
Adophe Étienne Marius Defarge est né à Manosque le 22 août 1836, d’un père tailleur, Jean Baptiste Marius Defarge (né en 1809), et de Marie Anne Apollonie Roux (née en 1812), dans la maison familiale du 26, rue Guilhempierre. Exerçant…
Le 11 décembre 1862 est un jour où le tribunal de première instance de Forcalquier (Basses-Alpes) siège pour rendre la justice. Ce jour-ci, ce ne sont pas moins de neuf personnes qui viennent demander qu’on leur rende un nom que, par oubli ou méconnaissance, leurs ancêtres immédiats avaient négligé d’écrire correctement.
Nous sommes en 1341 en un lieu et une époque où l’on n’accorde globalement pas une importance démesurée à la vie humaine. Ainsi, pour des peccadilles, nombre de Manosquins se retrouvent occis, qui pour un regard de travers, qui pour une parole malheureuse. Que les Manosquins se rassurent, la constatation vaut pour le reste des Provençaux.
Les récoltes de l’année 1786 s’annonçaient somptueuses. Partout dans le terroir de Manosque, on se disait qu’on allait faire bombance à la fin de l’été et chaque famille s’en réjouissait. Pourtant les rires eurent tôt fait de se changer en grimaces lorsqu’on vit arriver en fin de journée, le 17 juin, des nuages noirs qui ne présageaient rien de bon.
« Le jeune enfant [1] de M. Chabassut avait été placé par sa bonne à l’intérieur des volets extérieurs retenus par l’espagnolette. En jouant avec lui, les volets s’ouvrirent et le pauvre bébé tomba dans la cour de la maison. Il est mort le lendemain des suites de ses blessures. » Le Mémorial d’Aix, 18 décembre 1895. Photographie cliché Lacour.