
« Ce jourd’huy sept fructidor an quatre de la République française, une et indivisible, Sur la déclaration qui nous a été faite par le citoyen Martin, juge de paix du canton de Reillanne, Qu’il a été trouvé trois cadavres qui ont…
Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice. Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement.
La lettre que nous considérons aujourd’hui est un document écrit le 3 mars 1858. Il s’agit d’une lettre à la pliure audacieuse dont l’expéditeur, Louis Calvet d’Avignon, accuse réception d’un mandat émis par M. Regne (faut-il lire Reyne, un patronyme présent dans la région de Céreste ?), un marchand de bois de Céreste (Alpes-de-Haute-Provence).
« Lan susdit et le vingt cinq mars dans le susdit cimetiere a esté enterré un pauvre passant decédé a l’hopital qui disoit estre du lieu de Simianne, a qui l’on a trouvé des heures et un billet de Rosaire par lequel il appert qu’il se nommoit Pierre Stelle, paroissant aagé d’environ cinquante cinq ans en presence des soubzsignes.
Sources : Archives personnelles de l’auteur. Une lettre, écrite le jeudi 10 février 1853 et expédiée le samedi 12, et dont l’adresse indique : « À Monsieur Monsieur Miane père de Monsieur Miane notaire à Reillanne » L’expéditeur écrit de Céreste (Alpes-de-Haute-Provence) à destination de Reillanne, même département, situé à environ 8 kilomètres à l’est.