. le Procureur de la république, auquel nous avons adressé le présent procès-verbal.

  • Sources : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1-15 n°282 et 284.
1. On apprend plus loin que le vrai nom de la femme est Maria Pic.

Faits divers d’Aix-en-Provence

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Marie Souche a été arrêtée (Marseille, 19 juin 1812) https://www.geneprovence.com/marie-souche-a-ete-arretee-marseille-19-juin-1812/ https://www.geneprovence.com/marie-souche-a-ete-arretee-marseille-19-juin-1812/#respond Mon, 08 Jan 2007 20:58:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1236 Source : Archives communales d'Aix-en-Provence, I1-48 À Monsieur le Commissaire général de police de la ville de Marseille Monsieur le Général, J'ai l'honneur de vous rendre compte qu'en vertu de vos ordres, j'ai arrêté ce matin la nommée Marie Souche, prévenue de vols, native d'Istres, âgée de 23 ans, laquelle vous avait été signalée par MM.

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« À Monsieur le Commissaire général de police de la ville de Marseille

Monsieur le Général,

J’ai l’honneur de vous rendre compte qu’en vertu de vos ordres, j’ai arrêté ce matin la nommée Marie Souche, prévenue de vols, native d’Istres, âgée de 23 ans, laquelle vous avait été signalée par MM. les commissaires de la ville d’Aix.

J’ai l’honneur d’être,
Monsieur le Général,
Avec le plus profond respect,
Votre très humble et tout dévoué serviteur. »

[Jourdan]

  • Source : Archives communales d’Aix-en-Provence, I1-48.

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Arrestation d’un jeune évadé du pénitencier (Aix-en-Provence, 4 août 1873) https://www.geneprovence.com/arrestation-dun-jeune-evade-du-penitencier-aix-en-provence-4-aout-1873/ https://www.geneprovence.com/arrestation-dun-jeune-evade-du-penitencier-aix-en-provence-4-aout-1873/#respond Thu, 04 Jan 2007 06:39:00 +0000 http://s430202914.onlinehome.fr/geneprovence/?p=1263 L’an mil huit ent, etc. Devant nous, Hivert Pierre Antoine, commissaire de police, etc. S’est présenté le sieur Mourier Henri, garde-champêtre de la commune d’Aix, lequel nous a déclaré que, faisant sa tournée habituelle, étant parvenu au pont des Trois-Sautets, il a aperçu un individu étranger à la localité, auquel il a demandé l’exhibition de ses papiers.

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L’an mil huit cent, etc.
Devant nous, Hivert Pierre Antoine, commissaire de police, etc.
S’est présenté le sieur Mourier Henri, garde-champêtre de la commune d’Aix, lequel nous a déclaré que, faisant sa tournée habituelle, étant parvenu au pont des Trois-Sautets, il a aperçu un individu étranger à la localité, auquel il a demandé l’exhibition de ses papiers. Il a répondu n’en point avoir et se nommer Morin Louis, âgé de 16 ans, né au Bourg-Saint-Andéol (Gard), habiter à Lapalud (Vaucluse), être évadé du pénitencier de Beaurecueil samedi dernier à huit heures du matin, avec deux de ses collègues, les nommés Jean Marius-Eugène, âgé de 19 ans, né à Mornas (Vaucluse) et Rigaud Antoine, âgé de 18 ans, né à Pierrelatte (Vaucluse) (1).
Nous l’avons mis en état d’arrestation et fait écrouer à la maison d’arrêt d’Aix, à la disposition de M. le Procureur de la République.
Fait à Aix, etc.

1. Pierrelatte se trouve en réalité dans la Drôme (26).
  • Source : Archives municipales d’Aix-en-Provence, I1-15, n°369.

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