Durant l’été 1861, un curieuse anecdote est survenue dans la ville d’Arles : la mort d’un éléphant de cirque appartenant à la Compagnie américaine.
« Cet éléphant avait été enfermé, pendant la nuit, dans une étable séparée par une simple cloison en planches d’un magasin où était enfermée une grande quantité de luzerne. L’animal, alléché par l’odeur de ce fourrage savoureux, brisa la cloison avec sa trompe, pénétra dans le magasin et mangea de la luzerne avec une telle indiscrétion que, le lendemain matin, on l’a trouvé mort météorisé.
La luzerne produit cet effet sur les animaux qui en absorbent avec excès ; leur corps se gonfle et ils périssent étouffés.
Ce phénomène s’appelle la météorisation. Le cadavre de la Compagnie américaine avait doublé de grosseur et ressemblait à une montagne animale. »
Cette histoire n’est pas sans rappeler la mort d’un autre éléphant de cirque, cette fois-ci à Aix-en-Provence, en 1895. Celui-ci avait été tué par le mistral.
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