Noyade d’un en­fant (Miramas, 2 juillet 1793)

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« L’an mil sept cent nonante trois, l’an deuxième de la République française et le … jour du mois de juillet, à quatre heures du matin, en notre demeure et devant nous, Jean Estournel, juge de paix de la ville et canton de Saint-Chamas, est comparu le citoyen Joseph Henri Bernard, greffier du lieu de Miramas, lequel nous a représenté

Le Grand Café Dinard à Maussane-les-Alpilles

Grand Café DInard à Maussane-les-Alpilles

Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour voir le côté droit de l’actuelle avenue de la Vallée-des-Baux, à Maussane-les-Alpilles, se doter de bâtiments. Ce « Grand Café Dinard » est plus qu’un lieu où l’on boit après la journée de travail. C’est surtout le centre de la vie culturelle maussanaise. De nombreuses représentations théâtrales y sont organisées.

Naufrage d’un bâtiment italien (Fos-sur-Mer, 27 mai 1760)

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« En vertu de l’ordonnance rendue par monsieur Maurel, lieutenant général en l’amirauté du Martigues le vingt-sept mai mil sept cent soixante nous avons enseveli dans le cimetière de Nostre Dame six cadavres noyés à la plage, scavoir celui d’une femme âgée d’environ dix-huit ans appelée Antonia Serana, native de Naples, celui de Leonard Astorita, âgé de douze ans, fils

La voleuse de raisins (Puyricard, 22 septembre 1771)

"... Elle versa une bonne partie du contenu de son panier sur son tablier pour bien montrer ce qu’il contenait..."

Ah ! il en voulait à la veuve Garcin, le Joseph Coulet. On ne sait pourquoi ; elle-même d’ailleurs ne se l’expliquait pas. « Une haine des plus implacables, disait la pauvre femme, dans l’objet seulement de me nuire. » Georges, son mari fort âgé, était mort en novembre et Coulet avait progressivement déversé toute sa hargne sur la vieille veuve.