« L’an mil sept cent nonante trois, l’an deuxième de la République française et le … jour du mois de juillet, à quatre heures du matin, en notre demeure et devant nous, Jean Estournel, juge de paix de la ville et canton de Saint-Chamas, est comparu le citoyen Joseph Henri Bernard, greffier du lieu de Miramas, lequel nous a représenté
La vengeance d’une jeune fille sur son amant (Marseille, 30 juin 1843)
Noyé par imprudence
(La Barben, 3 mai 1731)
Le Grand Café Dinard à Maussane-les-Alpilles
Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour voir le côté droit de l’actuelle avenue de la Vallée-des-Baux, à Maussane-les-Alpilles, se doter de bâtiments. Ce « Grand Café Dinard » est plus qu’un lieu où l’on boit après la journée de travail. C’est surtout le centre de la vie culturelle maussanaise. De nombreuses représentations théâtrales y sont organisées.
Naufrage d’un bâtiment italien (Fos-sur-Mer, 27 mai 1760)
« En vertu de l’ordonnance rendue par monsieur Maurel, lieutenant général en l’amirauté du Martigues le vingt-sept mai mil sept cent soixante nous avons enseveli dans le cimetière de Nostre Dame six cadavres noyés à la plage, scavoir celui d’une femme âgée d’environ dix-huit ans appelée Antonia Serana, native de Naples, celui de Leonard Astorita, âgé de douze ans, fils
La voleuse de raisins (Puyricard, 22 septembre 1771)
Ah ! il en voulait à la veuve Garcin, le Joseph Coulet. On ne sait pourquoi ; elle-même d’ailleurs ne se l’expliquait pas. « Une haine des plus implacables, disait la pauvre femme, dans l’objet seulement de me nuire. » Georges, son mari fort âgé, était mort en novembre et Coulet avait progressivement déversé toute sa hargne sur la vieille veuve.